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J 1500m = course de demi-fond + activité athlétique Il faut courir vite et gérer ses ressources Interdit à l’école mais des enseignement pour ma pratique (partie I) puis l’athlé à lécole (partie 2) ’ai donc choisi le 1500m pour l’épreuve d’eps du CRPE. Cette épreuve est une course à pied de demi-fond, qui appartient aux activités d’athlétisme. Elle présente la nécessité de mobiliser des ressources motrices et énergétiques, il faut courir vite tout en gérant ses ressources physiques sur la distance. Cette épreuve qui sollicite la filière anaérobie lactique n’est pas à programmer en tant que tel à l’école primaire, car c’est un effort inadapté au développement physiologique des enfants. mais la préparation de cette épreuve me sera utile pour mon futur enseignement auprès des élèves de maternelle et de primaire. Je vous exposerai en quoi dans la première partie. Et dans une deuxième partie, je traiterai d’abord plus globalement de l’athlétisme à l’école, et je développerai un projet de module d’apprentissage pour des C3 sur la course longue. 1. Ma pratique a. Mon entraînement pour le 1500m A Pas très motivée.. Nécessité d’un but final Objectif : l’endurance Réussi Mais mauvaise éval ! mon inscription au CRPE, je n’avais pas eu de pratique sportive régulière depuis longtemps et courir 1500m dans un temps imparti représentait vraiment un chalenge pour moi. Mon vécu du sport à l’école, et de la course en particulier, n’est pas bon mais je me suis réconciliée avec la pratique sportive grâce aux arts martiaux que j’ai pratiqué pendant plusieurs années. Je n’étais pas particulièrement enchantée par l’idée de cette course, je l’avoue mais c’est l’objectif final, être là aujourd’hui, qui m’a motivée. Je retiens pour ma pratique que les enseignements doivent « faire sens » pour les élèves et que le plus possible il faut essayer de mettre quelque chose qui motive les élèves au bout du module d’apprentissage. Des rencontres sportives, le spectacle de l’école en danse, le « savoir nager » de la piscine.. Mon entraînement s’est déroulé en plusieurs phases. Je partais de bas physiquement donc j’ai commencé par un entraînement à l’endurance avec l’objectif de tenir environ 3 quart d’heure à mon rythme. Je ne pouvais courir qu’une fois par semaine le dimanche matin, compte tenu de mes contraintes professionnelles et familiales. Ce que j’ai fait tout au long de l’hiver, et en mars je courrai 1h sans problème, je me sentais en forme. En mars, je mesure ma performance au 1500m. Et là je suis très déçue car ma performance équivalait à un 2/20 ! De façon évidente, je me suis essayée trop tard au 1500m. P L’évaluation doit être régulière et programmée our ma pratique je retiens que l’évaluation fait partie intégrante de l’apprentissage. Il permet de créer des repères, de mesurer les progrès et de « baliser » un module d’apprentissage. Je mets ça aussi en relation avec la situation de référence qui doit être LE repère du module. Comment faire pour gagner de la vitesse Il me fallait donc gagner de la vitesse, je me suis donc documentée : comment faire pour gagner de la vitesse ? J Les capacités travaillées ne sont pas les mêmes ’ai pris conscience que ce ne sont pas du tout les mêmes capacités qui sont travaillées et en endurance et en demi-fond, même si ce sont deux activités de course. En endurance, on fait travailler la filière aérobie tandis que le 1500m sollicite la filière anaérobie lactique. Pour travailler plus spécifiquement cette filière, j’ai « programmé » des activités de fractionnés en plus de l’endurance. Mais avec 1h par semaine c’est trop juste. P La pratique doit être suffisante ET régulière our mon enseignement, je retiens qu’il faut du temps et de la régularité pour progresser. 1h par semaine comme je faisais n’est pas suffisant. A l’école, ne pas passer à côté des 3 heures hebdomadaires d’eps. A partir du moment où j’ai pu me libérer une 2ème séance d’entraînement dans la semaine, et même les bonnes semaines 3 séances, là j’ai seulement commencé à progresser et même si mon temps n’est pas extraordinaire, c’est beaucoup mieux que mon premier test, et de loin mon meilleur temps. Ce que je retire de ma pratique pour mon enseignement : L’importance que les apprentissages fassent sens. Pour que les enfants s’engagent physiquement et essaient de dépasser leurs limites, ce qui est parfois dur, il faut qu’ils s’impliquent pour un objectif qui les motive et qu’ils soient vraiment acteurs dans le déroulement du projet. + également au niveau des situations avec le jeu C’est aussi l’importance de tenir compte des capacités de chacun, de valoriser le progrès plus que la performance. Je n’ai jamais pensé que je pourrai avoir 20/20 à cette épreuve, mais je suis satisfaite d’avoir pu progresser. A l’école, cette notion me forcement penser à la différenciation : Il existe plusieurs moyens d’arriver au même objectif, ceci en tenant compte des possibilités des élèves. Cela s’applique pleinement à l’eps ! D’autres éléments me seront utiles pour mon enseignement comme l’importance de l’échauffement, la régularité de l’entraînement pour obtenir des résultats, ou encore de la nécessaire régularité des évaluations pour mesurer les progrès et garder la motivation. 2. Enseigner l’athlétisme à l’école primaire Définition des activités athlétiques Les activités athlétiques peuvent se définir par le fait de faire plus et mieux en courant, sautant et lançant dans le but de repousser ses limites. A l’école on cherche à : - Courir vite ou longtemps ou avec obstacles, - Lancer avec ou sans élan, - Sauter loin ou haut, avec ou sans élan, Toutes ces activités pouvant se combiner. Intérêt des activités athlétiques Alors quel est l’intérêt de pratiquer les activités athlétiques à l’école ? Pour tous les cycles, les activités athlétiques s’inscrivent dans les objectifs généraux de l’EPS, en effet : - Elles contribuent à développer chez l’enfant de C1 son répertoire moteur de base composé d’actions fondamentales comme les déplacements (marcher, courir, sauter), les lancers … et à au développement des capacités et des ressources nécessaires aux conduites motrices - Elles permettent une première prise de contact avec une pratique sociale de référence, l’athlétisme - Et elles aident l’enfant à mieux connaître son corps et ses possibilités physiques, permettant de mieux le respecter et le garder en bonne santé. Elles permettent de travailler des compétences spécifiques Celle de « réaliser une action que l’on peut mesurer » en cycle 1 et « réaliser une performance mesurée » aux cycles 2 et 3. des Compétences transversales que sont :
Proposition d’activité J’ai choisi de vous présenter une séquence de course d’endurance réalisable en cycle 3 pour laquelle j’ai souhaité incorporer pleinement les 2 dimensions que j’ai retirées de ma pratique : la notion de projet qui donne du sens et celle de différenciation. Course d’endurance pour C3 Avec projet & Différenciation Objectif = Courir à allure régulière Sans s’essouffler 8-15mn Description du projet Travail en amont Séance 1 : Evaluation Puis activités décrochées ciblées = différenciation Réalisation : Choix de la distance à parcourir Le temps de la classe par rapport aux champions Travail des compétences Spécifique Transversales L’objectif de cette séquence est « réussir à courir à allure régulière sans s’essouffler pendant 8 à 15mn. » Le projet est le suivant : réaliser l’épreuve reine d’endurance, le marathon, sous la forme d’un effort collectif. Un travail en amont dans la classe est nécessaire, afin que les élèves entrent dans l’activité. Ils découvriront ainsi la longueur de la course, son origine, et calculeront la distance moyenne à parcourir par chacun d’entre eux. Pour une classe de 28 élèves, 1500 mètres doivent être parcourus en moyenne par chaque élève afin de totaliser 42 km. J’élaborerai ensuite une première séance sur le terrain, visant à évaluer les capacités de chacun et leurs difficultés. Puis je mettrai en place des ateliers et des activités décrochées afin d’améliorer le souffle, courir plus longtemps, courir plus régulièrement Le but étant d’apprendre aux élèves à développer des stratégies efficaces. Enfin, la dernière séance sera consacrée à la réalisation du projet. Les élèves pourront alors jouer deux rôles : coureur et chronométreur. Avant la course, chaque élève devra être conscient de ses capacités afin de choisir la distance qu’il va courir (1250, 1500 ou 1750m). On s’assurera que le total fait 42km pour la cohérence du projet. La classe sera divisée en deux groupes, pendant que l’un réalise la distance choisie, l’autre aura pour rôle de chronométrer et de compter la distance réalisée sans marcher. Après que chacun a couru, la classe comptabilisera la distance totale pour vérifier l’adéquation avec l’objectif et établira le temps de la classe pour boucler le mythique marathon. On pourra se comparer aux meilleurs temps des sportifs de haut niveau ! Au travers de ce projet, les élèves auront développé la compétence « courir à allure régulière » sans s’essouffler pendant 8 à 15mn et les quatre compétences transversales que sont :
Lien avec les autres disciplines L’exemple de module d’apprentissage que j’ai choisi permet aussi de montrer les possibilités de lien avec les autres disciplines enseignées à l’école primaire pour les cycles 2&3. L Mathématiques Sciences (comprendre échauffement) Santé, sécurité, citoyenneté CONCLUSION On fait progresser les élèves Projet, variété, régularité Progrès Bénéfices pour la vie d’adulte a mesure des performances et des distances parcourues entre dans le champs des mathématiques. Les sciences et en particulier la biologie peuvent également permettre aux élèves de comprendre quels changements se passent dans leur corps avant, pendant et après l’effort, ce qui peut justifier l’importance de l’échauffement avant et des étirements après. Les activités athlétiques sont également l’occasion d’aborder les thèmes de la santé, la sécurité ou encore la citoyenneté. En conclusion, Je pense que l’on fait progresser les élèves par
Ainsi on peut permettre à chacun de progresser et de tirer les bénéfices d’une pratique sportive régulière, importante pour la vie d’adulte. |
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