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(Mouralis, 1984 : 59-99). 3 Cette pratique montre, comme l’exemple donné précédemment par Davesne et Gouin, que, dans la réalité, les langues africaines n’étaient pas toujours bannies de l’école coloniale. 4 Les pièces montées chaque année par les élèves avaient pour point de départ des enquêtes menées par ceux-ci dans leurs régions d’origine au cours des grandes vacances. Bakary Traoré cite quelques-uns des questionnaires remis aux élèves par leurs professeurs avant leur départ et à partir desquels ils conduisaient leurs recherches (Traoré, 1958 : 48-49). 5 A la thèse préconisant pour les élèves africains un enseignement qui ne les coupe pas de leur environnement, dans une logique d’enseignement primaire supérieurs pour les grandes classes, s’ajoute une exigence plus proprement politique : l’existence en Afrique d’un enseignement secondaire conduirait au baccalauréat et donc à la possibilité d’entreprendre des études universitaires, ce qui poserait un problème de concurrence sociale et professionnelle entre les Africains et les Européens titulaires de mêmes diplômes. 6 Cette hésitation, ou, si l’on préfère, cette aporie du discours occidental a connu des développements significatifs à travers l’association souvent établie, dans des travaux psychiatriques à partir de la fin du XIXe siècle, entre l’enfant, le fou le primitif. Voir sur cette question l’analyse que j’en fais dans le chapitre I de L’Europe, l’Afrique et la folie, « L’Afrique comme figure de la folie » (Mouralis, 1993 : 15-74). Ce discours hésite en particulier entre deux figures opposées : la transe et le sommeil. A noter que ce type d’association n’est jamais opéré par les anthropologues, y compris chez Lévy-Bruhl. 7 On trouve également une hésitation de ce type chez Guéhenno, évoquant dans la France et les Noirs, la poésie des Dogon révélée par les anthropologues : « J’envie les ethnographes. Les textes qu’ils recueillent et sur lesquels ils travaillent ne sont pas sans analogie avec les poèmes de M. Claudel ou de M. Alexis Léger. C’est une sorte de gangue verbale confuse et obscure, une marne grise mais où des mots éclatent parfois comme des pépites d’or. » (Guéhenno, 1954 : 74-75). Précisons que La France et les Noirs est le récit de la tournée que Jean Guéhenno a effectuée en AOF en 1953 comme inspecteur général de l’Education nationale. Ces considérations sur la poésie de la cosmogonie dogon doivent être mises en parallèle avec les réflexions qu’il présente sur l’enseignement de la langue et de la littérature françaises en Afrique, à l’époque de l’Union française. 8 Le fait que ce poème soit dédié à Pablo Picasso a évidemment son importance. 9 Cet essai, « Le français langue de culture » a paru pour la première fois dans Esprit en novembre 1962. 10 Dans cet essai, Senghor, reprend, dans sa deuxième référence à Croquis de brousse, une partie de la citation indiquée plus haut mais il ne retient pas la formule « l’apprenti écrivain » et ne fait pas apparaître les coupures qu’il introduit dans le texte de Davesne. (Senghor, 1964 : 362). 11 Pour un bilan de l’africanisme et un exposé des problèmes théoriques ainsi qu’une analyse des parcours des acteurs, voir Anne Piriou et Emmanuelle Sibeud, éd., L’africanisme en questions (Piriou et Sibeud, 1997) et Emmanuelle Sibeud, Une science impériale pour l’Afrique ? (Sibeud, 2002). 12 Wangrin, dont il est ici question, est évidemment le personnage dont Hampâté Ba a retracé l’ascension et le déclin dans son célèbre récit, L’étrange destin de Wangrin (Bâ, 1973). 13 A noter que cette évolution se produit d’ailleurs au moment où de plus en plus de chercheurs africains présentent leurs travaux dans le cadre universitaire et, à la différence de ce que l’on observait pendant la période coloniale, la distinction entre les prérogatives respectives des Africains et des Européens dans le domaine de la recherche n’a plus beaucoup de réalité. 14 Bien sûr, cette sensibilité au présent du texte littéraire oral apparaît déjà dans des travaux plus anciens et, à cet égard, on peut signaler l’attitude tout à fait novatrice de Charles Beart s’intéressant à la question des jeux et des jouets. (Beart, 1955 et 1960). 15 Il paraît important de noter que cette nouvelle version de Kaydara est publiée quelques années après Wangrin, c’est-à-dire à un moment où Hampâté Bâ se voit davantage perçu par le public à travers un statut d’écrivain. Par ailleurs, il se pourrait qu’il y ait un certain aspect ludique dans l’usage que l’auteur fait des notes de bas de page dans cette nouvelle version. C’est ce qu’on pourrait appeler son côté Borges. 16 Bien entendu, je laisse de côté une autre innovation, thématique celle-ci, et qui n’entre pas dans mon propos : l’introduction dans la littérature africaine de la thématique de l’indépendance, traitée par Kourouma dans une perspective de désenchantement. 17 A noter l’emploi de « sceptique » au singulier, conformément à l’usage du « vous » à l’écrit, qui est un pseudo pluriel. Selon la procédure choisie par Kourouma, on devrait avoir plutôt « sceptiques », correspondant au pluriel désignant les membres d’un public. 18 L’œuvre d’Hampâté Bâ et celle de Griaule illustrent particulièrement cette situation de concurrence des discours, mais celle-ci est d’autant plus significative que Griaule, en se mettant à l’écoute de la parole africaine, fut un grand novateur et qu’on ne saurait le réduire au rôle d’ethnologue colonial. 19 Cette thèse selon laquelle le monde dit traditionnel n’est pas un donné clair et que l’homme ne peut s’y référer, éventuellement, qu’après l’avoir interprété est centrale chez Soyinka. Voir en particulier son essai, Myth, Literature and the African World (Soyinka, 1976) ainsi que le discours prononcé lors de la remise du prix Nobel, Que ce passé parle à son présent (Soyinka, 1986). Haut de page Pour citer cet article Référence électronique Bernard Mouralis, « Littératures africaines, Oral, Savoir », Semen [En ligne], 18 | 2004, mis en ligne le 29 avril 2007, consulté le 03 février 2013. URL : http://semen.revues.org/2221 Haut de page Auteur Bernard Mouralis Centre de recherche Texte/Histoire (EA 1392) - Université de Cergy-Pontoise Haut de page Droits d'auteur © Presses universitaires de Franche-Comté Haut de page SommaireDocument suivant Index Numéros en texte intégral Tous les numéros Actualités Présentation
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