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Cancérologie 04/11 de 16h à 17h Ahmadova Shams et Delalonde Fanny Pr V Lindner Des lésions pré-néoplasique à la métastase. Remarque : la prof a dit qu’à priori elle ne posera pas de question sur cette heure de cours (à moins qu’elle soit tirée au sort). De plus les photos n’ont pas été incluses car elles n’apporteraient rien en noir et blanc. Elles sont disponibles dans le diaporama.
Un patient tousse. Il va chez son médecin traitant qui lui demande de passer une radiographie du thorax. Sur la radio il apparait une boule : on se demande si c’est une tumeur, une inflammation ou une embolie. On a donc une suspicion de tumeur. On demande alors au patient de faire une endoscopie bronchique pour visualiser directement la possible tumeur. On fait une biopsie et on l’envoie en anatomo-pathologie. Après observation au microscope il apparait que c’est un broncho carcinome. Selon l’évolution du cancer on choisira une thérapie, par exemple une lobectomie. Dans le service d’anatomo-pathologie il est réalisé :
Quelques mots sur les techniques des tissus Le but est de faire des tranches dans la pièce opératoire après l’avoir peser et mesurer. On prend la pièce opératoire et on la divise en plusieurs prélèvements que l’on met dans des K7. Ces K7 seront mises dans un VIP et passeront dans différents bains afin d’obtenir un bloc de paraffine que l’on pourra découper. Le traitement permet de se débarrasser de l’eau et du formol (dans lequel on avait mis les tissus pour éviter qu’ils pourrissent) ainsi : l’alcool permet l’extraction de l’eau, le xylène permet l’extraction des graisses et la paraffine chaude permet la solidification. Une fois le bloc d’inclusion obtenu on le met dans un microtome qui via une lame de rasoir permet d’obtenir les lames. Après si on veut colorer le prélèvement il faut retirer la paraffine. Enfin on peut regarder au microscope.
Toute augmentation de volume localisée d’un organe ou d’une région du corps. Mais cela correspondait à des processus pathologiques de nature différente. Par exemple : tumeur vraie (néoplasie), pseudo-tumeur inflammatoire, hamartomes, hyperplasie et hypertrophie.
Le terme tumeur est employé au sens de néoplasme ou néoplasie soit toute nouvelle formation tissulaire correspondant à une prolifération cellulaire excessive. Le tissu tumoral est ± ressemblant au tissu normal homologue (adulte ou embryonnaire) dont il dérive.
Cependant il n’y a jamais de limites nettes et il existe des exceptions :
la progression tumorale correspond à l’acquisition progressive par la tumeur d’un phénotype de malignité et d’anomalies chromosomiques , par exemple : adénomes et adénocarcinome
- fibromatose = prolifération très importante de tissu conjonctif qui infiltre les tissus voisins - méningiome métastasant
- carcinome basocellulaire cutané : il n’entraine pas de tumeurs ganglionnaires - gliome cérébral
g parfois on est obligé d’attendre l’apparition de métastases pour savoir. Exemple : corticosurrénalome endocrine
- sur le caractère bénin ou malin de la tumeur - sur la différenciation
- ex : adéno- : tumeur glandulaire - ex : léiomyo- : tumeur musculaire lisse …
- ex : adénome, léiomyome
= nature maligne - ex : adénocarcinome, léiomyosarcome
- ex : adénome colique, thyroïdien …
Parmi les tumeurs issues de l’épithélium on retrouve aussi les tumeurs excréto-urinaire pour la vessie. ( les photos sont sur le diaporama du prof)
Il existe différents types histologiques dans chaque classe de tumeur. Déterminer le type a une valeur pronostic , par exemple les cancers à grandes cellules sont plus agressif, donc pronostic plutôt mauvais.
![]() Exemple du lymphome : On fait un marquage au CD45 on colore ainsi en brun le tissus d’origine lymphoïde. Puis on fait un marquage au CD20 pour marquer les lymphocytes B ou au CD3 pour marquer les lymphocytes T.
cKIT / tumeur stromale (dans le mésenchyme du tube digestif) Kras / cancer colorectal (recherche systématique lors du dépistage) HER 2 / cancer du sein …
On définit le degré de ressemblance (morphologique et fonctionnel) des cellules tumorales par rapport au tissu et aux cellules d’origine.
- bonne différenciation pour les tumeurs bénignes - variable pour les tumeurs malignes
On prend en compte 2 paramètres anatomo-pathologiques :
- TNM (OMS) T tumeur N node (ganglion) M métastase On ajoute devant TNM:
Pour les organes pleins on prend en compte : la taille de la tumeur et l’envahissement des organes de voisinage Pour les organes creux on prend en compte : l’extension à travers les tuniques pariétales
pT1a < 4 cm pT1b > = 4 cm mais < =7 cm
pT2a > 7 cm mais <=10 cm pT2b > 10 cm
pT3a graisse péri-rénale + graisse sinus + veine rénale pT3b veine cave (VC) sous-diaphragmatique pT3c VC sus-diaphragmatique +/- paroi VC
Remarque : l’UICC est réactualisé fréquemment par l’OMS. Histoire naturelle des cancers Cancer est avant tout un processus multi-étapes. On distingue :
I Processus multi-étapes
Comme on le sait le cancer est une pathologie de l’ADN de nature clonale d’une part, marqué par une instabilité génétique expliquant l’hétérogénéité tumorale.
On assiste à une accumulation d’anomalies transmissibles du génome, irréversibles pour certaines. L’équilibre est rompu entre stimulation et inhibition de la prolifération cellulaire. Ainsi la cellule échappe à la régulation du cycle cellulaire. Elle est altérée, initialisée, « immortalisée ». Quelles sont donc les anomalies du génome ? Il y a avant tout les modifications génétiques (altération de gènes transmissibles et irréversibles) : cela peut être une inactivation par mutation, délétion, hyperméthylation de gènes suppresseurs de tumeur : p53, Rb, WT1 ou bien activation d’oncogènes par translocation (t8;14 cmyc et Burkitt), mutation (ras), amplification (HER2 et cancer du sein) Il peut aussi s’agir des modifications épigénétiques (portant sur l’expression des gènes, transmissibles mais réversibles) : comme méthylation de l’ADN, modification post traductionnelle des histones, régulation de l’expression génique par les microADN
Il y a une prolifération cellulaire clonale, anarchique et une série d’événements génétiques ou plus souvent épigénétiques comme la stimulation mitogénique (GF, Hormones), des anomalies de médiation (dysrégulation d’apoptose, signalisation), des anomalies veille immunologique (déficit reconnaissance). C’est la phase infraclinique.
Ce sera la poursuite d’un processus complexe mêlant : GF, voies de transduction, cycle cellulaire, apoptose, sénescence, réparation, interactions cellulaires, angiogenèse … Accumulation d’anomalies génétiques Les états pré-cancéreux : dysplasie et carcinome in situ C’est la phase initiale de cancérogenèse intra-épithéliale. La dysplasie est une lésion acquise caractérisée par l’association : * d’anomalies de maturation, * d’anomalies de différenciation * d’anomalies de multiplication d’un tissu épithélial * intégrité de la membrane basale gc’est la notion de lésion précancéreuse !!! attention à la notion de dysplasie comme anomalie du développement, ce n’est pas le cas ici. Ces états concernent l’épithélium (membrane basale): muqueuse digestive / adénome colo-rectaux, col utérin, sein / carcinome intracanalaire … La notion de grade est importante: BG (bas grade) / HG (haut grade) – CIS (cancer in situ) g pronostic est différent. Il y a une grande variabilité dans l’évolution du CIS. La séquence habituelle est dysplasie – CIS – carcinome infiltrant. Les états pré-cancéreux sont asymptomatiques, on peut poser que le diagnostic microscopique (en se basant sur l’histologie ou cytologie), d’où l’iIntérêt du dépistage, et la possibilité de guérison après traitement local et limité (ex : col, sein …) Lésion pré-cancéreuse Effraction de la membrane basale Cancer invasif
Ce sont les cancers non épithéliaux d’emblée invasifs (sauf mélanome, séminome …). Il s’agit d’une infiltration progressive, envahissement et destruction du tissu avoisinant. Il y a aussi le développement d’une stroma-réaction. L’invasion est un processus actif et complexe lié à l’acquisition de nouvelles propriétés biologiques par certaines cellules tumorales. Elle possède de nombreux mécanismes communs avec le processus métastatique. Mécanismes moléculaires Interaction des cellules avec la matrice extra cellulaire (MEC) Il y a une des jonctions intercellulaires (baisse de l’expression des E-cadhérines et de leurs liens avec les caténines) et une diminution de l’adhésion aux constituants de la matrice (laminine et fibronectine), modification des intégrines (lien avec la Membrane Basale, la MEC…) Dégradation de la membrane basale et de la MEC Cela est possible grâce à la sécrétion d’enzymes par les cellules cancéreuses et les cellules du stroma stimulées par des facteurs diffusibles. Les enzymes sont les métalloprotéases (surtout collagénase de type IV), les cathepsines, les plasmines… Migration des cellules L’accumulation de microfilaments sous la membrane plasmique avec déplacements par pseudopodes contribuent à la migration. Il y aura aussi l’action de facteurs autocrines de motilité et de facteurs chimiotactiques (scatter F, TNF, FGF a et b, autocrine motility factor…) Néoangiogenèse Ce mécanisme est nécessaire à la survie cellulaire à partir d’un volume tumoral de qq mm. Mais dans le cas du cancer il y a un déséquilibre activation / inhibition avec recrutement de facteurs angiogéniques par le stroma tumoral. On connaît le signal produit par les cellules tumorales ( VEGF) stimulant la prolifération des vaisseaux sanguins voisins. Ce processus nécessite la rupture de la MB (par les protéases), la prolifération des cellules endothéliales (induite par GF), la migration des cellules endothéliales (grâce aux molécules d’adhésion). Finalement il y aura également la sécrétion de GF par les cellules endothéliales stimulant les cellules cancereuses. Les mécanismes moléculaires vont en parallèle avec le pronostic. Pour ce qui est de la Prolifération : c’est un élément pronostique, l’évaluation se fait par Immuno Histo Chimie (Mib1), ou par évaluation in vitro / in vivo (avec BrdU, Thymidine tritiée …). Néoangiogenèse est tout aussi important : la densité vasculaire est « proportionnelle » au risque métastatique, l’évaluation se fait aussi par IHC (F8, CD31 …). Finalement ce qu’on prend aussi en considération c’est l’apoptose : l’évaluation morphologique se fait par méthode Tunel (sur l’image coloration en brun) Conséquences loco-régionales de l’invasion Le rythme de croissance est très variable selon les tumeurs. Il y a une corrélation avec le degré de différenciation. Mais la prolifération est aussi sensible à la chimiothérapie. L’Invasion locale possède des voies préférentielles. L’extension tumorale progresse avec destruction des tissus normaux et se propage par les voies de faible résistance (autour des nerfs, dans les vaisseaux et tissu conjonctif lâche …). On observera une masse arrondie dans un organe plein, et un envahissement des plans pariétaux dans un organe creux. L’Invasion régionale quant à elle concerne des structures adjacentes et des organes voisins. Elle sera symptomatique et cliniquement décelable. Invasion locale et régionale : notion de TNM En fonction de l’envahissement des différents couches on parlera des stades variables. La métastase Foyers cancéreux développés à distance de la tumeur primitive et dont la croissance est autonome. Presque tous les cancers en développent (exception gliomes et carcinome basocellulaire). Le moment de l’apparition par rapport à la tumeur primitive est variable : Révélatrice – Synchrone – Tardive. C’est liée à une sélection positive de sous clones cellulaires à capacité métastasiante. Son risque est corrélé avec l’agressivité (croissance et taille) mais les exceptions sont nombreuses. Les localisations des métastases sont : ganglionnaires, pulmonaires, hépatiques, surrénaliennes, osseuses, dans SNC … Les mécanismes moléculaires de la métastase Il y a tout d’abord le détachement cellulaire et invasion de la MEC. Cela passe par perte de l’ancrage cellulaire (interaction molécules d’adhésion), par dégradation de la MEC (avec les protéases extracellulaires). On attache une grande importance à la stroma réaction et à l’angiogenèse. Puis c’est l’étape d’Intravasation, les cellules passent soit dans les néovaisseaux, soit dans les vaisseaux lymphatiques. Puis les cellules vont survivre dans la circulation. Il y aura une agrégation des cellules tumorales + plaquettes + fibrine = formation d’emboles (c’est un mécanisme de protection contre destruction mécanique, immunologique ou autre). L’étape suivante est l’Extravasation, qui est identique aux mécanismes d’invasion locale. Ca commence par contact adhésif de la cellule cancéreuse et cellule endothéliale (via cadhérine, les sélectines des cellules endothéliales, l’intégrine et son ligand endothélial (cytosquelette, MEC), le CD44 (MEC), s’ensuit la rétraction des cellules endothéliales et fixation de la cellule cancéreuse à la membrane basale par des récepteurs, après cela il y aura la dégradation enzymatique et perforation de la MB (via les plasmines, les cathépsines, les métalloprotéases). A la fin il y a une atteinte de la MEC (facteurs de motilité) Finalement on assiste à la Prolifération locale. Elle se passe sous l’effet de GF et facteurs autocrines. Lors de la prolifération il y aura également la néoangiogenèse et l’échappement à la réponse immunitaire anti-tumorale. Le délai de survenue est variable : immédiat ou différé (parfois plusieurs années). Les différentes voies de migration Dissémination lymphatique Est surtout utilisé par les carcinomes, mais aussi par le mélanome, (les sarcomes rarement). Les cellules passent par les voies de drainage ganglionnaire normal de la région atteinte. Ex : cancer du sein / ganglions axillaires ; cancer de la prostate / ganglions ilio-obturateurs. Le ganglion sentinelle est le premier relais ganglionnaire de drainage, il mène à l’atteinte des autres relais ganglionnaires et au déversement des cellules cancéreuses dans la circulation générale par le canal thoracique avec dissémination ubiquitaire. Dissémination hématogène Voie empruntée par les sarcomes, carcinomes et mélanome. C’est un envahissement capillaire ou veineux direct ou après passage lymphatique. La répartition des métastases dépendra du mode de drainage veineux de l’organe atteint. On décrit 4 types de migration : pulmonaire, hépatique, cave, porte Ensemencement des cavités naturelles Les localisations sont variables : la cavité pleurale ou péritonéale (séreuses), les voies urinaires, les canaux biliaires, la cavité articulaire, les espaces méningés. Cela arrive par envahissement direct ou par voie lymphatique, mais la rupture tumorale dans une cavité est aussi possible. L’essaimage et greffe est favorisée par la stase. Ex : carcinome ovarien / cavité péritonéale, ou bien néphroblastome par rupture de la tumeur … On parle du phénomène d’affinité élective des métastases pour certains organes. Localisation préférentielle est au niveau des organes « filtres » : les ganglions, le poumon, le foie ; ou d’autres organes : os, ovaire. Ils existent quand même des exceptions : rate, thyroïde. Les mécanismes de l’affinité : selon la localisation tumorale (drainage lymphatique, drainage veineux), ou bien selon « adressage » (interaction entre chimiokines et récepteurs ? ). Ex : os g cancer du sein, du rein, du poumon, de la thyroïde, de la prostate. Ovaire g cancer gastrique, digestif, lymphome … Et pour finir ; ) L’ Abord anatomo-pathologique des métastases On regarde la morphologie de ces cellules par rapport au cancer primitif : elles peuvent être - identiques - moins ou dé-différenciées - plus matures ( en tumeurs germinales post chimiothérapie) Si on est dans le cas de métastase révélatrice( on n’était pas au courant du cancer, ce qu’on a découvert ce sont les métastases), alors on cherche à identifier le cancer primitif non connu, on effectue la biopsie ou l’exérèse (ganglionnaire) des métastases, et on étudie la morphologie standard ou on a recours à l’ImmunoHistoChimie |
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