Résumé du Père Emmanuel








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« Des fils, voilà ce que donne le Seigneur ; une récompense, que le fruit des entrailles » (Ps 127126, 3) : la famille sanctuaire de la vie

92. La responsabilité déterminante de la famille résulte de sa nature même de communauté de vie et d'amour, fondée sur le mariage et de sa mission de « garder, de révéler et de communiquer l'amour ». Il s'agit de l'amour de Dieu, dont les parents sont les coopérateurs dans la transmission de la vie et dans l'éducation, suivant le projet du Père. Dans la famille, chacun est reconnu et honoré parce qu'il est une personne, et, si quelqu'un a davantage de besoins, l'attention se fait plus intense. Dans ce sanctuaire, la vie est accueillie et protégée, elle se développe suivant les exigences d'une croissance humaine authentique. Les époux sont appelés à transmettre la vie, en se fondant sur une conscience renouvelée du sens de la génération qui manifeste le fait que la vie humaine est un don reçu pour être à son tour donné. Les parents se rendent compte que l'enfant, « fruit de leur don réciproque d'amour est un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! ». Ils remplissent leurs tâches éducatives par la parole, l'exemple, les choix quotidiens et leurs gestes ; ils initient leurs enfants à la liberté et ils cultivent en eux le respect d'autrui, le sens de la justice, l'accueil bienveillant, le dialogue, le service généreux et les autres valeurs qui aident à vivre la vie comme un don. Les parents chrétiens doivent soutenir la foi de leurs enfants et les aider à répondre à la vocation reçue de Dieu. Les parents doivent aussi leur enseigner le vrai sens de la souffrance et de la mort, et en témoigner auprès d'eux : ils s’efforceront d’être attentifs à ceux qui souffrent autour d’eux, de les assister et de partager avec eux.

93. La famille par la prière quotidienne, personnelle et familiale loue et remercie le Seigneur pour le don de la vie, et elle invoque lumière et force pour affronter les difficultés et les souffrances. Son existence quotidienne, si elle est faite d'amour et de don de soi, célèbre l’Evangile de la vie. L'amour paternel et maternel sait aller au-delà des liens de la chair et du sang et accueillir aussi des enfants d'autres familles, leur apportant tout ce qui leur est nécessaire pour vivre et s'épanouir pleinement. Parmi les formes d'adoption, l'adoption à distance

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(parrainage) mérite d'être proposée, de préférence dans les cas où l'abandon a pour seul motif les conditions de grande pauvreté de la famille. Ce mode d'adoption permet en effet d'offrir aux parents l'aide nécessaire pour entretenir et pour éduquer leurs enfants, dans leur milieu naturel. Comprise comme « la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun », la solidarité demande à être pratiquée également dans des modes de participation à la vie sociale et politique. Par conséquent, les familles, spécialement par leur participation à des associations, s’efforcent d’obtenir que les lois et les institutions de l'Etat soutiennent le droit à la vie.

94. Dans certaines cultures, la personne plus avancée en âge demeure intégrée dans la famille, mais dans d'autres cultures, elle est abandonnée à elle-même. La marginalisation ou même le rejet des personnes âgées sont intolérables. Leur présence en famille, ou du moins proche d’elle, crée un climat d'échange mutuel entre les différentes générations. Il importe donc que les vieux parents puissent trouver chez leurs enfants l'accueil et la solidarité qu'ils ont eux-mêmes pratiqués envers eux. Mais la personne âgée, grâce au riche patrimoine d'expérience acquise au long des années, peut aussi transmettre la sagesse, rendre témoignage de l'espérance et de la charité. Pour que la famille puisse répondre à sa vocation de « sanctuaire de la vie », elle doit être aidée. Les sociétés et les Etats doivent assurer tout le soutien nécessaire, y compris sur le plan économique, pour que les familles puissent faire face à leurs problèmes de la manière la plus humaine. Pour sa part, l'Eglise doit promouvoir inlassablement une pastorale familiale capable d'amener chaque famille à redécouvrir sa mission à l'égard de l'Evangile de la vie et de la vivre avec courage et joie.

« Conduisez-vous en enfants de lumière » (Ep 5, 8) : réaliser un tournant culturel

95. Une nouvelle culture de la vie sera en mesure d'aborder et de résoudre les problèmes posés aujourd'hui au sujet de la vie de l'homme; elle sera nouvelle parce qu’adoptée avec une conviction forte et active par tous les chrétiens ; nouvelle, parce qu'elle sera capable de susciter un débat culturel sérieux et courageux avec tous. L'urgence de ce tournant culturel tient à la situation actuelle, mais elle provient surtout de la mission d'évangélisation qui est celle de l'Eglise. En effet, l'Evangile vise à « transformer du dedans, à rendre neuve l'humanité elle-même » ; il est destiné à imprégner toutes les cultures et à les

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animer de l'intérieur, afin qu'elles expriment la vérité sur l'homme et sur sa vie, à commencer par les communautés chrétiennes. Les croyants dissocient souvent la foi chrétienne et ses exigences éthiques à l'égard de la vie, en arrivant ainsi à certains comportements inacceptables. Il faut alors nous interroger, avec beaucoup de lucidité et de courage, sur la nature de la culture de la vie répandue aujourd'hui parmi les chrétiens, les familles, les groupes et les communautés de nos diocèses. Nous devons déterminer les actes à accomplir pour servir la vie dans la plénitude de sa vérité. En même temps, il nous faut conduire un débat sérieux et approfondi avec tous, y compris avec les non-croyants, sur les problèmes fondamentaux de la vie humaine.

96. La conscience morale doit être formée au sujet de la valeur inviolable de toute vie humaine. La vie et la liberté sont des biens indissociables : quand l'un de ces biens est lésé, l'autre finit par l'être aussi. Il n'y a pas de liberté véritable là où la vie n'est pas accueillie ni aimée ; et il n'y a pas de vie en plénitude sinon dans la liberté. Ces deux réalités ont enfin un point de référence qui les relie indissolublement : la vocation à l'amour. Cet amour, comme don total de soi, représente le sens le plus authentique de la vie et de la liberté de la personne. Pour la formation de la conscience, la redécouverte du lien constitutif qui unit la liberté à la vérité est déterminante. Séparer radicalement la liberté de la vérité empêche d'établir les droits de la personne sur une base rationnelle solide et ouvre dans la société la voie au risque de l'arbitraire des individus ou au totalitarisme des pouvoirs publics. C'est seulement en acceptant sa dépendance première dans l'être que l'homme peut réaliser la plénitude de sa vie et de sa liberté, et respecter la vie et la liberté de chaque personne. « Au centre de toute culture se trouve l'attitude que l'homme prend devant le mystère de Dieu ».

97. L'action éducative fait grandir l’homme lié par de justes relations avec les personnes, dans le respect de la vérité et de la vie. Les jeunes doivent être formés pour comprendre et vivre la sexualité, l'amour et toute l'existence, en en reconnaissant le sens réel et l'étroite interdépendance. La sexualité « manifeste sa signification intime en portant au don de soi dans l'amour ». Sa banalisation est un des principaux facteurs du mépris pour la vie naissante : seul un amour véritable sait préserver la vie. A tous, surtout aux adolescents et aux jeunes, doit être proposée une authentique éducation à la sexualité et à l'amour comprenant la formation à la chasteté, vertu qui favorise la

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maturité de la personne et la rend capable de respecter le sens « sponsal » du corps. Les époux doivent recevoir une formation à la procréation responsable de telle sorte qu’ils se soumettent à l'appel du Seigneur et agissent en interprètes fidèles de sa volonté : il en est ainsi quand ils ouvrent généreusement leur famille à de nouvelles vies, demeurant de toute manière dans une attitude d'accueil à l'égard de la vie, même lorsque, pour des motifs sérieux et dans le respect de la loi morale, les époux choisissent d'éviter une nouvelle grossesse, temporairement ou pour un temps indéterminé. La loi morale les oblige en tout cas à maîtriser leurs instincts et leurs passions et à respecter les lois biologiques inscrites dans leurs personnes. Cette attitude rend légitime, pour aider l'exercice de la responsabilité dans la procréation, le recours aux méthodes naturelles de régulation de la fertilité : elles offrent des possibilités concrètes pour des choix qui soient en harmonie avec les valeurs morales. Une observation honnête des résultats obtenus devrait convaincre les époux, le personnel de santé et les services sociaux de l'importance d'une formation adéquate dans ce domaine. L'Eglise est reconnaissante envers ceux qui s'engagent dans la diffusion de ces méthodes, en développant aussi l'éducation aux valeurs morales que suppose leur emploi. La démarche éducative doit considérer aussi que la souffrance et la mort ont un sens et une valeur, si elles sont vécues en rapport étroit avec l'amour reçu et donné. Chaque année est célébrée la Journée mondiale des Malades, soulignant le caractère salvifique de l'offrande de la souffrance qui, si elle est unie à l’amour du Christ, a une valeur rédemptrice.

98. Un nouveau style de vie doit privilégier comme fondement des choix concrets, aux niveaux de la personne, de la famille et des nations la primauté de l'être sur l'avoir et de la personne sur les choses. Ce mode de vie renouvelé doit susciter l'intérêt envers autrui et son accueil. La mission des enseignants et des éducateurs, avec les parents, est de former les jeunes à une liberté véritable, de les aider à garder en eux-mêmes, à répandre autour d'eux des idéaux de vie authentiques, et à grandir dans le respect et dans le service de toute personne. Les intellectuels catholiques sont appelés à se rendre activement présents dans les lieux où s'élabore la culture, dans le monde de l'école et de l'université, dans les milieux de la recherche scientifique et technique... Nourrissant leur inspiration et leur action à la pure sève de l'Evangile, ils doivent s'employer à favoriser une nouvelle culture de la vie, par la production de contributions sérieuses, bien informées et susceptibles 47

de s'imposer par leur valeur à l'attention et au respect de tous. Aussi le pape a-t-il institué l'Académie pontificale pour la Vie, dans le but « d'étudier, d'informer et de donner une formation en ce qui concerne les problèmes de la biomédecine et du droit, relatifs à la promotion et à la défense de la vie, surtout dans le rapport direct qu'ils entretiennent avec la morale chrétienne et les directives du Magistère de l'Eglise ». Les Universités fourniront aussi un apport spécifique, les Universités catholiques en particulier, de même que les Centres de bioéthique. Les divers acteurs des moyens de communication sociale ont la grave responsabilité de faire en sorte que les messages transmis contribuent à la culture de la vie. Ils doivent présenter des exemples de vie élevés, donner une place à des témoignages positifs d'amour pour l'homme, proposer les valeurs de la sexualité et de l'amour avec un grand respect, sans se complaire dans ce qui avilit la dignité de l'homme. Dans la lecture de la réalité, ils doivent refuser de mettre en relief ce qui peut susciter l'indifférence, le mépris ou le refus de la vie.

99. Il revient aux femmes de promouvoir un « nouveau féminisme » qui sache reconnaître et exprimer le vrai génie féminin dans la vie en société. Le pape leur adresse cet appel pressant : « Réconciliez les hommes avec la vie ». Ils les appellent à témoigner du sens de l'amour authentique, du don de soi et de l'accueil de l'autre qui se réalisent spécifiquement dans la relation conjugale, mais qui doivent animer toute autre relation interpersonnelle. L'expérience de la maternité renforce en elles une sensibilité aiguë pour la personne de l'autre et, en même temps, leur confère une tâche particulière. En effet, la mère accueille et porte en elle un autre, elle lui permet de grandir en elle, lui donne la place qui lui revient en respectant son altérité. Ainsi, la femme perçoit et enseigne que les relations humaines sont authentiques si elles s'ouvrent à l'accueil de la personne, reconnue et aimée comme telle. A vous, femmes qui avez eu recours à l'avortement, l'Eglise sait combien de conditionnements ont pesé sur votre décision. Il est probable que la blessure de votre âme n'est pas encore refermée. Ne renoncez pas à l'espérance. Si vous ne l'avez pas encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir et recevez du Père son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. A ce même Père miséricordieux, vous pouvez confier votre enfant. Conseillées par des personnes amies compétentes, vous pourrez faire partie des défenseurs du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par

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la naissance de nouvelles créatures et exercé par l'attention envers les autres, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l'homme.

100. L'Evangile de la vie donne des fruits en abondance. Certes, la disproportion est énorme entre les moyens considérables de la « culture de la mort » et les moyens de la « culture de la vie et de l'amour ». Mais nous pouvons compter sur l'aide de Dieu, à qui rien n'est impossible. Ayant cette certitude et animé par une sollicitude inquiète pour le sort de chaque être humain, le pape répète à tous ce qu’il a dit aux familles : une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s'élève vers Dieu ! Jésus nous a montré que la prière et le jeûne sont les armes les plus efficaces contre les forces du mal et nous a appris que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière. Retrouvons l'humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force de Dieu fasse tomber les murs de mensonges qui cachent aux yeux d’un grand nombre la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu'elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l'amour.

« Tout ceci, nous vous l'écrivons pour que notre joie soit complète » (1 Jn 1, 4) : l'Evangile de la vie est pour la cité des hommes

101. L'Evangile de la vie nous est donné comme un bien à communiquer à tous, afin que les hommes soient en communion avec nous et avec la Sainte Trinité. Même si la défense de la vie reçoit de la foi une lumière et une force extraordinaires, elle appartient à toute conscience humaine qui aspire à la vérité et qui est attentive au sort de l'humanité. Quand l'Église déclare que le respect inconditionnel du droit à la vie de toute personne innocente est un des piliers sur lesquels repose toute société civile, elle désire seulement promouvoir un Etat humain. Agir en faveur de la vie, c'est contribuer au renouveau de la société par la réalisation du bien commun. Seul le respect de la vie peut fonder et garantir les biens les plus précieux et les plus nécessaires de la société, comme la démocratie et la paix. Il ne peut y avoir une vraie paix si l'on ne défend pas et si l'on ne soutient pas la vie.


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CONCLUSION
102. « La Vie s'est manifestée » dans le Christ. Dans le mystère de sa naissance, s'accomplit la rencontre de Dieu avec l'homme et le Fils de Dieu commence son chemin sur la terre, qui culminera dans le don de sa vie sur la Croix : Il deviendra pour l'humanité principe de vie nouvelle. La Vierge Mère accueille la Vie au nom de tous et pour le bien de tous. Le consentement de Marie et sa maternité se trouvent à la source du mystère de la vie que le Christ a donné aux hommes. Par son accueil et sa sollicitude pour la vie du Verbe fait chair, la condamnation à la mort éternelle a été épargnée à l'homme. C'est pourquoi Marie, comme l'Eglise dont elle est la figure, est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Elle est vraiment la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes ; et en l'enfantant, elle a en quelque sorte régénéré ceux qui allaient en vivre. En contemplant la maternité de Marie, l'Eglise découvre le sens de sa maternité et la manière dont elle est appelée à l'exprimer. Et l'expérience maternelle de l'Eglise l’aide à comprendre que la maternité de Marie, est le modèle incomparable de l'accueil de la vie et de la sollicitude pour la vie.

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme enveloppée de soleil la lune sous ses pieds et douze étoiles couronnant sa tête » (Ap 12, 1) : la maternité de Marie et de l'Eglise

103. L'Eglise, qui reconnaît en ce signe une image de son mystère, constitue sur la terre « le germe et le commencement » du Royaume. L'Eglise voit la réalisation complète et exemplaire de ce mystère en Marie qui est la Femme glorieuse en qui le dessein de Dieu s’est accompli. L'Eglise est aussi consciente de porter en elle le Sauveur et de le donner aux hommes. Sa mission a été rendue possible par la maternité de Marie qui a conçu et mis au monde Jésus. Marie est Mère de Dieu ; dans sa maternité est suprêmement exaltée la vocation à la maternité inscrite par Dieu en toute femme. Ainsi Marie est le modèle pour l'Eglise, mère des croyants et des « vivants ». L’Eglise sait que sa maternité spirituelle se réalise dans la tension constante avec les forces du mal, opposant leur résistance au Christ. Marie a dû vivre sa maternité sous le signe de la souffrance : « Cet enfant doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même une épée te transpercera l’âme». Dans les paroles de Syméon à Marie se trouve exprimé synthétiquement le refus opposé à Jésus et à Marie avec lui, qui

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culminera sur le Calvaire. Marie participe au don de son Fils. Le «oui»

de l'Annonciation mûrit à l’Heure de la Croix, quand elle commence à accueillir et enfanter comme fils tout homme devenu disciple, reportant sur lui l'amour rédempteur du Fils.
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