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L’excédent brut d’exploitation : 26% sont en gain (17% des 0 à 5M€, 38% des 5-50M€ et 75% des plus de 50M€) Effectifs : 9 684 emplois (en hausse de 30% au regard de l’enquête 2013) ; 2 232 emplois ont été créé dont 1 476 en France et 756 à l’étranger. 88% envisagent d’embaucher en 2015 ; 46% recherchent des développeurs IT (les plus difficiles à recruter), 39% des business développeurs/Marketing 92% sont en CDI ; les ¾ sont de niveau bac+4 et au-delà. 24% travaillent dans des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 5M€, 44% dans celles de 5 à 50M€ et 32% dans les plus de 50M€. L’âge moyen est de 31 ans, dont 40 ans pour le management Une analyse de l’évolution des TPE à partir des données des liasses fiscales en Aquitaine « Regards sur la TPE en Aquitaine », guide de la TPE édition 2015, Conseil régional et Préfecture de région, en partenariat avec 8 centres de gestion agréé d’Aquitaine Les données chiffrées sont issues du retraitement de 20 000 liasses fiscales de TPE aquitaines, portant sur les exercices comptables de 2005 à 2014 Un document rare, tant en ce qui concerne le sujet TPE, que les commanditaires de ce document
La situation par département : si les 5 départements manifestent une progression entre 2009 et 2011, par la suite la Gironde connait la stabilité, alors que les autres départements sont à la baisse ; la Gironde est toujours en situation plus favorable, sauf en 2014. En 2014, le lot et Garonne connait la situation la moins favorable (-2,3%), puis les Pyrénées Atlantiques (-1,7%), les Landes (-1,5%), la Gironde (-1,1%) et enfin la Dordogne (-0,1%). Entre 4,8 et 5,9% des TPE, selon les années, ont une rentabilité négative (excèdent brut inférieur à 0), 17 à 18% des capitaux propres négatifs et une baisse de l’emploi :
L’évolution du chiffre d’affaires des secteurs d’activité depuis 2005 (indice 100 en 2005) a été favorable aux activités suivantes:
Il a été défavorable aux secteurs d’activités suivants:
Plus l’entreprise est petite, moins le salarié est gourmand en terme de congés payés et de RTT « Congés payés, RTT : peu de vacances pour les TPE ! » Les Echos Entrepreneurs « C’est l’un des enseignements de l’étude menée par Nereo, éditeur d’un logiciel de planification de congés à destination des PME. L’écart du temps consacré aux vacances atteint 34%, entre les employés des très petites entreprises (moins de 10 salariés) et les autres. Ainsi, les salariés d’entreprises de moins de 10 employés posent en moyenne 19 jours de congés payés par an, contre 22,5 jours dans les entreprises de plus de 10 salariés. « Dans une TPE, chacun est un peu « couteau Suisse », et fait toutes sortes de tâches ; contrairement aux grandes entreprises, il y a sans doute moins d’accords négociés par les salariés pour leurs congés ». Des écarts chiffrés encore plus évidents en ce qui concerne les jours de RTT : les employés ne prennent en moyenne que trois jours de RTT par an, au lieu de sept dans les entreprises de plus de 10 salariés, parce que peu de TPE proposent des jours de RTT à leurs salariés. L’emploi, la place des femmes, l’adhésion à une organisation professionnelle dans l’artisanat et le commerce de proximité 7 enquêtes (chacune auprès d’un secteur d’activité spécifique) ont été réalisées par l’Institut I+C pour l’Union Professionnelle Artisanale auprès d’un panel représentatif de 4 700 entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité La moitié affirment que la formation et la qualification des jeunes correspond globalement à leurs besoins ; mais ils constatent une dégradation, notamment dans la motivation et le comportement général, bien plus que dans les connaissances techniques. 21% des 1-5 salariés ont embauché un ou des apprentis, 40% des 6-9 salariés et 42% des 10 salariés et plus. Pour 55% la priorité était de transmettre un savoir-faire, pour 49% le renouvellement des effectifs de l’entreprise, pour 30% le moyen d’intégrer un jeune dans la vie active et 21% l’aide à des travaux les moins qualifiés. 64% estiment que les coûts et aides financières ne sont pas déterminants pour prendre un jeune en formation. Pour améliorer l’apprentissage, 41% mettent d’abord en avant le changement de regard des parents et des jeunes, 35% la simplification du dispositif, 34% l’orientation scolaire, 32% les aides financières à l’embauche, peu les rythmes scolaires ou les contenus pédagogiques. Noter par ailleurs que la moitié apprécie le CICE (de 61% pour les TP à 36% pour le bâtiment) ; mais 83% estiment que Le plan TPE/PME annoncé par le gouvernement en juin (prime à l’embauche, plafonnement des indemnités de licenciement, renouvellement du CDD, etc.) n’est pas de nature à lever les freins à l’embauche ». Au regard des femmes, 89% (dont oui 50% contre 39 plutôt oui) sont favorables à la mixité au travail ; 87% (dont oui 60%) affirment que leur métier peut être exercé par une femme ; 87% (dont 60 oui) disent qu’il faut encourager l’entrepreneuriat par les femmes ; 85% (dont 43 oui), qu’il est nécessaire d’imposer une meilleure représentation des femmes dans les instances professionnelles (organisations professionnelles, chambres de métiers et de l’artisanat). 38% affirment qu’ils appartiennent à une organisation professionnelle et 5% qu’ils n’adhérent plus. 83% en sont satisfaits (dont 42 très satisfaits) ; cette situation varie beaucoup selon les secteurs d’activité :
Plus l’entreprise est grande, plus l’adhésion est fréquente. 44% disent connaitre l’Union Professionnelle de l’Artisanat qui représente l’ensemble des organisations professionnelles de l’artisanat. Conditions de vie du chef d’entreprise 38% des non-salariés (1,1 million en 2014) sont concernés par le travail dominical « Le travail du dimanche en 2014 : près d’1 salarié sur 5 concerné chaque mois », Dares Analyses N°78, octobre En 2014, 4,2 millions de salariés (18%) ont travaillé au moins un dimanche sur une période d’observation de 4 semaines ; 12% des salariés déclarent même avoir consacré « au moins 2 dimanches » 64% des salariés qui ont travaillé au moins 2 dimanches dans le mois précédent exercent des professions dans les domaines de la sécurité des personnes et des biens, de la continuité de la vie sociale et de la permanence des soins ; ces 3 domaines d’activité emploient 27% de l’ensemble des salariés. Travailler le dimanche se cumule presque toujours avec le travail le samedi, et souvent avec des horaires tardifs ou variables d’une semaine à l’autre. 38% des non-salariés (1,1 million en 2014) sont concernés par le travail dominical ; les 3/4 ont travaillé « au moins 2 dimanches ». 70 % de ceux qui travaillent « au moins 2 dimanches » exercent dans les secteurs de la boulangerie, de l’agriculture, des hôtels-cafés-restaurants, des loisirs, des transports et du commerce de détail. 81% des patrons de boulangerie ou pâtisserie ont travaillé « au moins 2 dimanches » et 83% des patrons bouchers et charcutiers. Ce sont aussi 68% des patrons d’hôtel, 59% de ceux de la restauration. Les petits détaillants en alimentation sont 49% à avoir ouvert « au moins 2 dimanches », de même que 46% des détaillants spécialisés dans l’ameublement, la presse et le tabac, la vente des fleurs, l’équipement de la personne et les biens culturels. Pour les transports, les conducteurs de taxi, ambulanciers et autres artisans des transports sont 35% à travailler « au moins 2 dimanches » et 23% un seul. Chez les professionnels indépendants de la santé, le travail dominical est surtout très fréquent pour les infirmiers libéraux (89% dont 68% au moins 2 dimanches) ; les autres professionnels de santé, médecins libéraux, dentistes libéraux, kinésithérapeutes sont 13% à avoir travaillé un dimanche et 8% « au moins 2 dimanches ». Les salariés qui assurent la protection et la sécurité des personnes et des biens sont parmi ceux qui sont le plus appelés à exercer leur activité le dimanche. Sur 4 semaines, 54% sont concernés par le travail dominical et 35% travaillent « au moins deux dimanches » Les professions de la santé et du médico-social : 45% ont travaillé au moins un dimanche par mois dont 31% « au moins 2 dimanches » et 14% un seul. Dans les cafés-hôtels-restaurants, 49% des salariés travaillent le dimanche, plus particulièrement les employés de réception dans l’hôtellerie (73%), les serveurs (51%) et les cuisiniers et commis de cuisine (44%). Dans le commerce, les boulangers et pâtissiers sont les plus sollicités : 48% travaillent « au moins 2 dimanches » par mois ainsi que 32% des vendeurs en produits alimentaires. Dans le commerce non alimentaire, 10% ont travaillé « au moins deux dimanches » et seulement 5% un seul. Les employés du commerce de fleurs, de tabac-presse et de biens culturels travaillent davantage le dimanche (respectivement 39%, 21% et 20% au moins un dimanche) 36% des contrôleurs des transports et 58% des hôtesses de l’air et stewards travaillent « au moins deux dimanches », mais seulement 22% des conducteurs de véhicules de transport en commun. 42% des pompistes et gérants salariés de station-service assurent leur activité « au moins 2 dimanches ». Les jeunes (22% contre 19 pour l’ensemble des salariés) et les femmes (55% contre 50) travaillent plus souvent le dimanche |