Sigles et abréviations AGR : Activités Génératrices de Revenus
AMADER : Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l'Electrification Rurale
ANICT : Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales
APD : Aide Publique au Développement
ASDI : Agence Suédoise de Développement International
AT : Assistant Technique
BSI : Budget Spécial d’Investissement
CCD : Convention de lutte Contre la Désertification
CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques
CDB : Conservation de la Diversité Biologique
CED : Centre d’Education pour le Développement
CIFOR : Centre International de Recherche en Foresterie
CILSS Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel
CP : Comité de Pilotage
CPS : Cellule de planification et de Statistique
CSCOM : Centre de Santé Communautaire
CSLP: Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté
CSCRP: Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté
DFM : Direction des Finances et du Matériel
DNEF: Direction Nationale des Eaux et Forêts
DREF : Direction Régionale des Eaux et Forêts
ECOWAP/CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
EDS : Enquête Démographique Santé
FAO : Programme des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FMI : Fonds Monétaire International
GDRN : Gestion Durable des Ressources Naturelles
GDT : Gestion Durable des Terres
GEDEFET : Gestion Décentralisée des Forêts et des Energies Traditionnelles
GEDEFOR: Gestion Décentralisée des Forêts
IC/Sahel : Intercoopération Suisse au Sahel
IDH : Indice du Développement Humain
INSAH : Institut du Sahel
LOA : Loi d’Orientation Agricole
MEA : Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement
MEEA Ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement
NEF : Near East Foundation
OCB : Organisation Communautaire de Base
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONG: Organisation Non Gouvernementale
OPF : Organisation Professionnelle Féminine
OSC : Organisation de la Société Civile
PAGS : Plan d’Aménagement et de Gestion Simplifiée
PDA : Politique de Développement Agricole
PDDAA : Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique
PDES : Programme de Développement Economique et Social
PDESC : Plan de Développement Economique, Sociale et Culturel
PFNL : Produit Forestier Non Ligneux
PIB : Produit Intérieur Brut
PNISA : Programme National d’Investissement dans le Secteur Agricole
PNSA : Programme National de Sécurité Alimentaire
PRODEC : Programme Décennal de Développement de l’Education et de la Culture
PTF : Partenaire Technique et Financier
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SAT : Schéma d’Aménagement du Territoire
SDA : Schéma Directeur d’Approvisionnement
SED : Stratégie Energie Domestique
SNSA : Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire
TdR Termes de référence
UEMOA : Union Economique Monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest
UGP : Unité de Gestion du Programme
VIH/SIDA : Virus Immuno-Déficience Humaine/ Syndrome de l’Immuno-Déficience
Acquise
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
INTRODUCTION Les gouvernements du Mali et de la Suède ont entamé depuis 2004 un partenariat visant à développer un système de gestion durable des ressources forestières articulé autour de la responsabilisation et de l’amélioration des conditions de vie des populations et communautés locales dans leur diversité.
S’inspirant alors des politiques nationales de protection de l’environnement et de gestion forestière en lien avec la politique de décentralisation et les stratégies globales de développement définies par l’Etat, les différents programmes mis en œuvre dans le cadre de cette coopération, ont adopté une démarche d’expérimentation et d’innovation.
Ainsi, le programme GEDEFOR a été défini à la suite du Programme de gestion des Forêts et des Energies Traditionnelles (GEDEFET) dont il se distingue par la volonté de développer une approche sectorielle dans le sous-secteur forestier en vue d’une plus grande cohérence des interventions. Le Programme GEDEFOR est rattaché au Ministère de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA), département en charge de la gestion des ressources forestières au Mali.
D’une durée de trois ans et demie, la première phase du programme GEDEFOR a alors été mise en œuvre de 2009 à 2013 suite à une prolongation consécutive à la suspension des activités à cause de la crise de 2012. Les résultats techniques appréciables réalisés par le Programme sur le terrain selon les rapports de l’évaluation mi-parcours et finale et le rapport de capitalisation interne sont certes divers et importants mais n’ont pas suffi pour atteindre pleinement les objectifs poursuivis par le programme. La volonté politique exprimée par les autorités à travers l’accord de coopération conclu avec la partie suédoise en matière de transfert de compétences et de réforme de la fiscalité pour asseoir les bases d’une véritable gestion décentralisée n’a pas pu se concrétiser, remettant ainsi en cause des fondements importants du programme GEDEFOR. Cela était dû principalement à une ambition démesurée du programme de faire concrétiser le transfert de compétences et de ressources aux collectivités territoriales de trente communes d’intervention en désaccord avec le principe de la concomitance de cet acte à l’ensemble des communes du Mali.
Les analyses pertinentes menées conjointement par les autorités nationales et le partenaire suédois ont fini par conclure à une incapacité de satisfaire ces conditionnalités politiques dans les délais impartis et de procéder à une réorientation de la phase subséquente du programme dans ses objectifs et résultats attendus. En référence aux résultats d’une analyse contextuelle réalisée dans le cadre de cette reformulation du programme, il est apparu nécessaire d’aller à une deuxième, tout en s’inscrivant dans un processus de développement forestier intégrant les grandes problématiques de décentralisation, de résilience, de sécurité alimentaire, de changement climatique, d’hydraulique et d’énergie.
Cette nouvelle phase qui s’inscrit dans une perspective pro-pauvreté, a ainsi été définie sous le nom de Programme de Gestion Décentralisée des Forêts Phase II «GEDEFOR II». Il est conçu sur la base des recommandations pertinentes des évaluations mi-parcours et finales du programme GEDEFOR lors de la première phase et d’une lecture des grandes tendances et orientations du contexte de développement national et international. En effet, il intègre la gestion forestière aux défis et enjeux fondamentaux du développement local dans un contexte marqué par la décentralisation, le changement climatique et une profonde crise multidimensionnelle aux influences certaines sur les choix stratégiques de développement du pays.
En outre, il s’inscrit dans une approche d’appropriation des acquis par les parties prenantes dans le cadre de la promotion d’une véritable approche sectorielle, gage de cohérence, de prévisibilité et de durabilité à travers des impacts plus probants.
Une requête de financement adressée à ce sujet par le MEEA à l’Agence Suédoise du Développement International (Asdi) en janvier 2014 consiste à permettre aux deux parties de renouveler leur accord de coopération et de convenir des modalités institutionnelles et opérationnelles de mise en œuvre du Programme GEDEFOR II.
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