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Biologiste en environnement Le biologiste exerce dans de nombreux secteurs : santé, recherche vétérinaire, industrie agroalimentaire... Hydrobiologiste ou écotoxicologue, il se spécialise en environnement pour lutter contre les dérives du monde moderne sur notre santé. Domaines professionnels : Biologie, Environnement Centres d'intérêt : Faire de la recherche Nature du travail Recherche spécialisée Spécialiste du vivant dans tous ses états, le chercheur en biologie peut se consacrer à l'environnement. Il effectue alors des recherches spécialisées en écologie pour préserver et tirer partie des ressources naturelles et industrielles dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'habitat... Exemples : l'hydrobiologiste s'intéresse à la qualité des eaux (rivières, mers, étangs...) et à la vie de leurs occupants (espèces animales et végétales). L'écotoxicologue étudie les effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé de l'homme et dans son environnement. Éducation à l'écocitoyenneté Le développement durable fait partie des préoccupations du biologiste en environnement. Objectif ? Améliorer les situations économiques, sociales et écologiques en vue de laisser un monde préservé aux générations futures. Comment ? En protégeant la nature et en gérant mieux les ressources naturelles ; en anticipant les pollutions et les risques industriels et en luttant contre eux ; en aménageant les cadres de vie. Bref, le biologiste participe à l'éducation des écocitoyens du XXIe siècle. Conditions de travail Labo, bureau, bord de l'eau... À son labo ou derrière son bureau, le biologiste en environnement ne chôme pas. Tantôt à procéder à des expérimentations, tantôt à rédiger des rapports et des études destinés à des décideurs (élus locaux, chefs d'entreprise, industriels, ministères, associations écologiques...). Il peut aussi se déplacer sur le terrain (au bord des rivières, dans les champs et les bois, en mer...) pour procéder à des prélèvements, surveiller des habitats naturels, réaliser des inventaires... Dans le public et le privé Selon sa spécialisation, le biologiste en environnement peut avoir des employeurs variés. Par exemple, le conseil supérieur de la pêche, les directions départementales de l'agriculture ou de l'équipement, le Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), l'EDF, les collectivités locales ou territoriales, les entreprises privées éco-industrielles, les sociétés de services et de conseil en environnement (SSCE), les établissements publics de recherche (CNRS, INSERM, INRA, Institut Pasteur, universités...). Vie professionnelle Offre et demande : le décalage Le marché de l'environnement se développe de façon régulière. Mais il existe un décalage entre le nombre de postes offerts et les diplômés. Ainsi, il y a pléthore de diplômés en protection de la nature et en gestion des espaces naturels, alors que ces deux secteurs sont peu recruteurs, et que 75 % des emplois concernent la gestion de l'eau et celle des déchets ! Double compétence bien vue Aujourd'hui, le secteur de l'environnement a acquis ses lettres de noblesse. Les compétences dans ce domaine sont reconnues et appréciées des employeurs (entreprises, collectivités locales ou territoriales, bureaux d'études, associations écologiques). En particulier, les cursus liés à l'environnement ou les spécialisations en dernière année d'étude d'un cursus classique (économie, droit, chimie...). Rémunération Salaire du débutant À partir de 2 000 euros/net par mois, selon les employeurs. Compétences Un spécialiste qui s'adapte Le biologiste en environnement exerce un métier à la frontière de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée, de la production et du contrôle-qualité. Outre son expertise scientifique, il possède un certain sens de l'adaptation pour passer d'un domaine d'études à l'autre, le goût de la quête (propre à tout chercheur), le sens de l'autonomie et celui du travail en équipe. Un scientifique pédagogue Comme tout chercheur, le biologiste en environnement lit et rédige beaucoup. Pour retranscrire ses expériences, préparer le dépôt d'un brevet, diffuser des rapports et des articles pour la communauté scientifique, les décideurs (élus locaux, chefs d'entreprise, industriels, ministères, associations écologiques...) ou le grand public. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour échanger et communiquer avec ses collègues internationaux. Accès au métier Bac+5 minimum Master universitaire ou diplôme d'ingénieur (niveau bac+5) dans le domaine de la biologie : deux diplômes minimaux pour devenir biologiste en environnement. Très souvent d'ailleurs, le biologiste est titulaire d'un doctorat, voire d'un diplôme d'État en pharmacie. C'est le cas des écotoxicologues, par exemple. Le master (recherche ou professionnel) se prépare en deux ans après une licence (trois ans après le bac, à l'université). Le master recherche constitue le premier pas vers la préparation d'une thèse de doctorat. L’entrée dans les écoles d'ingénieurs s'effectue sur concours après une classe préparatoire, après deux, trois ou quatre ans à l'université ou après le bac. Hors des parcours en biologie, point de salut ? Pas tout à fait. Les titulaires d'un diplôme de niveau bac+5 en économie, droit, chimie... peuvent suivre une dernière année de spécialisation dans le domaine de la biologie environnementale. Ce double profil est très apprécié des employeurs. Mais il demande de sérieuses bases scientifiques au départ. |
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