Centre rhone –alpes d’ingenerie sociale solidaire & territoriale








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Gerard CLEMENT Page du 1er AU 5 NOVEMBRE 2016 3354.doc14/05/2017


CENTRE RHONE –ALPES D’INGENERIE SOCIALE SOLIDAIRE & TERRITORIALE



REVUE DE PRESSE

Du 1ER AU 5 NOVEMBRE 2016



  • Panorama de l’enseignement supérieur

  • La fin du droit de grève ?

  • Génération Z : vers une autonomie existentielle

  • Qui sont vraiment les enfants du millénaire ?

  • Revenu de base universel: le paradis n’est pas sur terre

  • Le registre des trusts et la vie privée

  • Les Scop, ces petites boîtes qui montent, qui montent...

  • Simplification : 30 nouvelles mesures pour les particuliers

  • Radicalisation : "Nous sommes encore loin d'avoir bâti un réseau décentralisé de prise en charge"

  • Une croissance modérée mais régulière de l'activité

  • Des territoires inégaux face à la précarité

  • Internet et la radicalisation des jeunes : prévenir, agir et vivre ensemble » -Lundi 31 octobre 2016 à Québec

  • Compte pénibilité : le patronat accusé de jouer la montre

Panorama de l’enseignement supérieur

samedi 29 octobre 2016

La rentrée universitaire connaît à nouveau cette année un essor du nombre d’étudiants.

Les chiffres de la rentrée 2016 : une rentrée chargée

Nombre d’étudiants (prévision) : 2 596 800. Jeunes femmes : 55 %.

Évolution : +45 600 étudiants (+1,8 %) / 2015 

Et : +2,4 % nouveaux inscrits en 1ère année.

Nombre d’étudiants dans les universités : 1 668 100, soit 64 % des étudiants

  • Dont : 117 800 en IUT 1 550 300 dans les autres filières universitaires (+32 400, soit +2,1 %) 330 000 étudiants en master
    75 000 doctorants dont 40 % de doctorants étrangers et 14 500 docteurs diplômés par an.

Les étudiants hors l’université :

  • 88 300 en classes préparatoires

  • 268 000 en BTS

  • 572 400 dans les autres établissements publics (78,9 % des dépenses) et privés (21,1 %), dont les écoles.

Enseignants : 110 000.

Budget 2017 pour l’enseignement supérieur et la recherche : 23,85 Mds € (+0,850 Mds €),

Soit une dépense de 15 820 US D (14 103 €) par étudiant en France, un peu plus que la moyenne des pays de l’OCDE (15 200 US D), mais très inégalement répartie entre étudiants des universités et des écoles.

Les difficultés de l’enseignement supérieur français à cette rentrée

- Des difficultés d’accueil : héritage et causes démographiques

Le nombre d’étudiants de l’enseignement supérieur français a été multiplié par 8 en 50 ans. On retrouve ces difficultés tant dans l’accueil des nouveaux étudiants dans le cursus qu’ils souhaitent, par manque de places que dans les m2 disponibles pour les cours, accentuée par l’augmentation de leur nombre. On s’entasse de plus en plus dans les amphis !

Aussi le système d’orientation pêche-t-il, avec une inégalité des chances de se former dans les études qu’on souhaite. Un étudiant sur 4 n’est pas admis dans son premier choix.

De plus, le nombre d’enseignants ne croit pas à la même vitesse que celui des étudiants : si 1 000 postes ont été créés depuis 2012, les universités ne les ont pas forcément ouverts en raison de la forte tension de leur budget.

- Des étudiants d’horizons de plus en plus divers

Le recrutement étudiant provient de jeunes au parcours et aux milieux variés. Plus d’1/3 sont aidés par des bourses. Près d’1 étudiant sur 2 travaille pendant ses études (jobs salariés et stages en cours d’année universitaire), dont 1 étudiant sur 5 pour un emploi au moins à mi-temps, avec un risque plus grand de décrochage malgré une forte motivation pour leurs études.

Ils proviennent aussi de baccalauréats de plus en plus différents, avec une forte augmentation de la demande d’enseignement supérieur des bacheliers professionnels dont 2/3 accèdent à une STS, mais dont 28 % se retrouvent en université sans y être préparés par leur bac.

Il y a donc en université de nombreux abandons, réorientations, parfois suivis d’une reprise d’études (près d’1/3 des non diplômés et 16 % des diplômés reprennent des études dans les 3 ans).

- Une forte augmentation des attentes de professionnalisation

Si traditionnellement les cursus professionnalisants se trouvaient dans les écoles d’ingénieurs et de commerce et management, ce type d’attentes est maintenant fort vis-à-vis de l’université. Les cursus professionnalisants universitaires se sont multipliés (licences et masters professionnels surtout), assortis d’un développement de l’alternance, y compris l’apprentissage. Ils sont sélectifs, en fonction des places ouvertes et en lien avec les possibilités d’emplois dans la spécialité.

Le positionnement de l’enseignement supérieur français dans l’Ocde

Les indicateurs de l’OCDE permettent d’analyser les performances des systèmes d’éducation dans les 35 pays membres, ainsi que dans un certain nombre de pays partenaires.

 En 2015 en France, 45 % de sa population (25-34 ans) est diplômée du supérieur, pour respectivement 42 % dans l’Ocde et 40 % dans les pays européens.

Dont :

  • Une proportion de titulaires d’un diplôme de cycle court beaucoup plus élevée en France (15 % pour les 25-64 ans) que dans l’OCDE (8 %).

  • Un taux de réussite en licence comparable à celui de la moyenne OCDE : 43 % sont titulaires d’un diplôme de licence ou équivalent 3 ans plus tard (durée théorique du programme), chiffre légèrement supérieur à la moyenne des pays qui ont participé à l’enquête de l’OCDE (41 %). Parmi ceux qui sont entrés en licence, 8 % ont changé de parcours et ont été diplômés d’un bac + 2.

  • Une proportion de titulaires d’un doctorat au niveau de la moyenne de l’OCDE et de l’UE-22 (membres à la fois de l’UE et de l’Ocde) pour les 25-64 ans et les 25-34 ans.

  • Une formation tout au long de la vie en retard pour les diplômés du supérieur : 51 % des 25-64 ans ont participé à des actions de formation continue, contre 62 % dans l’Ocde.

- Une attractivité importante, sans être une politique organisée, ni aux premières places (par rapport au Royaume-Uni notamment). En France, en 2016, un étudiant sur huit est de nationalité étrangère, presque deux fois plus qu’en 2000, d’origines plus diversifiées. Beaucoup viennent d’Afrique (42 %), mais de plus en plus d’étudiants asiatiques viennent étudier en France, aussi nombreux que les Européens (24 % dans chaque cas). Les trois quarts d’entre eux vont dans les universités, contre 60 % des étudiants français. Les écoles de commerce attirent de plus en plus d’étudiants étrangers (16 %), pas les classes préparatoires qui n’en accueillent que 3 %. L’enseignement supérieur s’exporte aussi avec 140 implantations à l’étranger, 600 programmes proposés, 138 à distance, 37 000 étudiants inscrits (31 151 sur place, 5 668 à distance). Mais, selon la Cour des comptes, ce réseau est déséquilibré géographiquement et encore fragile.

Les principaux acteurs français

Étudiants à l’étranger

Étudiants étrangers inscrits en France

Universités

10 000

218 000

Écoles d’ingénieurs

7 000

19 000

Écoles de commerce

3 000

20 000

- De fortes inégalités persistantes

Un exemple : un écart de plus de 10 points dans le taux de réussite en licence entre étudiants ayant au moins un parent diplômé de l’enseignement supérieur et ceux dont les parents n’ont pas de bac ou équivalent.

L’Ocde insiste elle-même sur le caractère particulièrement inégalitaire de l’accès à l’enseignement supérieur en France, en fonction des milieux sociaux et culturels : « un individu est 4,5 fois plus susceptible de suivre des études supérieures si l’un de ses parents est diplômé de l’enseignement supérieur que si ses deux parents ont un niveau de formation inférieur au deuxième cycle du secondaire ». Et « le milieu socio-économique est la variable ayant la plus forte incidence sur le décrochage des étudiants, prédominant sur tous les autres facteurs tels que l’origine ethnique et le sexe ».

Pour cette organisation internationale, ces inégalités sont en fait le résultat « d’une accumulation d’inégalités durant les étapes antérieures de la scolarité, depuis la petite enfance jusqu’à l’enseignement secondaire ». Et selon le milieu social et culturel, les études poursuivies ne sont pas de même nature : les écoles Normale Sup sont celles qui ont le recrutement de jeunes dont les parents sont les plus diplômés, alors que les STS et les écoles paramédicales et sociales comptent un plus fort pourcentage d’enfants d’ouvriers et employés, 15 à 20 % pour chaque catégorie dans chacune de ces formations. La vraie gageure pour l’enseignement supérieur français !
La fin du droit de grève ?

samedi 29 octobre 2016

C’est tout au moins l’interrogation qui est posée dans une étude internationale auprès de syndicats ou d’experts en droit social de 69 pays. Ce travail a été réalisée par Edlira Xhafa [1]et publiée par la Friedrich-Ebert-Stiftung, un organisme social-démocrate allemand. Cette étude a particulièrement porté sur les évolutions de ces cinq dernières années à la suite des tentatives de remise en cause du droit international à l’OIT par les employeurs en 2012. L’objectif était d’identifier des niveaux de violations dans les pratiques et les cadres légaux allant au-delà des limites fixées par l’OIT.

Dans les 21 nouveaux pays qui ont apporté de telles restrictions au cours de ces cinq dernières années, on peut trouver quelques pays africains, d’Asie ou d’Amérique du Sud mais aussi quelques grands pays tels que l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Canada, ou d’Europe l’Espagne, l’Estonie, l’Italie et la Turquie.

Les raisons invoquées par les États ou les employeurs sont l’ordre et la sécurité publique, la menace terroriste, l’intérêt national ou la crise économique. Au-delà des législations et jurisprudences, l’exercice effectif du droit de grève serait mis à mal par la précarité de l’emploi, les licenciements abusifs ou encore le recours aux travailleurs remplaçant les grévistes.

Le rapport met en avant cinq types d’actions ou de pressions qui portent atteinte au droit de grève :

1/ L’exclusion légale de catégories de travailleurs du droit de grève. Ainsi, peuvent se voir interdits du droit de grève des travailleurs des services publics (services jugés essentiels, fonctionnaires) ou dans des implantations stratégiques. On assiste aussi au développement des violations abusives selon l’OIT de la détermination du service minimum.

2/ L’exigence de conditions abusives pour appliquer le droit de grève. Les procédures inscrites dans certains pays sont devenues complexes et longues notamment celles qui concernent de vote de la grève. Cela se traduit concrètement par des renoncements au recours à la grève soit à des grèves jugées illégales.

3/ Les suspensions d’une grève ou les déclarations d’illégalité par les pouvoirs publics.

4/ Les sanctions abusives contre les grévistes ou les organisations syndicales.

5/ Les discours publics favorables aux restrictions invoquant la compétitivité, l’accès au marché ou la crise financière.

Si les tentatives d’atteintes au droit de grève ne sont pas nouvelles, le rapport souligne qu’aujourd’hui il est devenu un « droit précaire ». Elles ont tendance à toucher de plus en plus de pays au point d’en faire un droit virtuellement impossible à utiliser. Il faut, par ailleurs, resituer cette évolution dans le cadre plus vaste d’une tendance sécuritaire se traduisant par une certaine remise en cause des droits fondamentaux.

En conclusion le rapport craint que ces évolutions n’affaiblissent la jurisprudence « OIT » et menacent « de priver les travailleurs du peu d’instruments dont ils disposent pour faire face aux violations du droit international ».

S’il est permis de prendre quelques distances avec la tonalité quelque peu catastrophiste de ce rapport, il n’en reste pas moins qu’il met l’accent sur une tendance à la remise en cause du droit de grève, qui, s’il est loin d’être le seul, reste un moyen pour les travailleurs de faire entendre leur voix.
Génération Z : vers une autonomie existentielle

 Par Gaspard Koenig  |  25/10/2016, 6:00  |  633  mots

Tu es homme, tu es toi, mais tu ne te suffis pas. Tu appartiens à ta famille, à ton clan, à ton parti, à ta religion, à ta nation. Il te faut la division du travail pour te nourrir, l'armée pour te protéger, la culture pour t'éduquer, une divinité pour te donner une raison d'être."

Lire aussi : Qui sont vraiment les enfants du millénaire ?

Or, voilà que la révolution digitale est en passe de briser cette fatalité. Elle veut faire de l'homme ce Dieu qui n'a besoin que de lui-même. Qui est à lui-même son propre créateur. C'est en ce sens que la nouvelle génération, celle des digital natives, cherche à faire advenir une forme d'autonomie radicale.

Autonomie(s)

Autonomie professionnelle bien sûr. Certaines analyses prédisent 40 % de freelancers parmi les travailleurs américains d'ici 2020. Sondage après sondage, les moins de 25 ans se déclarent tentés par l'entrepreneuriat. La tendance est à la disparition progressive du salariat, chacun définissant pour lui-même sa propre identité professionnelle, à la confluence de plusieurs activités.

Autonomie économique et monétaire. Le succès des cryptomonnaies nous permettra-t-il un jour d'effectuer nos échanges sans nous soumettre à l'arbitraire des banques centrales ? L'espoir est là. Le bitcoin compte déjà entre trois et cinq millions d'utilisateurs. Plus largement, la technique de la blockchain est expérimentée pour créer des contrats fondamentaux, comme le cadastre (au Honduras ou au Ghana). On pourra créer sa monnaie et, en un sens, son système de lois.

Autonomie politique. Les discussions fiévreuses sur la démocratie liquide, d'Occupy Wall Street au Parti Pirate en passant par les expérimentations menées par Google à son siège de Moutain View, présagent d'un renouvellement total des formes politiques, abolissant la fonction de représentant comme la nécessité des partis, pour constituer un système de délégations multiples où chacun puisse transférer (et retirer) sa voix de manière immédiate.
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