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![]() A.I.S. ASSOCIATION INTERPROFESSIONNELLE DU SARLADAIS
TRAVAUX ISSUS DE LA CONFERENCE DEBAT Du 28 JUIN 2007 PARTICIPANTS :
ANIMATION :
Dans le cadre de ses activités, l’Association Interprofessionnelle du Sarladais, AIS, a organisé le jeudi 28 juin 2007 une conférence débat sur le thème : « Adéquation Emploi-Formation Initiale » Cette démarche prolongeait un travail mené depuis quelques années pour rapprocher à partir d’actions concrètes deux mondes complémentaires, celui de l’Entreprise et celui de l’Education Nationale :
C’est dans cette perspective d’actions communes que se sont retrouvées près de 50 personnes, représentants de l’entreprise et de l’Education pour débattre ensemble de l’équation posée et à résoudre sur l’emploi et la formation initiale. Afin d’aider les participants dans la réflexion et la construction, l’animation du débat a été confiée à Monsieur Jean FIGARELLA, Inspecteur Général Honoraire de l’Education Nationale, Ancien Doyen du Groupe d’Inspection Générale des Sciences et Techniques Industrielles. Grâce aux partages d’expérience et de connaissance entre Monsieur FIGARELLA et l’ensemble des participants, des réponses ont été apportées aux questions de bases fixées par le débat :
Le présent compte rendu a pour objectif de rendre compte de la qualité des échanges entre participants et de contribuer à poser les pierres d’un édifice commun pour le développement des emplois. Dans un premier temps, l’exposé de Monsieur FIGARELLA complété et rédigé après la conférence, permet de définir les bases profondes et durables d’un partenariat efficace entre l’Ecole et les entreprises tout en précisant les caractéristiques de l’adéquation recherchée. Dans un deuxième temps, seront présentées des axes d’amélioration pour conduire des actions futures. Les éléments sont issus directement des échanges ; ils précisent ainsi les attentes et réactions du terrain. Que l’ensemble des participants au débat, chefs d’entreprise ou représentants directs, chefs d’établissement scolaire, chef de travaux et enseignants soient sincèrement remerciés pour leur envie de rendre vivant et adéquat la relation entre l’emploi et la formation initiale. Nos remerciements également à Monsieur FIGARELLA pour sa disponibilité et la passion qu’il a su communiquer tout le long de son intervention. Enfin, au nom de tous, que cet important travail puisse guider les pas de ceux qui orientent et décident. James CHATENOUD Président AIS A - L’adéquation emploi- formation initiale Exposé de Monsieur Jean FIGARELLA – 28 juin 2007 Introduction : Une étude récente de l’Association de la Mécanique Industrielle et des Constructions spéciales (AMICS) dénonce le déficit actuel d’usineurs qualifiés et estime à 180 000 le nombre d’emplois qualifiés à pourvoir d’ici 2015. Cette étude constate des profils inadaptés des candidats à l’emploi dans ces secteurs, l’insuffisance de pratique sur machines-outils, les difficultés à intervenir dans un programme voire à modifier un mode opératoire. Selon la même étude, la question du comportement ou du savoir être devient cruciale et doit constituer un objet de la formation : il importe de bien connaître les exigences et les contraintes de l’entreprise, sa structure, les postes en amont et en aval ; il convient d’avoir un comportement adapté envers les clients ou les fournisseurs et de s’intégrer parfaitement dans une équipe au sein de son entreprise. « L’orientation par défaut vers les métiers de l’industrie et la dévalorisation des emplois manuels se traduisent par un fort déficit de compétences et de motivations » (AMICS). En même temps qu’il convient de recentrer la formation sur des niches d’emploi correspondant à la réalité et à la diversité économique, qu’il s’agisse d’emplois très qualifiés, peu qualifiés, de haut niveau ou de niveau plus modeste, doit se poursuivre l’effort d’élévation du niveau général de qualification. Les pays où la proportion de diplômés de niveau égal ou supérieur au baccalauréat est la plus forte sont ceux qui sont les plus performants en terme de PIB par habitant. En outre, le niveau de formation a des effets à long terme en matière économique, sociale, sanitaire, culturelle. « Tout ne peut se résumer, sans risques considérables, à la recherche d’une impossible, ou sinon très difficile adéquation minutieuse entre l’emploi et la formation » (D. BLOCH, ancien Recteur, ancien président du haut comité éducation-économie). 1ère partie : Comment l’enseignement technique doit prendre en compte les attentes du monde professionnel tout en remplissant sa mission de formation du citoyen ?
Au préalable, il est important de clarifier le sens des mots : on parle souvent de techniques, de technologie, d’enseignement technique, d’enseignement de la technologie. Ces mots recouvrent des réalités différentes. 3 remarques préliminaires : * La technologie est omniprésente dans la société et pourtant elle ne l’est pas dans l’enseignement général mise à part une tentative timide d’introduction de la technologie en collège. * Ce qui caractérise le technique, en tous cas aux yeux de l’opinion, c’est sa mission explicite d’insertion professionnelle. Cette mission masque sa vocation culturelle ou la relègue au second plan. * Une réflexion que m’inspire un écrit, celui de Claude PAIR : « L’instruction générale insiste d’abord sur l’unité, la formation professionnelle assure une différenciation et complète l’identité personnelle. C’est sans doute pourquoi elles ne doivent, moins que jamais, et quelles que soient les difficultés de l’emploi, être séparées ». On peut prolonger cette réflexion en disant que la voie technologique est un exemple de cette coopération où une formation qui n’est pas professionnelle mais qui peut en être une propédeutique se superpose à une formation générale dans laquelle concourent les enseignements généraux et technologiques. Plusieurs dimensions culturelles à la technologie : L’enseignement de la technologie devrait permettre de former des usagers cultivés et responsables.
Ex : les ruptures historiques qu’ont constitué l’irrigation, la céramique, le moteur à combustion interne, la TSF, le microprocesseur, la fission nucléaire, les plastiques, le génie génétique… Ex : l’adaptation permanente des techniques et des produits du fait de l’émergence de nouvelles techniques : l’acier face aux plastiques et composites, le train face à l’avion ou à la voiture, la presse face à la télévision et internet… Ex : le développement de la voiture et ses répercussions sur l’urbanisme et le remodelage des villes… Ex : les biotechnologies et les nouveaux produits de l’agro-alimentaire ou les nouvelles thérapeutiques…. Ex : qui nous touche : les technologies de l’information et de la communication et les nouvelles pratiques d’enseignement. Un autre avantage inhérent à l’enseignement de la technologie, c’est l’approche systémique : l’enseignement technique mobilise des savoirs et savoir faire de plusieurs disciplines et permet d’approcher la notion de système. L’éducation de l’homme moderne demande de développer une vision globale d’un monde complexe et suppose des outils d’analyse et des approches pluridisciplinaires. L’entraînement à l’approche systémique, à la « pensée complexe » (Edgar MORIN) est fondamental en éducation. « Il nous faut pouvoir échapper à l’alternative entre un savoir spécialisé local qui ne voie pas le global et un savoir global qui ne comprend rien au local…..La pensée complexe ….est une pensée qui n’affronte pas seulement les choses qui sont liées ensemble mais aussi l’incertitude et l’aléa ». (Edgar MORIN) L’enseignement technique : Au-delà de la préparation « visible » à des métiers, son but implicite reste la diversification des voies de formation et par cette diversification une prise en compte de la diversité des talents et des goûts. Mais toutes les voies de la formation initiale préparent directement ou indirectement à un métier, à court, moyen ou long terme : Directement et rapidement pour la voie professionnelle ; Indirectement et souvent à moyen terme pour la voie technologique ; A long terme pour la voie générale. Une des critiques majeures faites à notre système d’enseignement par des partenaires extérieurs réside dans le fait qu’il tende de plus en plus à ne reconnaître qu’une seule forme d’excellence intellectuelle, celle de la section scientifiques des lycées et son prolongement dans les grandes écoles, voire en médecine ou à l’Université. Mais cette critique mérite d’être corrigée car le système éducatif français offre une grande diversité de voies et de passerelles entre ces voies. Il est en effet construit depuis longtemps sur l’idée qu’au-delà d’une culture commune, seule une diversification des parcours de formation permet d’élever le niveau de qualification. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas lutter contre la hiérarchisation des pratiques et des savoirs notamment celle qui s’établit entre le « pur » et « l’ appliqué », entre le « théorique » et le « pratique » ou le « technique ». Bref doit-on continuer à différencier enseignement technique et enseignement général ?
formation-emploi. Auparavant, la qualification était pensée comme une adéquation étroite entre les aptitudes acquises pendant la formation et les aptitudes requises pour l’emploi. A cette conception réductrice s’est substituée peu à peu une conception plus large et plus évolutive qui tient compte de la façon dont se forgent chez un individu des capacités, des compétences et des comportements. Les situations de travail ont subi de larges mutations sous l’influence de l’automatisation et de l’informatisation des tâches, de la disparition du taylorisme, du poids des nouvelles exigences économiques liées notamment aux difficultés économiques et à la mondialisation. Deux types de changements sont intervenus :
Ces changements visent 6 objectifs :
Pour faire face à ces nouvelles situations de travail, les compétences à développer deviennent d’une autre nature :
Comment prendre en compte les besoins des entreprises ? Le contexte économique est trop instable et trop imprévisible pour donner avec précision l’état quantitatif des besoins à long terme. On ne peut que prévoir des tendances. Quant aux aspects qualitatifs, dans le cas du long terme, le problème de l’adéquation formation-emploi peut peut-être se résoudre par un recentrage des diplômes autour d’une famille de métiers. Cela peut permettre une mobilité professionnelle plus facile mais risque d’entraîner une déprofessionnalisation des diplômes. Dans le cas où l’on recherche une adéquation efficace dans le court terme, une adéquation trop étroite entre la formation et l’emploi peut se traduire par une multiplication extrême des spécialités et un verrouillage de la qualification qui ne permet plus la mobilité professionnelle. 2ème Partie : Les savoirs, les voies de la formation, la certification. 2-1- Vers une redéfinition du mode de transmission des savoirs. Comme le dit Michel SERRES, l’histoire démontre, qu’à chaque changement de support a correspondu une mutation du savoir . Lorsqu’on est passé du support oral au support écrit est apparue la géométrie en Grèce au Ve siècle avant JC. Lorsqu’on est passé à la Renaissance du support écrit au support imprimé ont émergé les sciences expérimentales. « Qu’allons-nous inventer aujourd’hui où les ordinateurs nous dispensent des opérations les plus sottes de l’intelligence ?... Des centres du savoir, des villes, des bibliothèques, furent donc créés. Et les hommes, mobiles, se déplacent vers le savoir. La grande nouveauté du changement du support d’aujourd’hui est une inversion complète de ce schéma…Le savoir diffusé lui-même par les réseaux et les circuits, se déplace aujourd’hui vers les hommes qui, de nouveau, peuvent être immobiles ». (M. SERRES). Le changement des supports de la connaissance interroge à chaque fois le système éducatif et l’oblige à évoluer dans sa relation maître-élèves. Après l’arbre à palabres sous lequel officie le Sage, se forme peu à peu le couple éducatif. Ce rapport se transforme avec l’émergence du support livre qui délivre de la contrainte du temps. Avec l’internet une nouvelle contrainte est levée, celle de la distance. Toute réflexion sur l’évolution du système éducatif doit désormais intégrer ces nouveaux paramètres. 2-2- Les voies de la formation initiale. Ces voies sont multiples. On distingue :
Au niveau post-baccalauréat, toutes les voies peuvent être considérées comme professionnalisantes ; les BTS, les DUT, les licences professionnelles, les diplômes d’ingénieurs sont des diplômes fortement professionnalisés. Il existe ainsi une extrême diversité en niveaux, en voies, en contenus, en passerelles ; il existe également de nombreux organismes certificateurs et différentes modalités de certifications : l’examen ponctuel terminal, le contrôle en cours de formation (C.C.F) et la validation des acquis de l’expérience (V.A.E). La place de l’éducation nationale dans la certification est particulièrement importante : en France chaque année sont délivrés 850 000 diplômes, titres et certifications. 75% sont octroyés par l’Education nationale. La validation des acquis de l’expérience donne une nouvelle légitimité aux diplômes et un nouveau sens à la formation : valider des acquis (professionnels notamment), c’est reconnaître que l’activité professionnelle génère des compétences et des savoirs qui peuvent, à l’instar de celles acquises dans un cursus de formation, être certifiées officiellement par un diplôme. 2-3- Les caractéristiques de l’enseignement professionnel. Le système de qualification professionnelle s’efforce d’être une construction adaptative qui répond de façon permanente aux besoins de l’économie. Les diplômes professionnels sont conçus pour être des diplômes qualifiants reconnus par les entreprises. Les diplômes professionnels sont conçus à partir de l’analyse prévisionnelle des emplois. Ils sont organisés en compétences générales, technologiques et professionnelles. Les diplômes professionnels peuvent être préparés selon différentes modalités :
L’enseignement professionnel est un dispositif fondé sur l’alternance qui n’est plus désormais une caractéristique de l’apprentissage : les formations professionnelles sous statut scolaire comportent aussi une période de formation dans l’entreprise (PFE) ou un stage. La PFE est obligatoirement évaluée et validée pour l’obtention du diplôme. La conception, la création et le fonctionnement du dispositif de formation s’appuie sur le partenariat au sein des commissions professionnelles consultatives (CPC). Une adaptation locale des formations peut être nécessaire pour répondre aux besoins des entreprises locales et pour prendre en compte les évolutions technologiques rapides qui caractérisent certains métiers. Cette adaptation locale peut se faire selon diverses modalités :
Exemple : après le BTS Maintenance ou le BTS Analyses biologiques, on peut suivre une formation complémentaire en maintenance bio-médicale. 3ème partie : Un exemple de partenariat avec les entreprises : la construction des diplômes professionnels. En matière de création ou de rénovation de diplômes professionnels, le système éducatif français fait appel à un large dispositif consultatif. Ce dispositif est celui des Commissions professionnelles Consultatives (C.P.C.) qui associent des représentants des organisations professionnelles des employeurs et des salariés, des représentants des pouvoirs publics ainsi que des personnalités qualifiées (syndicats d’enseignants, représentants des parents d’élèves). Au nombre de 17, ces CPC correspondent aux principales activités économiques reconnues : CPC Métallurgie, CPC Bâtiment et travaux publics, CPC Chimie, CPC Alimentation, CPC Tourisme-hôtellerie, CPC Arts appliqués, CPC Bois et dérivés, CPC Habillement, CPC techniques de commercialisation… Le processus de création ou d’actualisation d’un diplôme du type CAP, BEP, baccalauréat professionnel, brevet professionnel, BTS comporte 4 étapes (voir annexes 1, 2 et 3 pour des exemples de contenus de référentiels et la démarche d’élaboration du diplôme) :
La CPC compétente, réunie en séance plénière, formule un avis sur l’opportunité de création d’un diplôme et sur le niveau et le type de diplôme demandé. Si cet avis est positif, il se constitue un groupe de travail mandaté par la CPC avec un chef de projet qui est en général un inspecteur général.
Ce référentiel (R.A.P.) est un document qui décrit les activités professionnelles que le titulaire du diplôme (ou de la formation complémentaire) sera amené à exercer après une période d’adaptation dans l’entreprise. Il essaie également d’anticiper sur les évolutions de ces activités en fonction de ce qui a été présenté dans le dossier d’opportunité. Chacune des situations de travail est décomposée en différentes tâches. L’étude comparée des tâches constitutives des différentes situations de travail aboutit à dégager des familles de tâches dénommées « fonctions ».
La notion de référentiel de certification repose sur la distinction fondamentale entre diplômes et modes de préparation de ces diplômes ; en effet, des candidats de différentes origines peuvent se présenter à un même diplôme : élèves, apprentis, adultes ayant suivi une formation continue. Tous ces publics vont passer le même examen ; ils devront donc avoir acquis les mêmes compétences quelles que soient les modalités de leur préparation. Il ne s’agit donc pas d’établir des programmes avec des heures d’enseignement mais de faire apparaître les compétences caractéristiques des emplois visés. La construction du référentiel de certification répond à une autre logique que celle du R.A.P. On analyse l’activité professionnelle tâche par tâche et à chaque fois, on fait l’inventaire des compétences nécessaires. On structure ensuite cet ensemble, on regroupe ou on fusionne les compétences de même nature et on classe les compétences différentes. Ces compétences doivent donc être mesurables ce qui implique que le référentiel de certification précise les indicateurs d’évaluation. Ces compétences exigent des connaissances : ce sont les savoirs associés : ceux directement utiles dans la profession concernée et ceux qui sont nécessaires pour comprendre et assimiler les premiers ou appréhender les évolutions technologiques ultérieures. Dans ces savoirs associés figurent évidemment les enseignements généraux car ils sont constitutifs de la culture du citoyen.
La dernière phase de ce processus porte sur la mise au point des modalités de validation: validation globale ou validation par unités capitalisables. Certaines unités (ou la totalité du diplôme) peuvent être acquises par le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE). D’autres peuvent être acquises par dispense du fait de la possession d’un diplôme français ou étranger de même niveau ou appartenant au même champ professionnel. Une fois les travaux terminés, le projet de diplôme est de nouveau soumis à la CPC réunie en assemblée plénière. La durée des travaux est en général d’une année et, compte tenu de l’évolution des métiers, il est nécessaire de revoir souvent ces référentiels (tous les cinq ans par exemple). Les travaux d’actualisation, pour récents qu’ils soient, ne doivent pas faire oublier l’inertie du dispositif : la mise en œuvre de la formation nouvelle est certes immédiate mais il faut attendre 2 à 3 ans pour la sortie de la première promotion sur le marché du travail. Les projets de diplômes sont ensuite transmis aux bureaux du Ministère chargés d’assurer leur mise en forme réglementaire et leur suivi jusqu’à leur parution au Journal Officiel de la République française et au Bulletin Officiel de l’Education nationale. Il apparaît ainsi que le diplôme est le même pour tous puisqu’il se réfère à des programmes nationaux et à des définitions d’épreuves nationales. Remarque : Les DUT sont élaborés également en commissions et aboutissent à des programmes et à des définitions d’épreuves nationales. Conclusion : Un des objectifs importants de cet exposé était, outre celui d’une bonne adéquation formation-emploi, la recherche d’un partenariat efficace avec le monde du travail. Ces deux objectifs sont étroitement liés car le partenariat école-entreprises est une condition fondamentale pour réussir cette adéquation. Mais ce partenariat se décline également dans d’autres domaines tant sur le plan national que sur le plan local.
Ce partenariat, même s’il s’est considérablement développé ces dernières décennies, n’est pas nouveau. Il faut rappeler en effet qu’en 1946 a été créée la fonction de conseiller de l’enseignement technologique, professionnel qui joue un rôle actif dans toutes les mesures visant à rapprocher le système éducatif et son environnement économique. La candidature en est présentée par une organisation professionnelle, interprofessionnelle, consulaire, syndicale… Le C.E.T est nommé par le Recteur. Il participe à divers conseils et commissions, à l’information des élèves sur les emplois et les professions, au fonctionnement des établissements de formation et aux examens. Son rôle est particulièrement important dans ce dernier domaine puisqu’il préside les jurys de CAP et de BEP et qu’il est vice-président des jurys de brevet professionnel.
Annexe 1 : METHODOLOGIES DE L’ELABORATION DES DIPLOMES PROFESSIONNELS Référentiel d’activités professionnelles Situations de travail décomposées en tâches ![]() ![]() ![]() Compétences Savoirs scientifiques et Technologiques appliqués (directement liés aux technologies Et aux techniques) Savoirs scientifiques fondamentaux, supports des savoirs appliqués Annexe 2 : 2 exemples d’activités décrites dans un référentiel d’activités professionnelles.
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