Programme Lundi 20 Octobre 2014








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SESSION 3

L’introduction d’une espèce peut augmenter le risque de maladie, en agissant comme un réservoir supplémentaire et en amplifiant la circulation des agents pathogènes chez les réservoirs autochtones. Nous avons étudié le rôle du tamia de Sibérie, écureuil originaire de Corée (Tamias sibiricus barberi) sur le risque de transmission de la borréliose de Lyme en Forêt de Sénart (Ile-de-France). Cette maladie, touchant plus de 20 000 personnes par an en France, est due à des bactéries du complexe Borrelia burgdorferi sl transmises essentiellement par les nymphes de tiques (Ixodes ricinus en Europe). Les tamias, introduits en Forêt de Sénart à la fin des années 1960, y forment la population la plus importante de France (~10000 individus). Le tamia est potentiellement un bon réservoir de la borréliose : il est fortement infesté par les tiques et sa prévalence d’infection par B. burgdorferi sl est, selon les années, de 35-70% contre 0-30% chez les principaux réservoirs autochtones (Apodemus sylvaticus ; Myodes glareolus). Le tamia héberge également une plus grande diversité de bactéries et serait à l’origine de l’infection de 8,5 fois plus de nymphes que ne le sont le mulot et le campagnol. La cartographie du risque de transmission de la borréliose sur le massif de Sénart n’indique pourtant pas un risque supérieur dans les zones d’implantation du tamias. Ceci doit être dû aux densités de chevreuils, différentes selon les parties de la forêt, favorisant celles des tiques. Le tamia agirait ainsi sur le risque en augmentant la prévalence d’infection des nymphes.


Colloque de lancement du GdR
‘INVASIONS BIOLOGIQUES’


Session ‘Invasion et Fonctionnement des Ecosystèmes’



Ainouche M1, Salmon A1, Rousseau- Gueutin M1, Boutte J1, Rousseau H, Ferreira de Carvalho J1, Bellot S1., Chelaifa H1, Fortune P1, Baumel A2, Ainouche A1 et Misset M-T1

1Equipe mécanismes à l’Origine de la Biodiversité, UMR CNRS 6553 Ecobio, Bât 14A Campus de Beaulieu 35 042 Rennes CedexFrance

2IMBE Université Aix-Marseilles (France)


O1 - Hybridation, polyploïdie et évolution des génomes: le cas des spartines envahissant les marais salés

SESSION 4


SESSION 4

Les spartines (Poacées) sont des plantes pérennes polyploïdes (tétraploïde à dodécaploïde) colonisant les marais salés où elles sont considérées comme « ingénieurs d’écosystèmes » en raison notamment de leur rôle dans la dynamique sédimentaire des marais. La plupart des espèces sont natives du Nouveau Monde, à l’exception de S. maritima (Atlantique Euro-Africaine), et d’espèces récemment formées d’origine hybride. Les activités humaines ont particulièrement accéléré les processus de dispersion intercontinentale des espèces, avec des conséquences évolutives (hybridations, spéciation) et écologiques (invasions biologiques) importantes dans ce genre, devenu un système modèle en écologie évolutive. Nous présenterons l’état des connaissances sur l’histoire et l’évolution de ce genre, le statut des espèces, avec une attention particulière pour les mécanismes génomiques accompagnant la formation de nouvelles espèces envahissantes. Nous évoquerons également les attitudes contrastés déployées vis-à-vis de la gestion de ces populations dans différentes régions du monde.

Breuil M1, Vuillaume B2, Valette V3, Lepais O4, Grandjean F3

1MNHM, Laboratoire Reptiles & Amphibiens, Paris, France

2Laboratoire Genindex, La Rochelle, France

2Université de Poitiers, EBI UMR 7267 équipe EES, Poitiers, France

4Université de de Pau &Pays Adour, UMR 1224 ECOBIOP, Anglet, France



O2 – Genetic evidence of hybridization between the endangered native species Iguana Delicatissima and the invasive I. iguana (reptilia, Iguanidae)

SESSION 4


SESSION 4

The increase of hybridization worldwide in different groups is thought to become more important with the loss of isolating barriers and the introduction of invasive species. This phenomenon could result in the extinction of endemic species. The aim of this study is to investigate the hybridization dynamics between the endemic and threatened Lesser Antilles iguana (Iguana delicatissima) and the invasive common green iguana (Iguana iguana) in Lesser Antilles and to assess the impact of interspecific hybridization in the decline of I. delicatissima. 59 I. delicatissima (5 localities), 47 I. iguana (12 localities) and 27 hybrids (5 localities) identified on morphological characters have been genotyped at 15 microsatellites markers. Moreover, we also sequenced hybrids at the ND4 mitochondrial loci to further investigate mitochondrial introgression. Species genetic clustering and hybrid genetic assignment were performed using a comparative approach implementing a statistically based discriminant analysis of principal component (DAPC) and several population genetic models based genetic clustering approaches (Structure, NewHybrids and HIest) to get a full characterization of the hybridization pattern and introgression dynamics across islands. The iguanas identified as hybrids in the wild on a morphological analysis were all genetically F1, F2 or backcrosses. There is also a high proportion of individuals resulting from a more long term admixture. The absence of reproductive barriers between species leads to hybridization when species are in contact, yet morphological and behavioral species differences may explained why male I. iguana may dominate I. delicatissima resulting in short term species displacement and extinction by hybridization and recurrent introgression from I. iguana toward I. delicatissima. As a consequence, I. delicatissima is eliminated through introgression as observed in recent population history in several islands.


Chapuis J-L1, Robin M2, Pisanu B1, Lebouvier M3

1Muséum national d’Histoire naturelle, Paris, France

2 Université de Nantes, France

3 Université de Rennes 1, France


O3 – Influence du changement climatique sur l’expansion d’espèces végétales invasives dans l’archipel de Kerguelen

SESSION 4


SESSION 4

L’archipel de Kerguelen constitue un site privilégié d’étude de la facilitation d’installation et de développement d’espèces végétales invasives sous l’effet du changement climatique. Dès la fin du XIXème, les communautés végétales, caractérisées par une faible richesse spécifique, ont été profondément modifiées par l’introduction du lapin. Sur les sites colonisés par ce mammifère invasif, deux espèces-clés, le chou de Kerguelen (Pringlea antiscorbutica) et l’azorelle (Azorella selago), ont été éliminées au profit d’une Rosacée, Acaena magellanica, qui constitue des communautés pratiquement monospécifiques. Depuis le début des années 1990, les fortes sécheresses estivales observées ont eu pour conséquence une forte régression des espèces végétales natives, et en particulier d’A. magellanica. Ceci s’est accompagné d’une explosion démographique d’une Astéracée introduite, le pissenlit, Taxacum erythrospermum. Dix années plus tard, cette espèce a été en partie remplacée par une autre Astéracée, T. gr. Ruderalia. Mais les modifications les plus significatives concernent l’invasion de nombreuses Poacées introduites, dont principalement Poa pratensis. Le développement de ces graminées est lié à la fragilisation des communautés, mais également à l’augmentation sensible des températures permettant à leurs graines d’atteindre leur maturité. La dynamique de ces communautés est analysée depuis plus d’une vingtaine d’années sur six îles de l’archipel par la lecture de transects de végétation et, parallèlement, par le traitement d’images satellite. Ces connaissances devraient permettre d’orienter les options de gestion de ces îles au statut de Réserve naturelle, en particulier vis-à-vis du contrôle ou non des mammifères herbivores introduits qui peuvent limiter l’expansion des Poacées et des Astéracées invasives.


Diagne C1, Tamisier L2, Bâ K1, Charbonnel N2, Cosson J-F2, Dalecky A3, Diallo M1, Galan M2, Gauthier P2, Martin J-F2, Ribas A2, Tatard C2, Brouat C2

1 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus ISRA/IRD de Bel Air, Dakar, Sénégal

2 CBGP (UMR INRA / IRD / Cirad / Montpellier SupAgro), Campus de Baillarguet, Montpellier, France

3 LPED, Marseille


O4 – Rôle des parasites dans le succès d’invasion : approche corrélative sur deux communautés parasitaires dans le contexte de l’invasion de Mus musculus domesticus au Senegal

SESSION 4


SESSION 4

Le parasitisme est au centre de trois hypothèses majeures visant à expliquer le succès des invasions. Ces trois hypothèses sont: (1) la perte des ennemis naturels par les hôtes invasives (Enemy Release, ER) ; (2) l’introduction de parasites exotiques par les hôtes invasifs au détriment des natifs (Spill-Over, SO) ; (3) l’amplification des cycles des parasites natifs par les hôtes invasifs (Spill-Back, SB). Nous nous intéressons à une invasion actuellement en cours au Sénégal, impliquant une espèce envahissante majeure: la souris domestique Mus musculus domesticus. Nous cherchons à évaluer le rôle du parasitisme sur le succès de la souris, en développant des analyses comparatives des structures de communautés parasitaires des rongeurs invasifs et natifs. Notre approche se base sur un échantillonnage de localités du Sénégal choisies sur un gradient d’invasion. Deux communautés de parasites ont été étudiées sur les rongeurs échantillonnés: les helminthes intestinaux, et les bactéries pathogènes de la rate. La détermination des parasites/pathogènes a été réalisée avec des outils morphologiques (helminthes) et moléculaires (helminthes, bactéries). Les attendus des hypothèses ER, SO, SB ont été testés sur la richesse des communautés et la prévalence ou l’abondance des taxons de parasites dominants, avec des modèles linéaires généralisés et des approches multivariées. Nos premiers résultats montrent des patrons parasitaires parfois compatibles avec l’hypothèse ER, mais surtout une variation des structures des communautés sur le gradient d’invasion en général plus complexe qu’attendu.



Dommanget F1, Evette A1, Gilbert L1, Daumergue N1, Mermin E1, Navas ML2

1Irstea EMGR, Gernoble, France

2 Montpellier SupAgro - CEFE, Montpellier, France


O5 – Résistance biotique et renouées invasives : l’approche fonctionnelle met en évidence l’importance de la compétition pour la lumière

SESSION 4


SESSION 4

Identifier les facteurs qui influencent le succès des plantes invasives est un enjeu majeur en écologie des invasions. La résistance biotique des communautés envahies, et en particulier la compétition interspécifique, fait partie des mécanismes impliqués, sans que l’on ait encore évalué son importance relative dans la régulation des espèces invasives. Dans cette étude, nous avons cherché à identifier les facteurs, biotiques et abiotiques, qui influencent le développement du complexe des renouées invasives (Fallopia sp.). Les renouées invasives se développent préférentiellement dans les habitats ouverts perturbés, ce qui suggère un rôle prépondérant de la compétition pour la lumière. Nous avons testé cette hypothèse par des observations sur des tâches de renouées établies dans les Alpes. Nous avons d’abord mesuré leur performance dans des conditions abiotiques variées. Puis, à partir de traits biologiques liés à la compétition pour la lumière, nous avons caractérisé la structure fonctionnelle des communautés végétales voisines au travers de deux indices complémentaires : la moyenne pondérée de la communauté (community weighted mean) et l’indice de Rao. Les résultats montrent que les renouées invasives sont moins vigoureuses en condition de faible lumière tandis que les autres facteurs abiotiques n’infuencent pas leur performance. La disponibilité en lumière dépend fortement de la structure fonctionnelle des communautés végétales voisines en terme de hauteur et en particulier de la moyenne pondérée des hauteurs de la communauté. Cette étude confirme l’importance de la compétition pour la lumière pour la performance des renouées invasives et offre des perspectives en terme de restauration des communautés envahies.



Gillard M1, Deleu C2, Thiébaut G1

1Université de Rennes 1, UMR ECOBIO, Rennes, France

2 Université de Rennes 1, UMR IGEPP, Rennes, France
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