Le premier aspect miraculeux du Coran : sa préservation intégrale En fait, c’est là l’une des premières choses qui m’a impressionné au sujet du Coran. Même les auteurs qui sont clairement contre l’islam, dans leurs écrits (comme Sir William Muir), admettent que le Coran que nous possédons, de nos jours, a été préservé de façon intégrale depuis l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).[1] En fait, même ceux qui ont cherché à être plus critiques et à semer le doute sur l’authenticité du Coran, comme Jeffery, ont éveillé mon intérêt encore plus car ils m’ont fait découvrir la quantité impressionnante d’informations que nous possédons sur l’histoire de ce texte.
Pour bien comprendre ce point, il faut le remettre dans le contexte du milieu chrétien duquel j’étais issu. Je tiens toutefois à souligner que cet exposé ne se veut aucunement une critique du christianisme. Mais c’est le milieu dans lequel j’ai grandi et à partir duquel j’ai étudié les autres religions. Par conséquent, j’ai établi de nombreuses comparaisons entre le christianisme et d’autres religions, y compris l’islam. Je n’ai donc d’autre choix que de faire référence au christianisme dans la rédaction de ce texte, car il s’agit d’abord et avant tout d’un écrit sur mon expérience personnelle.
Footnotes:
[1] Pour des citations de nombreux écrivains non-musulmans confirmant l’authenticité du Coran, voir Dialogue Between Islam and Christianity: Discussion of Religious Dogma Between Intellectuals from the Two Religions (Fairfax, VA: Institute of Islamic and Arabic Sciences in America, 1999), pp. 295f.
La préservation intégrale du Coran J’étais douloureusement au courant d’une grande partie de l’histoire de la Bible et c’était un des principaux problèmes que j’avais avec le christianisme. J’avais, à ce sujet, interrogé des pasteurs et autres érudits de la Bible et à l’époque (cela se passait avant la résurgence des chrétiens fondamentalistes), la plupart d’entre eux étaient très ouverts à la discussion et admettaient volontiers qu’il y avait des problèmes au niveau de l’authenticité historique de la Bible.
J’étais douloureusement au courant d’une grande partie de l’histoire de la Bible et c’était un des principaux problèmes que j’avais avec le christianisme.[1] J’avais, à ce sujet, interrogé des pasteurs et autres érudits de la Bible et à l’époque (cela se passait avant la résurgence des chrétiens fondamentalistes), la plupart d’entre eux étaient très ouverts à la discussion et admettaient volontiers qu’il y avait des problèmes au niveau de l’authenticité historique de la Bible.
Mais en même temps, la plupart d’entre eux affirmaient que les « enseignements », eux, avaient été préservés, concédant toutefois que les détails avaient pu être perdus. Autrement dit, il était clair que la Bible n’était pas la parole de Dieu, car ils prétendaient que les auteurs des livres bibliques avaient été « inspirés » par Dieu. Mais encore là, ils ne pouvaient le prouver d’aucune façon. Cela m’apparaissait, personnellement, comme de la foi aveugle parce que si vous croyez que les détails n’ont pas été préservés, comment pouvez-vous être si sûr que les principaux enseignements l’ont été, eux. En réalité, nous ne savons même pas qui étaient Matthieu, Marc, Luc et Jean ni même pourquoi leurs noms ont été associés à ces fameux évangiles.
À la lumière de tout cela, je trouvai que l’auteur Jeffery, tout en tentant de prouver que le Coran présentait quelques difficultés mineures, démontrait que la compilation du Coran, depuis ses toutes premières années, était connue en détail (la plupart de son œuvre se concentrait sur l’époque des compagnons du Prophète). J’étais très impressionné, et cette tentative d’attaque contre le Coran ne fit que me renforcer dans mon idée d’étudier le Coran plus en profondeur. (Bien plus tard, j’allais lire des répliques aux arguments de Jeffery, réfutant ses affirmations selon lesquelles le Coran n’aurait pas été préservé de façon intégrale.)
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