Littérature et Poésie du XVI








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Chenu – Scrive – Bérard
Commissaires Priseurs Associés

Agrément 2002-191 - N° Siret 44242559100017 - SARL au capital de 39 000 €



6 rue Marcel Rivière 69002 Lyon (métro Bellecour)

Tel. : 04 72 77 78 01 - Fax : 04 72 56 30 07

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Littérature et Poésie du XVIe au XXe siècles
Vente de la Collection d’autographes et bibliothèque du chanoine lyonnais Jean Vuaillat

et des Manuscrits, correspondance, archives et autographes du poète Pierre Aguétant

Éditions originales. Envois autographes signés. Lettres autographes. Reliures signées.
Jeudi 17 décembre 2009
14 h Autographes et Manuscrits (n°1 à 206)

17 h Livres (n°207 à 405)
Assistés de Jacques Van Eecloo (Librairie Ancienne Clagahé)

38 rue Auguste Comte 69002 Lyon

Tel. : 04 78 37 21 35 - Portable : 06 60 22 21 35 - e-mail : librairieclagahe@wanadoo.fr

Expositions publiques : mercredi 16 décembre de 10 h à 18 h

jeudi 17 décembre de 9 h à 11 h

Tel. pendant l’exposition : 04 72 77 78 05

En fin de vente, de nombreux livres, dont un grand nombre dédicacés, seront dispersés à l’unité ou en lots
Catalogue complet, avec une photographie en couleurs pour chaque lot, visible sur

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M. le Chanoine Jean Vuaillat

Né le 17 avril 1915 à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse, aîné d’une famille de sept enfants, il eut une enfance heureuse. Ordonné prêtre le 20 décembre 1940, il est nommé Vicaire à Givors, puis à St Pierre de Vaise à Lyon. Sur la demande du Cardinal Gerlier, en 1943 il part en Allemagne pour assurer un ministère auprès des jeunes du S.T.O. À son retour en 1945, il devient Directeur de l’École cléricale de Fourvière et Maitre de Chapelle à la Basilique. En novembre 1950, il est Curé de St Martin en Coailleux (Loire), où il fonde le chœur d’enfants : « Les Rossignols du Mont Pilat » ; de 1959 à 1967, il est Maitre de Chapelle à la Basilique de Lisieux. Revenu dans son diocèse, il est nommé Curé de Ste Catherine sous Riverie (Rhône) ; en 1982, il est promu Chanoine Titulaire au Chapitre de la Primatiale St Jean à Lyon, où il anime les célébrations.

Mais le Chanoine Vuaillat est aussi un poète, qui a vu ses premiers poèmes publiés à 17 ans ; en 1942 parait une première plaquette Résonances, et en 1946 son premier ouvrage D’Ombre et de Soleil. Il recevra de nombreux Prix, parmi lesquels le Prix Marie-Noël en 1966 ; deux fois le Muguet d’Or (en 1961 et 1969), attribué par l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon ; le Laurier de Vermeil de l’Académie des Jeux de Toulouse en 1974 ; l’Académie Française le couronnera à cinq reprises. En tout, il aura publié au moins 27 recueils de poésies et huit ouvrages de prose, en général des biographies.

En 1966, il fonde Laudes, d’abord revue de Poésie Chrétienne, puis d’inspiration chrétienne, qui durant 40 ans paraitra tous les trimestres sous la forme d’un petit cahier, original, vraiment bien présenté. Cette revue cessera en 2006. Dans cette tâche, il fut aidé par un « Comité de lecture » très compétent.

Bibliophile passionné et très éclectique, collectionneur d’autographes, il a regroupé de nombreux ouvrages et documents dont une partie est proposée à la vente. Très généreux, il a soutenu des personnes et des œuvres dignes d’intérêt et fait diverses donations à la Bibliothèque de Lyon. Il est décédé le 5 mai 2009. (Sources : Mme Hélène Guillet et Guy Lavorel)

Pierre Aguétant

Né le 27 avril 1890, à Guereins dans la Dombes, Pierre Aguétant passa son enfance à Ambérieu en Bugey dont son père, notaire, fut le maire pendant 16 ans. Au cours de ses études, au Lycée Lalande à Bourg, il commence à écrire ses premiers poèmes qui seront d’abord publiés dans des revues comme Mimosas à Draguignan et La Revue Mauve à Paris. Le succès est immédiat et, à 19 ans, il publie Gerbe d’Avril, préfacé par Alexandre Bérard, écrivain et sénateur de l’Ain puis l’année suivante (1910), Violettes et La Vieille Terre (1911).

Dès lors, Pierre Aguétant sera propulsé sur le devant de la scène, publiant plusieurs recueils de poésies, confirmant le jugement que portait sur lui Emile Faguet, très célèbre critique membre de l’Académie Française, qui affirmait que P. Aguétant était « un poète et un vrai poète ». Membre titulaire de la Société des Gens de Lettres et de la Société des Poètes français, il fut lauréat de l’Académie Française, de la Société des Gens de Lettres, du Prix Spiritualiste, des Académies de Lyon et de Mâcon.

Ses poésies devinrent encore plus profondes avec la mort de son frère cadet, tant aimé, tué au Champs d’Honneur le 30 décembre 1914 dans les Vosges. Ses poèmes, dans lesquels il transcrit sa profonde détresse, sont fort émouvants et l’un d’eux « Les Morts immortels » sera dit par Madeleine Roch sur la scène de la Comédie Française le 14 juillet 1918.

Dès ses débuts, Pierre Aguétant fut aussi parrainé en littérature par Edmond Rostand, Pierre Loti, Georges Normandy; Georges Leconte, Jules Clarétie, Etienne Lamy, etc. Ses marraines seront Mmes Alphonse Daudet, Hélène Vacaresco, la comtesse de Noailles, Myriam Harry... Il réussira même à se faire aimer comme un fils par le « sauvage » Camille Saint-Saëns, qui l’accueillit à de nombreuses reprises et entretint une correspondance importante publiée en 1938. Il était aussi l’ami des peintres : Eugène Brouillard, Pierre Combet-Descombes, Johannès Son et Germaine Rigaut illustrèrent ses ouvrages. Il publiera encore plusieurs recueils d’une grande qualité comme Le Poème du Bugey, Le Poème du Beaujolais, La Tour d’Ivoire, Pour ceux qui pleurent, Caresses, etc. Après 1924, pour une raison obscure, il abandonna presque complètement la poésie pour se consacrer au roman et au théâtre, avec des réussites très diverses.

Pierre Aguétant est mort le 14 juin 1940, tué sur un pont d’Orléans lors de la débâcle. Son corps repose aujourd’hui à Juillé en Beaujolais.
Conditions de vente
Les acquéreurs paieront en sus des enchères les frais de 20 % TTC. La vente est faite au comptant, paiement par carte bancaire (toutes), chèque certifié ou espèces (dans les limites de la loi). L’objet pourra être remis en adjudication sur folle enchère immédiatement ou à la première opportunité. En cas de paiement par chèque non certifié, le retrait des objets pourra être différé jusqu’à l’encaissement. Une fois l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés sous l’entière responsabilité des acquéreurs : le magasinage de l’objet n’engage pas la responsabilité de la maison de ventes aux enchères publiques. Aucune réclamation ne sera possible pour les restaurations d’usage ou petits accidents, l’exposition ayant permis l’examen de l’objet. Pour des raisons techniques évidentes (format, lumière, couleurs, recadrage, etc.), les illustrations présentées dans ce catalogue ne sont pas contractuelles et les dimensions sont données à titre indicatif.

Enchères par téléphone : si vous souhaitez enchérir par téléphone, il convient d’en faire la demande par écrit, accompagnée d’un relevé d’identité bancaire (R.I.B.).

Ordres d’achat : Mes Chenu, Scrive, Bérard et l’expert se chargent d’exécuter, sans frais, tous les ordres d’achat qui leur sont confiés, en particulier par les amateurs ne pouvant assister à la vente. Les ordres d’achat sont une facilité pour les clients. Mes Chenu, Scrive, Bérard et l’expert ne sont pas responsables pour avoir omis d’exécuter un ordre par erreur, ou pour toute autre cause, notamment par défaut de liaison téléphonique.

Résultats de la vente sur le site www.lyon-encheres.fr

Reliures signées
Affolter : 382 ; Aussourd : 389 ; Bianchi : 391 ; Blaizot, R. : 362 - Bouts : 278- Bruyère : 345, 383 - Canape et Corriez : 333 - Carayon : 302 - David : 280 - Devauchelle : 238, 395 - Duchuzeau : 255 - Duhayon : 393 - Durvand-Pinard : 322 - Esparon : 285 - Farez : 305 - Gauzit (Lyon) : 245, 350, 360 - Guétant : 405 - Hardy : 384 - Hotat : 237 - Jacquet : 365 - Kauffmann : 325 - Kauffmann-Horclois : 398 - Kieffer : 399 - Klein : 216 - Magnin (Marius) : 304, 352 - Meyer : 246 - Miguet (Jean-Paul) : 214, 250, 283, 315, 331, 335, 343, 344, 397, 403, 404 - Moretti (Raymonde) : 249 - Semet et Plumelle : 330 - Thierry succ. de Simier : 239 - Trautz-Bauzonnet : 356 - Yseux succ. de Simier : 208.

VENTE DU JEUDI 17 DÉCEMBRE, À 14 H

AUTOGRAPHES ET MANUSCRITS (n°1 à 206)
1. Aguétant (Pierre). Buste en plâtre patiné façon bronze (H : 55, L : 48, P : 26 cm), œuvre du sculpteur Félix Dumas ; pièce unique, présenté au Salon en 1924.Né à Lyon, Félix Dumas a exposé à partir du XXe siècle et jusqu’à la guerre au Salon de Lyon. Petits chocs bénins, un bout de moustache recollé. 500 / 900

2. Aguétant (Pierre). Poésie : manuscrits, tapuscrits, fragments publiés et corrigés à la main, de toutes ses œuvres y compris de nombreux inédits ou inachevés. 26 lots (liste sur demande). 10000 / 12000

3. Aguétant (Pierre). Romans, théâtre et œuvres diverses : manuscrits, tapuscrits, fragments publiés et corrigés à la main, de toutes ses œuvres y compris de nombreux inédits ou inachevés. 58 lots (liste sur demande). 7000 / 9000

4. Aguétant (Pierre). Photographies. A- Pierre Aguétant enfant, en habit de marin (102 × 60 mm) ; Studio Bellindard (Lyon), sur carton fort. B- P.A. assis sur un coin de table et lisant ; tirage sépia (103 × 64 mm). C- P.A. debout en train de lire, photographie ovale (112 × 74 mm) ; Studio Delcourt à Lyon. D- P.A. tenant sa fille, bébé, dans ses bras ; tirage sépia (102 × 52 mm). E- portrait de P.A. (107 × 70 mm) ; Delcourt à Lyon. F- P.A. en casquette, à la campagne, dirigeant un attelage de bœufs (126 × 177 mm), gros plan. G- P.A., coiffé d’une casquette, accroupi dans une vigne, examinant une grappe de raisin (126 × 177 mm), gros plan. H et I- P.A. dans les vignes (63 × 110 et 90 × 120). J- lot de cartes postales avec la photographie n°2. K- Mme Marie-Louise Pascalin, épouse Aguétant : portrait de profil ; photographie ronde (97 mm de diamètre). L- Mme Marie-Louise Pascalin, épouse Aguétant : photographie en pied dans le rôle de L’Aiglon ; ovale (152 × 110 mm) ; signée E. Bichel à Lyon. M- Ludovique Aguétant, fille unique de Pierre et Marie-Louise Aguétant ; photographie ovale (114 × 75 mm), collée sur un support des Studios C. Delcourt à Lyon. N- Photographie imprimée du portrait de Charles Aguétant en uniforme de sous-officier du 23e R.I., frère de Pierre, tué sur le front dans les Vosges le 30 décembre 1914. 300 / 500

5. Aguétant (Pierre). Œuvres imprimées y compris romans-feuilletons et presse : Gerbe d’Avril (Poésies), 1914. Caresses (incomplet), 1925. Le Poème du Cœur (Poésies), 1914. La Tour d’Ivoire (Impressions et Pensées), 1918. Sous le joug du désir (roman), Les Feuilletons bleus, 1932. Le Moulin du Péché (roman), 1930. La Force du Silence. Un acte en vers. Deux tableaux. Belley, Imp. Louis Chaduc, 1913. Laissez-moi mourir lentement... Poésies de Pierre Aguétant. Musique de Marcelle Soulage. Paris, Evette et Schaeffer, 1922. La Légende de la Marne. Le Bonheur. L’Enfant (Poèmes). Avec un portrait de l’auteur... 1918. La Main dans la Nuit, roman policier (avec André Monnier-Zwingelstein), 1946. Les Morts immortels. Poème dit par Mademoiselle Roch à la Matinée Nationale de la Comédie Française. Plon, 1918. L’Ange de Midi. Pièce en un acte, en prose. La Pensée Française, 1921. La Bohémienne, pièce en un acte en vers. Le Pays de l’Ain, 1933. L’Amour est le Maître. Collection Parisienne, Ch. Plon, s.d. (1934). À fleur de Chair. Poésies. Lettre-préface de Camille Saint-Saëns. P., Plon-Nourrit, 1919. Les Beaux Ciels. Savoie-Morvan. Impressions de voyage. Mâcon, Protat, 1920. Le Château Morras. P., Les Feuillets Bleus, décembre 1938. Le Chauffeur d’Alexandra. P., Collection Parisienne n°8, Ch. Plon, s.d. (1934). Le Cœur Secret. Impressions et Pensées. Plon-Nourrit, 1921. Le divin Roman d’Amour. Avec huit illustrations en couleurs par Eugène Brouillard. P., Plon-Nourrit, 1921. Nous deux. Pages d’Amour. P., Plon-Nourrit, 1921. Les Noces de la Terre et de l’Amour. Roman-feuilleton du Petit Écho de la Mode (1933), bois gravés de R. Briotet. Nous deux et l’Amour. Poèmes. Cinq illustrations de Eugène Brouillard. Préface de Mme la comtesse de Noailles. 1932. Le Poème du Bugey. Préface de Georges Normandy. Aquarelles et dessins de Johannès Son. 1918. Le Poème du Beaujolais. Préface d’Hélène Vacaresco. Avec des planches hors-texte et des ornementations de E. Brouillard et P. Combet-Descombes. Paris-Bruxelles, G. Van Oest, 1922 ; in-16, 146, (2) pp., couv. ill. Velon (Fernand) : Les beaux sites du Mâconnais-Beaujolais et de la vallée de l’Azergues, suivis du Carnet d’un touriste. Mâcon, 1923 (poème d’Aguétant). Aguétant (Claude) : Charles Aguétant (1891-1914). P., Plon-Nourrit, 1916 (Ad Memoriam et Poèmes de Pierre Aguétant). 100 / 200

6. Aguétant (Pierre). Revue de presse : réunion de plusieurs centaines de coupures de presse de toute la France et de l’étranger (Argentine, Québec, etc.) sur Pierre Aguétant ou de ses poèmes publiés (souvent inédits, qui le sont restés ou ont ont été publiés avec des variantes). 120 / 150

7. Aguétant (Pierre). Affiches, programmes et divers documents imprimés le concernant : A- Affiches (8). B- Premiers poèmes publiés. Revue Mimosas à Draguignan, mai-décembre 1909, avec mention autographe « 1ere B Lycée Lalande Bourg. d’Ambérieu en Bugey (Ain) ». 1 vol. relié. C- Poèmes publiés dans la Revue Mauve, juin 1909-janvier 1911. 1 vol. relié. D- Programme de la Grande Manifestation Nationale. Septembre 1918, Palais du Trocadéro. Poèmes de Jean Richepin, Edmond Rostand, Erckmann-Chatrian, Paul Deroulède, Pierre Aguétant, etc. E- Fête régionaliste de Jujurieux, 5 octobre 1913. F- Programmes de la Comédie Française. 1918, 1932, 1936 ; Odéon, 1942. G- Fête à Pérouges, 1922. H- Cercle Pierre Dupont à Lyon. I- Ensemble de journaux et revues avec des publications de Pierre Aguétant. 100 / 150

8. Aguétant (Pierre). Correspondance diverse I à P. Aguétant, en général lettres de félicitation ou d’encouragement : Juliette Adam ; Jean Aicard ; Emile Bender (2 C.A.S. et 1 L.A.S.) ; E. Beucler ; Nadia Boulanger (2) ; G. Bouquet ; Paul de Cassagnac ; Jane Catulle-Mendes ; Judith Cladel ; Judith Clare ; Claire Derenque (2) ; Auguste Dorchain ; Duseault ; Emile Faguet (écrivain et critique) (2 dont poème de Pierre Aguétant imprimé, avec une remarque autographe louangeuse signée) ; Flandreysy ; Albert Fouilloux ; Fernand Gregh ; Gridy ? (2) ; Gabriel Hanotaux (1 C.A.S. et 1 L.A.S.) ; Edouard Haraucourt (poète, conférencier, conservateur au Musée de Cluny) ; Edouard Herriot (2) ; Honoré Hugrel (peintre) ; Camille Latreille ; Georges Leconte (poète) (2) ; C. Maupin ; Princesse Lucien Murat ; J. Perron ; M. Petit ; Ch. de Pomairols ; M. Renel ; Léon Riotor (né à Lyon, écrivain) ; Th. Santon (secrétaire de la Comtesse de Noailles) (2) ; Julien Tiersot ; Jules Truffier (5) ; Louis Villeroy (2) ; divers (15). 100 / 150

9. Aguétant (Pierre). Correspondance diverse II à P. Aguétant II. Lettres ou cartes autographes signées : Juliette Adam ; Georges Berr ; Beucler (2) ; Dr Boccard ; Pierre de Bouchaud ; Emile Boutroux (2) ; M. Brisson ; Jean Carouge ; J. Cavellier ; A. Chambre ; Charles-Etienne ; E. Delaye ; Jacques Dorchain (2) ; Jean Dufourt ; M. Dusso ; Dvortchaklus ; André Foulon de Vaulx ; G. Gasser (3) ; A. Gignoux ; Justin Godard ; Fernand Gregh ; Gyp (2) ; Jacques Gretillat (2) ; Gabriel Hanotaux ; Paul Harel ; Edouard Herriot (L.S. reçu de versement aux œuvres de secours aux soldats) ; Eugène Hollande ; Blanche Lamontagne (Québec) (2) ; Lucien Lamy (Académie Française) ; C. Latreille (2) ; Eugène Le Mouel ; Stephen Liegeard ; Henri Manuel ; Daniel Mendaille (2) ; Victor-Emile Michelet ; Yves Payen (4) ; Pelletier ; J. Peyronnet ; Marcel Priollet (2) ; Alice Raveau ; Théodore Rosset (2 C.S.) ;Rosemonde Rostand (épouse d’Edmond) ; Yvonne Sarcey ; Julien Tiersot (2) ; Jules Truffier ; Benjamin Vallotton (2) ; André Zwingelstein (co-auteur) (6 L.S.) + divers. 100 / 150

10. Aguétant (Pierre). Correspondance diverse III à Pierre Aguétant. 39 pièces (L.A.S. et cartes A.S.), collées dans un livre relié in-folio, intitulé : « Aguétant. Prose. 1909-1910 » mais dont les feuillets ont été découpés ; les courriers sont collés sur des onglets : Georges Derville (2) ; Emile Bozonet ; × (Caveau Stéphanois) ; Jean Bach-Sisley (4) ; Alcanter de Brahm (3) ; Pascal-Bonetti (4) ; Belval-Delahaye ; F. Darcieux (4) ; André Lemoyne ; Henry Eymar ; Maurice Faure (4) ; Charles Fuster ; Marius Grillet ; E. Gautier ; Léon Lahovary (2) ; Navorel ; Gabriel Nigond (2) ; X ; M. Scanton ; Camille Rez ; Trocon ; Marc de Seyssel. 100 / 150

11. Abbé Pierre (Henri Grouès, né à Lyon 1912-2007). 3 pièces : A- 2 L.A.S., in-4, 1 p. chacune à en-tête Assemblée Nationale, des 30 mars et 11 mai 1949, à l’abbé Vuaillat, directeur de la Maîtrise de Notre-Dame de Fourvières : il s’efforce d’aider Jean Vuaillat pour l’enregistrement de sa Maîtrise. B- L.A.S., in-8, 1 p. du 15 octobre 1975 ; il répond à Jean Vuaillat par des encouragements mais aussi par une forme de doute : «  Oui on prie et offre ensembles sur le chemin à la rencontre du Seigneur qui vient parmi tant de si obscures souffrances, qu’Il nous aide à rendre croyable qu’il est amour quand même ?  » 150 / 250

12. Académie Française. Lot de 39 documents, la plupart autographes signés. Bainville (Jacques, 1879-1936), élu le 25.03.1935. L.A.S., in-8, 1 p. ½. Barthou (Louis, 1862-1934), élu le 2.05.1918. Carte-lettre A.S. Bergson (Henri, 1859-1941), le 12.02.1914. L.A.S., in-8, 1 p. ½ au Secrétaire perpétuel de l’Académie, le 17 mars 1938. Bertrand (Louis, 1866-1941), le 19.11.1925. L.A.S., in-12, 1 p. à Jules Véran, le 21 novembre 1923. Boissier (Gaston, 1823-1908), le 08.06.1876. Carte de visite avec 4 lignes autographes. Bonnard (Abel, 1883-1968), le 16.06.1932. L.A.S., in-12, 2 pp., lettre de remerciements à Charles Henry Hirsch. Boutroux (Emile, 1845-1921), le 31.10.1912. L.A.S., in-16, 2 pp. ½, lettre amicale. Claudel (Paul, 1868-1955), le 04.04.1946. Billet A.S. 7 lignes (janvier 1948 ?). Clémenceau (Georges, 1841-1929), le 21.11.1918. L.A.S., in-12, 1 p. : il est accablé de travail et ajourne un dîner. Cousin (Victor, 1792-1847), le 18.11.1830. L.A.S., in-12, 1 p. du 30 juin 1825, remerciements. Daniel-Rops (Henri Petiot, dit 1901-1965), le 3.03.1955. 2 L.A.S., in-4, 1 p., carte A.S. : au sujet de cahiers de poésies ; de l’invitation du patriarche de Lisbonne.. Duruy (Victor, 1811-1894), le 4.12.1884. L.A.S., in-16, 1 p., à M. Monod. Farrère (Frédéric-Charles Bargone, dit Claude. Lyon, 1876-1957), le 23.03.1935. L.A.S., in-4, 2 pp. à Maurice Level : il vient de lire L’Épouvante et le félicite pour la qualité littéraire de son ouvrage ; lettre amicale. Gillet (Louis, 1876-1943), le 21.11.1935. L.A.S., in-12, 3 pp. et enveloppe, à Jacques Boulanger. Guitton (Jean, 1901-1999), le 08.06.1961. L.A.S., in-8, 1 p. : il avait pris la résolution de se retirer... et le voilà élu à l’Académie ! Guizot (François, 1787-1874), le 28.04.1836. L.A.S., in-12, 2 pp., à Mgr Dupanloup : il lui explique sa loi de 1833 sur l’éducation et sur le rôle important que doit y jouer le clergé. Hanotaux (Gabriel, 1853-1944), le 01.04.1897. L.A.S., in-12, 4 pp., à J. Bertrand au sujet d’épreuves d’imprimerie qu’il aimerait recevoir en Italie. Houssaye (Henri, 1848-1911), le 6.12.1894. L.A.S., in-8, 1 p. sur les maladies dont souffrait Napoléon à Ste Hélène. Jullian (Camille, 1855-1933), le 3.04.1924. L.A.S., in-12, 3 pp. ½, de Florence le 9.11.1880 : sur différents points d’histoire et sur le charme des lettres de Voltaire. Lavisse (Ernest, 1842-1922), le 02.06.1892. L.A.S., in-8, 1 p. Le Goffic (Charles, 1863-1932), le 22.05.1930. L.A.S., in-12, 1 p., à M. Henri-Robert, avocat, de l’Académie : il le félicite pour son discours devant la Société de secours aux familles des marins naufragés. L.A.S., in-8, 1 p., de condoléances. Mâle (Emile, 1862-1954), le 30.06.1927. L.A.S., in-12, 1 p. ½ : au sujet d’un article à paraitre. Masson (Frédéric, 1847-1923), le 18.06.1903. L.A.S., 2 pp. ½ : il remercie chaleureusement un journaliste de rallier son camp et critique M. Veuillot. Mun (comte Albert de, 1841-1914), le 1er.04.1897. L.A.S., in-8, 3 pp. à M. de Bernoville à qui il demande de se rallier au comte de Paris. Nolhac (Pierre de, 1859-1936), le 15.06.1922. L.A.S., in-8, 3 pp. : félicitations à l’auteur d’un ouvrage sur Pétrarque. Ormesson (Wladimir Le Fevre d’, 1888-1973), le 03.05.1956. L.S., in-4, 1 p., en-tête O.R.T.F. : accusé de réception d’une lettre. Peyrefitte (Alain, 1925-1999), le 10.02.1977. 3 L.S., in-4, 1 p. avec une apostille, à Jean Vuaillat : remerciements. Régnier (Henri de, 1864-1936), le 9.02.1911. L.A.S., in-8, 2 pp. : au sujet du Prix Montyon de l’Académie Française. Renan (Ernest, 1823-1892), le 13.06.1878. L.A.S., in-8, 1 p., du 21 juin 1883, au directeur de la Revue : l’éditeur Calmann-Lévy va lui envoyer un exemplaire de l’Index général de L’Histoire des origines du Christianisme, il aimerait que l’annonce en soit faite sur la couverture. Simon (Jules, 1814-1896), le 16.12.1875. L.A.S., in-8, 1 p. ½ : il vient de lire un manuscrit de M. Saintine et le trouve intéressant mais il ne peut l’insérer dans le journal qui doit finir de publier un roman de M. Dumas, puis celui de M. Maquet. Taine (Hippolyte, 1828-1893), le 14.11.1878. Note manuscrite, 1 p. ½. Valéry (Paul, 1871-1945), le 19.11.1925. L.A.S., in-12, 1 p. ½, à Léon Riotor : il a lu son ouvrage sur Guignol et il est ravi de connaitre les origines de « ce délicieux petit être, espèce de gant vivant où la main humaine insinue tout le gône ». 500 / 1000

13. Aubanel (Théodore, 1829-1886), écrivain français d’expression provençale. L.A.S., in-12, 2 pp., d’Avignon, le 1er janvier 1878, à (Charles) Monselet : « Vous seriez bien gentil de donner un bon petit coup de plume à l’opéra que nous cherchons avec Poise [Ferdinand]. Poise y tient énormément et moi plus que lui si c’est possible. Et puis, c’est si peu de choses pour vous, et vous nous feriez tant plaisir. Allons, mon cher Monselet, n’est-ce-pas que vous nous aiderez un brin, un petit brin ? et alors ça marchera tout seul. Bon an ! Mille amitiés. Théodore Aubanel ».

Né à Nîmes (1828-1892), Ferdinand Poise est un compositeur d’opéra comique, proche de Daudet et des auteurs du Félibrige. Pli des deux feuillets fendu sur la moitié. Amusant courrier d’Aubanel. 100 / 200

14. Auric (Georges, 1899-1983), compositeur. L.A.S., in-8, 2 pp. de La Chatellenie à Fremeuse en Seine et Oise, le 24 octobre 1960, à un Président (probablement de la soirée de La Piste) qui l’a invité à participer à cette soirée-spectacle. Il accepte d’y participer mais est très gêné d’avoir à rédiger et expédier un texte d’avance, il préfère improviser...Élève de Vincent d’Indy, G. Auric est devenu célèbre en composant la musique de ballets pour Diaghilev et des films de Cocteau (Le Sang d’un poète ; La Belle et la Bête ; Orphée), John Huston, Max Ophuls, Gérard Oury (La Grande Vadrouille)... 100 / 150

15. Banville (Théodore de, 1823-1891). L.A.S., in-8, 2 pp., du 11 avril 1883, à Victor d’Auriac, auteur de Pâques fleuries, poésies édité par A. Lemerre : « J’ai lu Pâques Fleuries avec le plus sympathique plaisir ; j’y ai admiré l’ardeur, la fougue, l’exubérance heureuse des vingt ans avec un talent d’artiste déjà consommé. Je crie bravo à l’auteur mais c’est tout ce que je peux faire. J’écris dans un seul journal, le Gil Blas où la bibliographie est exclusivement réservée à M. Paul Ginistry... ». 120 / 180

16. Barbey d’Aurevilly (Jules Amédée, 1808-1889). Pièce autographe, avec 3 flèches dessinées (26 lignes) ; in-4, 1 p., document de travail légèrement taché, sur lequel Barbey d’Aurevilly a noté trois références à ses lectures : 1- « tiré du Monde Primitif de Zimmermann, traduit par Hymans et Streus » (la traduction française de cet ouvrage fut publiée en 1857 chez Schulz et Thillié à Paris) ; il passe ensuite à : 2- « Le voyageur Belzoni, jeune moine italien, magnifique de beauté, très savant en linguistique et archéologie, d’une force herculéenne, jeta le froc aux orties... etc », à la fin, note de Barbey : « Voir ses travaux et ses voyages à ce diable d’homme là » et entre deux flèches dessinées : « Ceux qui ont suivi Belzoni en cette direction, sont d’abord Browne, et ensuite le célèbre géologue Ehrenberg » ; puis, il semble revenir au premier ouvrage : « L’intérieur de la Nouvelle Hollande est encore moins connu que l’Afrique [...] Terre des anomalies en tout genre - Cygnes noirs et corbeaux blancs - Oiseaux sans plumes, arbres sans feuilles - quadrupèdes avec des becs d’oiseaux et des écailles de poissons »...Curieux document ! 300 / 600

16 bis. Barrès (Maurice, 1862-1923), écrivain et homme politique, de l’Académie Française (5 janvier 1906). 2 L.A.S., in-12, en-tête de la Chambre des Députés : 1- du 14 mars 1912, à Messein, 1 p.½, concernant la correction d’épreuves, il y est question de Le Goffic. 2- du 17 mai 1913 : « Les négociants du Palais Royal se sont émus de votre bel article du Gaulois du dimanche 11, qui dépeint en effet d’une manière injuste, permettez-moi de vous le dire, des commerces sans doute moins nombreux, mais toujours honorables, sauf d’infimes exceptions... ».Joint, photographie-carte postale de Barrès. 100 / 150

17. Béalu (Marcel, 1908-1993), poète, et libraire. 3 pièces. 1- L.A.S., in-8, 1 p., du 2 février 1968 à Jean Vuaillat : « si vous voulez être candidat au prix M.J., il faut m’adresser encore 8 exemplaires... ».2- Feuille in-12, dessin et en-tête de la Librairie Le Pont Traversé, note manuscrite signée de ses initiales. 3- Poème tapuscrit corrigé et signature autographe, intitulé : « Le Temps ne se retournera pas », in-4, 1 p. 100 / 150

18. Belsunce (Henri François de Belsunce de Castelmoran. 1671-1755), évêque de Marseille de 1710 à sa mort, célèbre pour son courage pendant la Grande Peste de 1720. L.S., de Marseille, le 13 décembre 1713 : il se félicite de l’heureuse issue du procès de son aumônier, l’abbé de Vieuville, qui a été défendu par son correspondant ; il évoque l’impression de la Constitution. Bon état. 150 / 250
19. Bernardin de Saint-Pierre (Jacques-Henri, 1737-1814), écrivain, membre de l’Académie Française (1803), auteur de Paul et Virginie. Billet autographe signé ; in-12, 1 p., de Paris, 9 janvier 1809 [à M. et Mme Toscan] : « ma femme est allée, ce matin, reconduire ma fille à Ecouen [...] je reconduis demain Paul à sa pension [...] ma santé se rétablit [...] leur serviteur, ami et compère ». Invitation à dîner.100 / 200

20. Bernhardt (Henriette Rosine Bernard, dite Sarah, 1844-1923), comédienne. L.A.S., format carte pliée en deux et enveloppe, s.d., en-tête gravé à son chiffre avec sa devise « Quand même », adressée à Monsieur Fleury Binachon ou Benachon : « Je ne sais l’adresse de P Despechez mon ami mais voici celle de Rosine, 28 rue Lamartine. Je crois du reste que c’est chez Despechez qu’elle habite. Voyez je n’affirme rien ! Ah ! Si ! J’affirme que je vous aime bien toujours. Sarah Bernhardt ».(Peut-être s’agit-il de sa sœur Rosine ?) 120 / 250

21. Besnard (Albert, 1849-1934), peintre et graveur. L.A.S., in-12 carré, 2 pp. ½, s.l., le lundi 4 février 1895, à un Monsieur : « J’espère que vous ne me trouvez pas un peu froid de ne pas être allé vous remercier de l’achat définitif de mes « deux rayons » [...]. Vous aurez la tête en question dans 2 ou trois semaines au plus tard. Savez-vous que je suis très inquiet pour la seconde affaire. M. Berger a déposé son rapport sur l’Exposition d’Anvers et on me fait douter qu’il soit favorable ». 150 / 250

22. Bissière (Roger, 1886-1964), peintre de la Nouvelle École de Paris. L.A.S., in-4, 1 p. ¼, s.d. (193. ?), papier à en-tête du Grand Café et Hôtel de la Brasserie à Perpignan ; lettre à sa femme, Catherine Lucie Lotte, qu’il surnomme Mousse, signée « Chou » : « Me voilà à Perpignan, ma moumousse, après un bon voyage. J’ai dormi pas très bien mais suffisamment [...]. Le paysage de Narbonne à Perpignan est superbe. Mais ce matin en arrivant ici froid de canard, presqu’autant qu’à Paris. Un vent glacé. Je me réfugie dans ce café pour t’envoyer ce mot [...]. Je suis parti un peu triste, dans la bousculade, je n’ai pas pu t’embrasser et te dire au revoir comme j’aurais voulu. Quel dommage qu’on ne soit pas riches, ce voyage aurait été tellement plus gai si nous l’avions fait tous les trois [en 1926, naissance de son fils Marc-Antoine, surnommé Loutre] [...]. Pour toi, ma chérie, et pour mon Loulet, mes baisers les plus tendres. Chou ». Les lettres intimes de Bissière sont fort rares. 150 / 250

23. Bloy (Léon, 1846-1917). L.A.S., in-8, 3 pp. ½, du 12 juillet 1897, à un éditeur. « J’ai appris par une lettre d’Octave Mirbeau que vous êtes disposé à publier un livre de moi [...]. Malheureusement le livre dont il vous parlait : Le Mendiant ingrat, journal de Léon Bloy, ne m’appartient déjà plus. Un éditeur belge venait de traiter avec moi [...]. En somme je pense qu’il vaut mieux que cette œuvre d’une violence extrême soit publiée à l’étranger. Vous auriez été forcé de me demander des modifications ou des suppressions qui m’eussent infailliblement découragé. Mais j’ai un autre livre tout prêt, Belluaires et Porchers, volume de critique littéraire et sociale [...]. Ci-joint la Table des matières... ». L’ouvrage paraitra chez Stock en 1905 ; précieuse table de la main de Bloy qui avait prévu XXXII chapitres au lieu des XXV parus ; sa table donne aussi la clef ; les chapitres ôtés sont les V : Le Crétin des Pyrénées (Zola - Lourdes), XVII : Représailles du Sphinx (Huysmans), XVIII : L’Incarnation de l’Adverbe (Huysmans), XIX : L’Expiation de Jocrisse (Huysmans), XXIV : Le Révérend Père Judas (père Didon) et XXXI : L’Archiconfrérie de la Bonne mort.

On joint 2 photos : Léon Bloy au Pouliguen en 1901 et avec Mme Bloy et sa fille Véronique (même lieu, même date). 500 / 1000

24. Bofa (Gustave Blanchot, dit Gus. 1883-1968), dessinateur et illustrateur. L.A.S., in-8, 2 pp., s.d. « mercredi trois », à « Mon cher Maître, [...] je veux vous remercier des choses si aimables que avez dites sur notre ébauche de revue et surtout du plaisir que vous dites avoir pris à l’écouter. De votre part, il m’en fait un très grand à moi parce que c’est un des rares que je tenais à obtenir et que je suis très flatté de m’être amusé à écrire ce qui vous a amené à écouter [...] ». Entre 1914 et 1916, Gus Bofa a écrit plusieurs revues pour le music-hall, cette lettre semble correspondre à cette période. Petites fentes sans gravité. 150 / 250

25. Bonnard (Pierre, 1867-1947), peintre et illustrateur. L.A.S., in-12, 1 p., s.d. (mention au crayon mai 1904) : « Mon cher Pierre. Je suis encore tout emotionné de ce que tu m’a appris l’autre jour. Bien que je sois déjà rassuré, j’aimerais d’avoir quelques nouvelles. Je dois faire un voyage de 2 jours cette semaine, sans cela je serais venu te voir à St Cloud. Mets-moi seulement 2 mots pour me dire que tout va bien comme je le souhaite. Ton ami. Pierre Bonnard ». 200 / 400

26. Bossuet (Jacques-Bénigne, évêque de Meaux, 1627-1704). L.A.S. « JBE de M », Meaux, 23 mai 1695, à Mme d’Albert de Luynes, religieuse de l’abbaye de Jouarre ; petit in-4, 4 pp., chemise demi-maroquin bleu foncé, étui bordé. Belle lettre de direction. « De tous les fruits du St Esprit celuy qui m’a le plus touché à cette feste [la Pentecôte, célébrée la veille], que vous donne et que je tasche de prendre pour moy c’est la Paix avec cette parole de J.C. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. L’effet de cette paix, c’est que vous demeuriez tranquille dans vostre état sans rien consulter d’avantage. [...] Agissez suivant les dispositions que Dieu vous donne et ne craignez rien : la verité vous repond par ma bouche autant pour ce qui me regarde que sur toute autre chose ; c’en est assez. Pour ce qui est de mes dispositions, vous n’avez pas besoin que je vous en explique d’autres que celle de vouloir faire jusqu’à la fin toutes les fonctions du bon Pasteur : Dieu m’en fasse la grace ». Au sujet de sa venue à Paris, il ne peut l’empêcher et conseille à Mme d’Albert de suivre son abbesse. Il évoque enfin le fameux édit sur la juridiction ecclésiastique « qui soumet tous les monasteres mesme ceux qui sont en congregation aux Evesques d’une certaine manière, et qui est non seulement de ce costé la mais en beaucoup d’autres points tres avantageux a la discipline Ecclesiastique. Je n’ay pas besoin de raisonner sur cela par rapport à moy : il me suffit d’avoir fait dans ces moments ce que je devois. Pour le temporel et pour le spirituel égal[emen]t ».Ancienne collection Lucas de Montigny. 1200 / 2000

27. Botrel (Théodore, 1868-1925), célèbre chansonnier breton. 5 pièces manuscrites. 1- Chanson autographe signée raturée et modifiée : En dérive, s.d., in-folio, 3 pp. 2- C.A.S. recto-verso : courrier adressé au Tout Lyon, de St Maximin (Var) en avril 1901 : il adresse différents documents dont deux clichés et un texte autographe qui sera reproduit en fac-similé sur une page entière consacrée au « Barde breton ». 3- L.A.S., in-8, 2 pp., de Paris samedi 191. (?) sur papier du Palais d’Orsay, Grand Hôtel de la gare d’Orsay, à son « Cher et bon Maître [Edmond Haraucourt] » : il arrive d’un long voyage en Hollande et Belgique et viendra le voir au Salon des Poètes (note manuscrite d’Haraucourt qui transmet la lettre de Botrel qu’il vient de recevoir). 4- L.A.S., in-8, 1 p., de Pont-Aven le 23 mars 1924, papier à en-tête « Œuvre de la Bonne Chanson », à un journaliste. 5- C.P. du 18 août 1910, adressée à Victor-Emile Michelet. Joint la page du Tout Lyon avec le fac-similé du document n°2. 150 / 250

28. Bourges (Elemir, 1852-1925), romancier et journaliste. L.A.S., in-8, 1 p., de Samors, 21 janvier 1892 : « Merci de votre beau livre, mon cher ami. Je ne puis vous dire la joie que j’ai eue à le lire, et comme je l’ai dévoré. Telle que la plus belle musique, votre chaleur, votre enthousiasme d’art m’a fait souvent monter les larmes aux yeux. Je suis aussi croyant que vous en Leonard et en Wagner [...]. Comme on est peu nombreux cependant ! Quelques naufragés sur un roc, tandis que tous les monstres de la mer tendent vers nous leur gueule hideuse. [...] Mon affection pour vous augmente, à mesure que je vous connais mieux. Croyez y et à toute mon admiration. A vous, de cœur. E. Bourges ».Lettre bien représentative de l’immense sensibilité de cet écrivain méconnu, qui a pourtant publié trois ouvrages étonnants et d’une grande qualité : Sous la hache (1883), Le crépuscule des Dieux (1884) et Les oiseaux s’envolent... (1893). 100 / 150

29. Bourget (Paul, 1852-1935), écrivain, membre de l’Académie Française (31 mai 1894). 3 pièces. 1- L.A.S., in-8, 1 p., sur papier bleu, Paris 27 sept. 91 : il répond à une personne qui l’a sollicité pour une place dans un journal. Pour l’instant, il ne voit personne qui ait besoin d’un correspondant et les journaux qu’il connait ont le leur ; il lui conseille de prolonger son séjour en Allemagne, à Munich et d’y approfondir sa connaissance de la langue qui sera plus tard un atout... 2- Épreuve d’imprimerie du Sens de la Mort pour la Revue des Deux Mondes en 1915, dernier chapitre, largement raturé, remanié, corrections, suppressions, ajouts et deux paragraphes entièrement réécrits. L’ouvrage paraitra en librairie la même année. 3- L.A.S., in-12, 2 pp., en-tête du Musée Condé, Chantilly, du 20 août 1923, à Maurice Donnay : « Charvet hélas ! ne sera pas jaloux de cette cravatte. Il est devenu si cher que le pauvre ouvrier littéraire qu’est resté votre Sodalis a dû renoncer à cette fréquentation Anglo Argenton avec regret, car l’homme était charmant. Vous voyez que je suis dans la princière retraite où vos confrères de l’Institut m’ont permis de reposer mes derniers étés. Ce château est le magnifique tombeau du malheureux duc d’Aumale, je dis malheureux parce qu’il eut tout excepté ce qu’il désirait le plus au monde : servir la France comme officier supérieur. Les énergies inemployées sont les pires tristesses. Paul Dubois a bien montré cela dans la statue mortuaire où il l’a représenté en uniforme de Général... » 150 / 300

30. Brouillard (Eugène, 1870-1950). L.A.S., in-8, 1 p. sur le dépliant de son exposition à la Galerie Marie-Pourceaux à Lyon, le 17 avril 1924, à Pierre Aguétant : « Mon cher ami, Combinez un voyage à Lyon entre le 1er et 15 mai, donnez moi rendez-vous vers 10 heures chez Marie-Pourceaux, je vous donnerai les dessins déjà faits et nous causerons de la grandeur des bandeaux. Si vous m’amenez un client sérieux ce sera parfait ! Mes meilleures amitiés et à bientôt. E. Brouillard ». Très beau document, une profonde amitié liait Eugène Brouillard au poète Pierre Aguétant qui est l’auteur pour lequel Brouillard a illustré le plus de livres : cinq au total. 80 / 120

31. Carco (Francis, François Carcopino-Tusoli, dit. Nouméa, 1886-1958). 2 pièces. 1- L.A.S., à Rachilde, du 28.01.1936, 1 p. ½, lettre chaleureuse. 2- «Minuit », poème autographe signé, in-4, 1 p., de 11 vers, paru dans les Poèmes inédits (p. 73), insérés dans Francis Carco par Philippe Chabaneix. 150 / 300

32. Cendrars (Frédéric Louis Sauser, dit Blaise, 1887-1961). L.A.S., in-4, 1 p., Jeudi (?), Paris, 12 avenue Montaigne : il remercie chaleureusement un « Cher ami » de lui avoir offert les 12 volumes de la « bibliothèque du Pérou » (?) publiée par cet ami ; « ma main amie Blaise Cendrars ».

Petit trou en haut, hors du texte, sinon bon état. 150 / 300

33. Chabaneix (Philippe, 1898-1982). Important ensemble de 15 pièces manuscrites. 1- L.A.S. (circa 1951), in-8 oblong, 2 pp., à Raymond Escholier : il le félicite pour son Victor Hugo et l’entretient au sujet de la poétesse M. A. Daguet qui vient de publier La douceur d’Aimer. 2- Manuscrit signé de 8 pp. ½ d’un article consacré à Francis Jammes, Alliette Audra et Louis Brauquier, avec ratures, corrections et indications typographiques (1950). 3- Poème autographe : « Fontaine des Bois », in-8, 1 p. 4- Carte postale de l’église St-Julien-le-Pauvre à Paris, avec mention manuscrite « voici l’église où je vais souvent prier la Vierge ». 5- 8 L.A.S., in-8, 2 pp. chacune, entre le 2.07.64 et le 8.08.73 : correspondance avec Jean Vuaillat au sujet de Laudes ou de poésie. 6- 2 poèmes autographes signés, in-12 : « Dans l’église des Bois » paru dans Laudes et « Les Signes ». 7- Poème tapuscrit avec corrections manuscrites « Quatrains ». 8- Lettre de Robert Houdelot qui indique que 20 ans après le décès de Philippe Chabaneix, il trie encore des manuscrits. 300 / 600

34. Charcot (Jean, 1867-1936), médecin, explorateur polaire. L.A.S., in-4, 2 pp., de Neuilly-sur-Seine, le 5 juillet 1930, à Robert-Philippe Dollfus (1887-1976), naturaliste, parasitologue, Professeur au Museum, participant aux campagnes scientifiques de Charcot : « Cher Ami, Malgré le temps que j’ai perdu ce matin du fait de votre réclamation, je vous écris avec un large sourire car « l’aimable » rouspéteur que vous êtes me cause une ineffable joie. 1- Depuis 10 ans que le Service Hydrographique publie les rapports du « Pp » [Pourquoi Pas], vous êtes le premier de mes collaborateurs qui réclame. [Suit une réponse point par point aux réclamations de Dollfus et Charcot conclut] Traitement : 1° Des douches pour R. Ph. Dollfus. 2° L’erreur que R.Ph. Dollfus a laissé passer 3 fois sera corrigée dans le Bulletin [les tirages à part paraissent avant le Bulletin] 3° En ce qui concerne les tirages à part, corrigez les votres, je corrigerai les miens [...] je m’en fous et ne m’en occuperai pas. Voilà vieux rasoir et affectueusement vôtre J. Charcot. » 200 / 350

35. Charles X (Charles-Philippe de France, comte d’Artois. 1757-1836), Roi des Français. Apostille et signature « accordé 6000 f. pour le moment. Charles », sur une demande du premier valet de chambre du Roi qui est sollicité par de nombreuses personnes dans le besoin ; in-fo, 1 p., Paris, le 29 sept. 1824. 100 / 200

36. Charpentier (Gustave, 1860-1956), compositeur. L.A.S., in-8, 3 pp., de Paris, 14 décembre 1909, à « Mon cher Descaves [Lucien], Vous avez dû recevoir hier ou avant-hier un volume intitulé M. et Mme Bille, par Pierre Villetard. [...] C’est le début d’un petit cousin à moi, mon filleul, auquel je m’intéresse beaucoup [...]. Pierre Villetard vient de venir me voir et m’annoncer que, sur le conseil d’amis, il désire se mettre sur les rangs pour le Prix Goncourt... ». 100 / 150

37. Chateaubriand (François-René, vicomte de. 1768-1848). L.A.S., in-4, 1 p. ½, de Gand le 21 mai 1815 : « Monseigneur, [...] Au plut tôt que j’eu reçu votre lettre, j’allais chez M. le Cte de Blacas : il me dit qu’il venait lui-même de vous écrire ; je ne sais si le Roi vous a accordé ce que vous désiriez. Moi, Monseigneur, pour mon propre compte (pardonnez à mon égoïsme) je serais fâché de tout ce qui pourrait vous éloigner de nous. Au reste, nous touchons à un dénouement quelconque ; la guerre va enfin commencer ; M. de Talleyrand arrive, nous saurons notre sort et nous pourrons prendre parti [...] » signé « Le Vte de Chateaubriand ». Lettre écrite pendant les Cent Jours ; en mars 1815, Chateaubriand a quitté Paris pour rejoindre Louis XVIII à Gand. Il est nommé Ministre de l’Intérieur ; le comte Pierre Louis de Blacas est alors Ministre de la Maison du Roi avec le grade de Maréchal de Camp, il joua un rôle prépondérant dans le Conseil du nouveau Roi, jouant le rôle de Premier Ministre. Petites fentes restaurées au dos du document, sans aucune gravité. 450 / 900

38. Ciry (Michel, La Baule 1919), peintre-graveur, écrivain, musicien, illustrateur de livres. Ensemble de 4 L.A.S., in-4, 1 p. et enveloppe chacune, du 25.05.1967 au 18.08.1980 : invitations, compliments et remerciements. 100 / 150

38 bis. Claudel (Paul). 2 L.A.S., in-8, 1 p. chacune, des 11 avril et 29 juillet 1954.Dans la première, il indique : « Mme Edwige Feuillère part incessamment en tournée avec
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