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- L’expérience de travail salariée au cours de ses études : seuls 18% déclarent n’avoir jamais eu de job de vacances ou de « petit boulot », ni de contrat salarié en cours d’année universitaire ; 78% ont travaillé de façon ponctuelle, alors que 22% ont occupé un emploi de façon plus régulière (au moins 8 heures par semaine), notamment pour financer leurs études ; les diplômés de L3, master et doctorat sont particulièrement concernés (de 29% à 44%) ; moins de la moitié des emplois réguliers sont en lien avec le domaine d’études mais cette part tend à s’élever avec le niveau de sortie (de 25% pour les sortants sans diplôme à 56% pour les diplômés d’écoles de niveau bac+5). D’après les jeunes concernés, l’apport de cet emploi a trait en priorité à «une meilleure connaissance du milieu professionnel et du monde de l’entreprise» (78%), et/ou «à une meilleure capacité à s’organiser» (72%) ; pour près de la moitié cet emploi a eu une influence sur leur projet professionnel ; enfin, 60% des emplois réguliers ont été conservés à la sortie, et ce pour quasiment chaque niveau de diplôme. -77% des sortants de l’enseignement supérieur (hors docteurs) ont bénéficié d’au moins une des aides proposées pour les accompagner dans leur insertion professionnelle, l’année de la sortie du système éducatif. Il s’agit des aides pour trouver un stage (41%), pour connaître les débouchés professionnels (39%), pour réaliser son CV (37%), pour contacter les entreprises (32%), pour la construction du projet professionnel (29%). De 73 à 90% ont considéré ces aides utiles, notamment les aides pour identifier leurs compétences, construire leur projet professionnel et connaître les débouchés professionnels ; une partie de la transmission des informations concernant les perspectives d’emploi futures est assurée par les enseignants (85% des bénéficiaires), dans le cadre de TD ou ateliers dédiés (62%), dans des manifestations ad hoc (42%) et/ou par l’intermédiaire de ses services d’orientation et d’insertion (48%) ; en revanche, l’utilité de l’aide pour contacter les entreprises et la sensibilisation à l’entrepreneuriat est moins avérée. Les 3 premières années après la sortie d’études -Pour 54%, un accès immédiat et durable à l’emploi : sur les 45 mois observés, ils ont passé en moyenne 33 mois en emploi, le temps d’accès au premier emploi étant inférieur à un mois ; la moitié ont connu une seule séquence d’emploi et 31% deux. 90% des diplômés de bac+2/3 en santé et 70% des jeunes ayant comme plus haut diplôme un M1 sciences, un doctorat de math/physique, sciences de l’ingénieur, informatique et électronique et santé se classent dans cette trajectoire ; à contrario, les jeunes sortis sans diplôme sont 40%, tout comme les sortants diplômés de L3 lettres, langues art ou les M2 en sciences de la terre, de l’univers, de l’espace et physique -Pour 16%, un accès à l’emploi moins immédiat : en janvier 2011, 37% sont au chômage ; cette proportion décroît progressivement jusqu’en juillet 2012 ; ils ont été en moyenne moins de 28 mois en emploi ; il a fallu 4 mois pour accéder au 1er emploi et un chômage de 5 mois. 20% des diplômés de bac+2/3 du social, de licence professionnelle et de M2 universitaire ont suivi ce type de trajectoire, et 25% des diplômés des grandes écoles - 9% ont un accès progressif à l’emploi après un temps de chômage ou d’inactivité durant les 2 premières années de vie active ; les jeunes présents dans cette trajectoire ont mis 10 mois pour accéder à leur premier emploi et 4 mois d’inactivité ; 40% n’ont connu qu’une seule séquence d’emploi. - 7% sortie d’emploi vers chômage ou inactivité : des jeunes issus de tous les niveaux de formation mais plus de sans diplôme, ou de diplômés BTS industriels, tertiaires, en lettres, langues, art de niveau M2 et doctorat - 6% chômage ou inactivité durable : plus de sans diplôme (10 %), ou de L3 universitaire en lettres, langues, arts. - 8% reprises d’études ou de formations : 17% des diplômés de L3 universitaire notamment dans les spécialités droit, économie, gestion, AES et lettres, langues, arts En résumé (un tableau beaucoup plus détaille figure dans le document):
Le positionnement dans le monde du travail est en 2013 le suivant :
36% sont des cadres, 40% des professions intermédiaires, 9% des employés ou ouvriers qualifiés et 15% des employés et ouvriers non qualifiés. Parmi les jeunes sortis sans diplôme des filières générales universitaires, le taux de chômage à 3 ans est largement plus faible pour les jeunes titulaires d’un baccalauréat général (majoritaire) plutôt que d’un baccalauréat technologique ou, surtout, d’un baccalauréat professionnel. Une fois en emploi, ces différences tendent à s’estomper voire à s’inverser ; Parmi les jeunes ayant échoué en BTS/DUT, ceux avec un baccalauréat professionnel arrivent relativement mieux à tirer leur épingle du jeu en matière d’insertion. Focus sur quelques professions pour lesquelles le profil des débutants recrutés a changé : - La famille professionnelle des vendeurs connaît un accroissement de 32% de ses effectifs entre 2004 et 2010, alors que le nombre de jeunes en emploi s’est réduit de 10% dans l’ensemble ; 48% des jeunes travaillent comme vendeurs trois ans après leurs études. - Les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie : une famille professionnelle dont les effectifs de débutants ont doublé, recrutant toujours à des niveaux d’études très élevés ; la proportion de ces emplois dévolue aux sortants d’écoles d’ingénieurs se réduit passant de 54% des postes pour la génération 2004 à 43% pour la génération 2010. - Les métiers de la banque ou des assurances ont connu une diminution entre les deux cohortes de sortants (16 400 jeunes de la génération 2004 contre 11 500 pour la génération 2010, baisse de 33%) ; ce recul concerne tous les échelons, mais il est particulièrement marqué au niveau intermédiaire des techniciens. |