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L’hôpital ET SON HISTOIREAU MUSÉE DE L’AP-HPDOSSIER DOCUMENTAIREDESTINÉ AUX PROFESSEURSDESCIENCES et TECHNIQUES MEDICO-SOCIALESCentre de Ressources en SMS d’Île de France PRÉSENTATION DU DOSSIER DOCUMENTAIRE
Ce dossier est réalisé en collaboration avec le Centre de Ressources en Sciences Médico-sociales d’Ile-de-France, http://sms-idf.ac-creteil.fr/ Mise à jour en Février 2010 Le MusÉe de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Un musée, pour qui ? pour quoi ? Définition du Conseil International des Musées : « Un musée est au service du développement et du progrès d’une société (…). Il fait des recherches concernant les témoins matériels de l’homme et de son environnement, les acquiert, les conserve, les communique pour l’étude, l’éducation et la délectation ». Marc Bloch (historien) : « L’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé ». Le Musée propose une approche fondée sur la confrontation immédiate avec des œuvres et objets du patrimoine hospitalier plus ou moins ancien, qui permettent d’évoquer, grâce aux questions dont ils sont porteurs, un environnement social, médical et scientifique. Les collections offrent un outil de questionnement et en particulier à ceux qui s’interrogent sur la place de l’hôpital dans la société (étudiants, professionnels du domaine sanitaire et social…) qui peuvent ainsi découvrir le passé pour mieux comprendre les enjeux d’aujourd’hui et se forger un esprit critique. Elles sont également là pour mettre en perspective l’hôpital d’aujourd’hui avec les héritages qui l’ont façonné, susciter chez le visiteur, étonnement, curiosité ou émotion. L’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris : Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de l’Ile de France L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a été créée en 1849. C’est une institution parisienne dont les lointaines origines remontent à la fondation de l’Hôtel-Dieu, premier hôpital à Paris vers 650. Son identité est liée à deux types d’activité : une activité d’assistance et une activité médicale. C’est aujourd’hui un réseau de 37 hôpitaux ou groupes hospitaliers, généraux ou spécialisés, dont la diversité et l’étendue sont le produit de l’histoire mais aussi des adaptations nécessaires aux besoins nouveaux de la société : nouvelles formes d’hospitalisation, séparation du sanitaire et du social, etc… C’est aussi près de 22 500 lits et environ 90 000 agents de personnel médical et non médical exerçant dans des hôpitaux de court, moyen et long séjour. Que trouve-t-on au Musée de l’AP-HP ? Défini lors de son ouverture en 1934, comme un « musée artistique et historique », le Musée se définit aujourd’hui comme un « musée d’histoire et de société ». Il collecte et conserve des œuvres, objets et documents dont la diversité témoigne des nombreux aspects de l’environnement hospitalier : peintures, photographies, gravures et dessins, sculptures, vêtements liturgiques, objets de pharmacie, instruments médicaux et paramédicaux, mobilier hospitalier, archives et traités… Le Musée s’attache également à constituer un fonds d’archives orales, à partir de la collecte de témoignages recueillis auprès des professionnels en activité ou retraités. L’Hôtel de Miramion : un lieu marqué par l’histoire Implanté dans un quartier voué aux études théologiques et à l’enseignement, où la Contre-Réforme s’affirme avec force au XVIIe siècle, l’Hôtel de Miramion, construit sur un terrain vendu par la communauté des moines Bernardins1, fut d’abord connu sous le nom de son premier propriétaire : Christophe Martin. Au temps de Christophe Martin : Les occupants des demeures du quai de la Tournelle étaient pour la plupart des financiers du XVIIe siècle, en particulier gestionnaires des Ecuries de la Maison du Roi : ils géraient pour le Roi le marché de voitures, de harnais et de chevaux de la Grande Ecurie, ce qui représentait une source d’enrichissement considérable. Christophe Martin appartient à ce milieu de la finance parisienne. Conseiller d’Etat, Intendant et Contrôleur Général des Ecuries du Roi, il acquiert vers 1630, une maison qu’il agrandit et décide de transformer en demeure aristocratique. Au temps de Madame de MiramionEn 1675, quelques années après la mort de Christophe Martin, Madame de Miramion se porte acquéreur de l’hôtel. Surnommée « mère de l’Eglise » par Madame de Sévigné, elle décide, à 17 ans, suite à un veuvage précoce, de se consacrer à Dieu, aux pauvres, et à l’éducation des jeunes filles. Après avoir fondé en 1662 la communauté de la Sainte Famille, composée de 7 à 8 personnes, vouée aux soins des malades et à l’instruction des petites filles pauvres, elle la réunit à celle des Filles de Sainte Geneviève, fondée près de 30 ans auparavant par Mademoiselle de Blosset. Elle l’installe alors dans l’hôtel qu’elle vient d’acquérir. Le couvent des MiramionesC’est une communauté unie par le désir de se consacrer à Dieu et aux pauvres. La langue populaire les appellera désormais les Miramiones. Elles poursuivent leur oeuvre d’instruction, d’éducation religieuse, de soins pour les pauvres et les malades. Après la mort de Madame de Miramion en 1696, les filles de Sainte Geneviève continuent d’y vivre pendant une centaine d’années. Après la RévolutionD’abord épargnée par les mesures de sécularisation des biens du clergé, prises en 1789-1790, la communauté est dissoute en 1794 et ses locaux progressivement affectés à des ateliers d’armes et aux logements des maîtres et ouvriers des forges de guerre. Le Conseil Général des Hospices décide en 1812, d’y transférer la Pharmacie générale des hospices qui était installée depuis 1796 dans l’ancien hôpital des Enfants Trouvés, sur l’île de la Cité. Pendant à peu près 150 ans, la pharmacie centrale occupe l’hôtel de Miramion. Son déménagement dans les années 1970 va permettre l’extension du musée. Renseignements pratiques Conservatrice en chef : Anne Nardin Adresse Musée de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris Hôtel de Miramion 47, quai de la Tournelle 75005 Paris e-mail : musee.ap-hp@sap.aphp.fr site : www.aphp.fr/musee AccèsMétro : Saint-Michel, Cité, Maubert-MutualitéAutobus : 24 – 47 – 63 – 86 – 87 |
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