U.E. MTT
Responsable : Mme AMAROUAYACHE Mounia Chapitre 2. Méthodologie de travail
2. 1. Introduction
Ce cours porte sur les compétences nécessaires afin de comprendre, évaluer, conduire et écrire une recherche scientifique. C’est une introduction générale visant à développer les enjeux, les fondements et les techniques de la recherche en biologie. Le cours relève la cohérence interne qui devrait fonder la validité d’une recherche. Cette cohérence porte sur les choix concernant la conception du réel et de la vérité ainsi que les méthodes et techniques de production de la recherche: la problématique, les hypothèses, la production, l’analyse et l’interprétation des données, etc). Ce cours s’articule donc sur l’acquisition des connaissances, leur production et leur circulation. 2. 1. 1. Objectifs à atteindre
Les objectifs à atteindre sont la capacité de comprendre et de reconnaître les courants de la recherche dominants dans le domaine, la capacité d’analyser les fondements des techniques de toute recherche en biologie, de définir des étapes pour sa recherche et de maîtriser les principes techniques de celle-ci. Enfin, l’objectif final est la capacité de produire et de critiquer des recherches en biologie. 2. 1. 2. Le parcours d’une démarche de recherche
Les démarches de recherche peuvent se résumer en quelques étapes en commençant par le choix de l’objet de recherche. Le thème doit être choisi en fonction de sa faisabilité.
Le questionnement de départ consiste à lister toutes les questions qui se posent. Elles peuvent être simples, dont les réponses se trouvent sur le terrain de travail ou dans des ouvrages, comme elles peuvent être complexes, sans réponse à priori. Il faut veiller à ce qu’elle soit claire et pertinente et enfin la réponse doit être réalisable.
l’exploration consiste d’abords à lire. Il faut sélectionner les textes, en fonction du thème, de l’objet, de la question. La lecture s’effectue avec méthode en fonction de la progression dans ses investigations. Il est conseillé d’avoir des fiches de lecture qui permettent de classer les idées et de les identifier (auteur, année). A la fin de la collecte des informations (résultats), il est nécessaire de synthétiser les par
agraphes.
la construction ; consiste à faire le point des lectures et des données et faire les relations (interprétation). L’analyse des résultats consiste à les comparer et leur donner une signification (discussion).
La rédaction. Au fur et à mesure de la recherche, la problématique (introduction) et le protocole expérimental (matériel et méthodes) doivent être rédigés. A l’issue de l’analyse des données, celles-ci sont rédigées et discutées en introduisant les paragraphes lus préalablement et déjà classés. Il faut mettre en évidence les nouvelles connaissances et leurs conséquences pratiques. Enfin, il faut mettre en évidence les nouvelles connaissances et étirer les conclusions et les enseignements ou/et les perspectives. 2. 2. Principes de base d’un travail de recherche
Les principes de base d’un travail de recherche peuvent se résumer de la manière suivante :
L’organisation et la philosophie du travail : une recherche est un effort constant de rigueur et d’organisation jamais achevé, une remise en cause permanente de ses façons de voir et de faire, une connaissance seulement approchée, rarement atteinte.
Le temps, donnée fondamentale d’un projet de recherche : le temps imparti à un projet ou une recherche n’est pas indéfini et l’on ne peut trouver avant d’avoir commencé à chercher, il est donc nécessaire de débuter le plus tôt possible, se rendre disponible, définir un échéancier, progresser régulièrement, investir fortement, fournir un effort soutenu, gérer son temps avec précision.
L’écriture et la ré-écriture : seules les traces écrites peuvent baliser une progression conceptuelle : chaque évolution de la pensée est perdue s’il n’existe pas de traces écrites. Chaque ré-écriture marque une évolution dans la démarche. Les intervalles de temps (et la façon dont on les rempli) entre chaque ré-écriture sont décisifs pour la maturation de l’idée de départ, la problématique, l’hypothèse.
Le bouclage : rechercher nécessite un ordre logique et chronologique des étapes, mais cet ordre bien qu’existant est théorique ; la réalité est plus complexe, chaque étape constitue l’autre dans les 2 sens. Les différentes étapes sont donc en interaction ce qui suppose de nombreux retours en arrière ou « bouclages de rétroaction », au moins jusqu’à l’élaboration de l’hypothèse et du modèle d’analyse qui marquent une étape décisive.
La démarche : c’est une manière de progresser vers le but.
La méthode : c’est un principe organisateur que l’on se donne, une façon de faire, un ordre et une succession d’étapes dans l’utilisation d’un ensemble de techniques et d’outils. Il existe différentes méthodes soit, différentes mises en formes particulières de la démarche, adaptées aux phénomènes ou domaines étudiés.
L’approche objectiviste : la plus courante en recherche, postule une extériorité du chercheur par rapport à l’objet, et consiste à confronter des hypothèses théoriques, à des données d’observation ou d’expérimentation (méthode hypothético déductive). Les 3 actes de cette méthode, sont : - la rupture avec les évidences, les allants de soi, les préjugés, les implications personnelles. – La construction d’une représentation théorique ou modèle logique et hypothèse (proposition) et d’instruments de recherche (outils de recueil des données). – la constatation ou expérimentation soumettent la proposition à l’épreuve des faits en mettant en œuvre les outils construits lors de l’étape précédente.- l’approche objectiviste, plus inductive, postule que le chercheur ne peut être à l’extérieur de l’objet sur lequel il travaille et part sur terrain.
2. 3. Application : Qu'entend-on par thèse ou par mémoire ? 2. 3. 1. Introduction Dans cette partie, il sera question de la présentation finale dun travail de recherche sous forme de mémoire ou de thèse et des deux types de thèse (monographie et thèse sous forme d’articles). Bien que l’on fasse référence aux thèses, le même règlement s’applique généralement aux rapports et aux mémoires. Le but de cette partie est la familiarisation de l’étudiant avec les rapports, les mémoires ou les thèses parus dans sa propre discipline. Ils peuvent être obtenus au secrétariat de son unité scolaire, auprès de son directeur de thèse ou de mémoire.
2. 3. 2. Qu’est-ce qu’un mémoire ? Le mémoire (ou le rapport), moins long que la thèse, c’est un travail de recherche approfondi qui s'appuie sur une méthode de travail rigoureuse. L'étudiant doit faire preuve d'autonomie et d'esprit scientifique comme pour une thèse. Dans certaines disciplines (sociologie, histoire, etc), le mémoire peut consister en une étude de cas ou en un travail de type théorique.
2. 3. 3. Qu’est-ce qu’une thèse ? La thèse est une œuvre originale produite par l’étudiant sous forme écrite. Elle peut être définie de la manière suivante :
« La thèse de maîtrise doit révéler que l'étudiant possède vraiment une méthode de travail scientifique et est au courant des principaux ouvrages sur le sujet de sa thèse. Autant que possible, la thèse doit être une contribution originale.
La thèse de doctorat doit apporter une contribution véritable à l'avancement des connaissances. Elle doit, en plus, être le résultat d'une recherche et d’une analyse approfondies et originales de la part de l'étudiant. Sa qualité doit être telle qu'elle mérite d'être publiée ». Une bonne thèse comprend une recherche analysée de façon critique et rigoureuse. Et doit inclure une description détaillée de la méthodologie utilisée. Elle doit aboutir à des résultats précis et implique une vérification systématique de toute affirmation. 2. 3. 4. Structure et contenu d un mémoire
Un mémoire devrait comporter les sections reprises dans la suite de ce document. En général, chaque section commence sur une nouvelle page. Il faut également adopter un système de numérotation systématique des différentes sections et sous-sections qui constituent le corps du mémoire afin d aider les lecteurs à s'y retrouver. Par exemple:
Résumés
1. Introduction
2. Généralités (facultatif)
2. Matériel et méthodes
2.1 2.2
3. Résultats
3.1.
3.2.
4. Discussion
5. Conclusion
6. Références bibliographiques
7. Annexes (facultatif)
On doit utiliser des titres et des sous-titres courts et informatifs.
- abstract
L'abstract est un résumé du contenu du mémoire dans lequel on décrit le thème général, les questions que l'on s'est posées dans le cadre de ce thème, la méthodologie utilisée, les résultats principaux et ce que l'on peut en conclure. Un abstract ne devrait pas dépasser 300 mots et apparaît sur une page séparée. - Les remerciements
Entièrement optionnels, ils apparaissent sur une page séparée. - La table des matières
La table des matières est une liste (éventuellement indentée comme ci-dessus) qui associe chaque section du mémoire avec le numéro de la page sur laquelle elle commence. Elle apparaît de préférence au début du document. - L introduction
L'introduction a une forme générale d'entonnoir: On part du général, en posant le problème et en l'inscrivant dans un cadre de référence théorique, pour aboutir à une description de l'étude spécifique et des hypothèses ou des questions de recherche.
Le premier but de l'introduction est de permettre au lecteur de comprendre pourquoi on a fait la recherche décrite dans la suite du mémoire Dans une bonne introduction, le lecteur doit donc comprendre avant tout ce qui motive l'étude. Pour satisfaire cette exigence, l'auteur est dès lors forcé de se représenter un lecteur hypothétique. Une série de suppositions peuvent être faites au sujet de ses connaissances. Moins ses connaissances sont supposées importantes, plus le texte sera long. Dans le cas des lecteurs de votre mémoire, vous pouvez raisonnablement supposer que ceux-ci seront au moins familiers avec tous les domaines de la psychologie, sans pour autant être des experts du domaine. Inutile donc de redéfinir longuement les concepts généraux que nous vous avons enseignés en candidature! Il faut tout autant faire attention de ne pas tomber dans l'excès inverse, c'est-à-dire de rédiger votre introduction en supposant que tous les lecteurs sont parfaitement au courant de la recherche que vous avez entreprise. Ne perdez pas de vue que votre mémoire sera déposé en bibliothèque et donc consultable, en principe, par tout qui est intéressé. En particulier, et comme suggéré dans le paragraphe précédent, il est vraiment crucial de motiver votre travail et d'expliciter dès les premières lignes le problème auquel vous allez vous intéresser.
Voici un exemple à ne pas suivre. Un mémoire (fictif) dont le titre est "L'influence des jeux vidéo sur les processus de socialisation" commence par ces lignes:
INTRODUCTION
1. Les jeux vidéo
Les jeux vidéo ont connu un essor considérable depuis le début des années 1980. On peut distinguer cinq catégories de jeux vidéo: Les jeux d'action, les jeux d'aventures, les jeux de plate-forme, les jeux de course, ...
Suivent alors deux pages dédiées aux différentes catégories de jeux vidéo. Le lecteur ne sait toujours pas de quoi on va parler ni pourquoi on fait la recherche, et il s'est sans doute déjà formé une impression négative de ce travail après en avoir seulement lu les premières pages.
Comment faire mieux? Voici un début nettement meilleur: INTRODUCTION
Les jeux vidéo, dont on peut faire remonter l'origine au début des années 1980, sont aujourd'hui un phénomène de société dont on ne peut ignorer l'impact. Dans ce mémoire, nous allons tenter d'évaluer l'influence de la pratique des jeux vidéo sur les processus de socialisation chez les adolescents. Les joueurs acharnés éprouvent-ils plus de difficultés à rencontrer leurs pairs, ou sont-ils au contraire mieux intégrés dans une sous-culture dont le jeu vidéo constitue le fondement? Dans la suite de cette introduction, nous allons tout d'abord approcher ....
Dans cette version-ci, le problème de recherche est défini et situé dans son contexte dès les premières lignes. Le lecteur tente déjà de répondre par lui-même à la question de recherche intéressante qui est posée dans la troisième phrase, et son attention est d'ores et déjà tournée vers la suite du travail.
Voici deux autres exemples de débuts d'introduction réussis:
1. "L'analyse de la notion philosophique d'intentionnalité est l'objet de ce travail. Ce terme, déjà utlisé par les auteurs médiévaux, désigne cette attitude remarquable que manifeste l'homme à ne pas rester enfermé en lui-même, comme en une sorte de circuit fermé ..."
2. "Ca bouchonne entre Aflligem et Ternat, et sur la E40 toujours, entre Bertem et Everberg. Des ralentissements sont aussi signalés entre Waterloo et la Drève de Bonne Odeur."
La radio déverse ses habituelles informations routières tandis que Patricia déguste son petit déjeuner. Elle n'écoute que d'une oreille distraite le journaliste car les embarras routiers, il y à longtemps qu'elle ne s'en soucie plus. Et pour cause: Patricia travaille chez elle, au sein de son foyer. Elle fait partie de cette nouvelle génération de travailleurs: Les télétravailleurs.
Mais qu'est-ce qu'un télétravailleur? L'objet de ce mémoire est de répondre à cette question.
Dans la suite de l'introduction, il est possible de citer énormément de faits et d'études précédentes. Il faut choisir dans cet ensemble ceux qui semblent les plus pertinents et/ou les plus convaincants. Il n'est, en général, ni possible, ni souhaitable d'être exhaustif. L'ordre de présentation des informations successives est très important: Il doit être logique. L'auteur tente de répondre aux questions que se pose le lecteur hypothétique dans l'ordre où il se les pose. Les liens entre les informations successives doivent être explicités: L'auteur ne doit pas supposer que le lecteur trouvera tout seul comment deux idées s'enchaînent. Le plus souvent, l'enchaînement que l'auteur a en tête n'est pas unique. Le lecteur ne doit pas être forcé de deviner. L'erreur la plus fréquente dans ce domaine consiste à juxtaposer des séries d'énoncés sans expliciter leurs liens. Cette manière de procéder cache la plupart du temps l'incapacité de l'auteur à dire clairement quel est le lien.
Deux règles d'or pour cette partie de l'introduction: D'abord, il est utile de jouer sur les contrastes. En rédigeant votre introduction, essayez d'opposer des faits, des idées, des théories, des méthodes, etc. Essayez ensuite d'inscrire votre propre démarche comme un moyen de dépasser ces oppositions. Ensuite, appliquez religieusement la maxime suivante:
"Tell them what you are about to tell them, tell them, tell them what you just told them"
qui vous rappelle (1) qu'il n'est pas inutile d'être redondant quand les idées sont complexes, et (2) qu'il faut vraiment bien travailler les transitions et les enchaînements. Un aspect très important de l'introduction (et du reste du mémoire, par ailleurs) est de bien mettre en évidence le pourquoi des choses: Pourquoi a-t-on fait telle étude? Pourquoi a-t-on choisi un questionnaire fermé plutôt qu'un questionnaire ouvert? Pourquoi répondre à telle question est-il important?
Une fois le problème ainsi posé, il faut dire, en quelques paragraphes, comment on va procéder. La méthodologie est déjà couverte dans la section "Méthode" du Mémoire, mais il est important de donner d'emblée les renseignements nécessaires pour permettre au lecteur de comprendre l'étude dans ses grandes lignes. Il faut éviter les détails techniques ici.
Après avoir expliqué pourquoi et comment on a réalisé la recherche, on termine en présentant de façon précise les prédictions. Il est utile de rappeler à ce moment pourquoi on s'attend à observer le phénomène prédit. - La méthode : Dans cette section, il faut en principe donner suffisamment d'informations au lecteur pour qu'il puisse refaire l'étude s'il le souhaite. Ceci ne signifie pas qu'il faut obligatoirement donner tous les détails: Ces derniers seront placés dans les annexes si leur présence dans le texte gênerait la lecture. Après une introduction générale dans laquelle on explique la structure générale de la recherche, on divise généralement cette section en plusieurs sous-sections: Sujets (leur nombre, leur sexe, leur provenance, etc..), Matériel (quel type de questionnaire, quels types de stimulus, comment ont-ils été élaborés, etc.), Procédure (comment se déroule concrètement la passation d'un test, d'une expérience, d'une interview, etc.). Si le mémoire comporte plusieurs études relativement indépendantes, on adopte généralement un autre schéma qui consiste à présenter la méthode et les résultats de chaque étude dans une section spécifique. - Les résultats : Cette section doit contenir les principaux résultats obtenus et le traitement statistique qui leur a été appliqué. Les résultats principaux sont ceux qui se rapportent directement aux prédictions. Il faut les présenter sous forme de tableaux et/ou de figures. Ce choix est dicté par des raisons de clarté et d'économie. Il faut éviter les répétitions: Si les résultats apparaissent dans un tableau, il est généralement inutile de les présenter aussi dans une Figure. En général, les Figures sont préférables aux tableaux. Tableaux et Figures doivent être numérotés et comporter une légende qui permet de les interpréter sans être obligé de lire le texte. Les listings et autres résultats bruts sont à proscrire absolument. Dans le texte, il faut commenter les résultats représentés dans les figures et tableaux afin d'orienter le lecteur vers leurs aspects essentiels. Par exemple: "Nous avions supposé que les sujets du groupe Novice répondraient moins bien au questionnaire que les sujets du groupe Expert. Cependant, les résultats repris dans la Figure 3 indiquent que les sujets du groupe Novice ont répondu quasiment aussi bien (75% de réponses correctes) que les sujets du groupe Expert (81% de réponses correctes). La différence entre les deux scores n'atteint pas la signification statistique." Les résultats statistiques doivent être présentés de manière systématique, consistente et complète. Pour chaque test que vous mentionnez dans le texte, il faut indiquer la variable utilisée par le test (F, t, U de Mann-Whitney, etc..), sa valeur, les degrés de liberté, et la probabilité que l'on obtienne cette valeur, ou en tous cas, une inégalité indiquant si cette probabilité est inférieure ou supérieure au seuil. Typiquement, les résultats sont présentés entre parenthèses dans le texte, avec les différentes informations séparées par des virgules ou des points-virgules. Par exemple: "La différence entre les scores moyens obtenus au questionnaire par les sujets Novices et Experts n'a pas atteint la signification (t = 1.29; dl = 19; p > 0.1). Lisez la littérature scientifique correspondant à votre thème pour en savoir plus. - La discussion : La discussion est un peu l'inverse de l'introduction: On part des données obtenues, et on tente de les replacer dans le contexte théorique fourni par les références citées dans l'introduction. Dans la discussion, on met donc en rapport prédictions et résultats. S'il n'y a pas d'accord, il faut essayer de comprendre pourquoi, en explorant par exemple soit les possibilités d'artefact, soit les implications des résultats observés, qui peuvent conduire à remettre en cause la théorie sous-jacente. S'il y a artefact, ou si l'étude est plus complexe qu'on ne le pensait, il faut essayer d'imaginer une nouvelle méthodologie, plus simple, ou sans artefact.
La discussion peut aussi se terminer par un aveu d'incapacité de comprendre. Si les résultats sont en accord avec les prédictions, la théorie sous-jacente ne peut pas être rejetée. Contrairement à une idée très répandue, ceci ne veut pas dire qu'elle est vraie. La discussion doit être dans ce cas consacrée à expliciter les implications de ces résultats. Il est rare que tous les résultats soient en accord ou en désaccord avec les prédictions. L'auteur devra alors spéculer sur les aspects qui semblent conformes aux résultats et essayer de comprendre la signification de ceux qui ne le sont pas.
Dans une bonne discussion, il faut expliquer ce que l'on a appris grâce à l'étude et qu'on ne savait pas auparavant, ou bien ce qui est devenu plus clair, et essayer d'aller un peu plus loin que ce que les résultats permettent strictement de faire. Dans tous les cas, de nouvelles propositions sont toujours les bienvenues. - La conclusion : Une section spécifique de conclusion est optionnelle. Le plus souvent, on conclut à la fin de la discussion. S'il y a une section "Conclusion", alors il est mieux qu'elle soit courte, un peu dans l'esprit de l'Abstract. En tous les cas, il utile de rappeler brièvement à la fin du mémoire quels ont été les objectifs et les enseignements du travail. - La bibliographie : Dans cette section, il s'agit de lister toutes les références bibliographiques citées dans le Mémoire. Celles-ci doivent être écrites minutieusement et par ordre alphabétique selon le nom des auteurs. Ex : Barata C., Hontoria F., & Amat F., 1995. Life history, resting egg formation, and hatching may explain the temporal geographical distribution of Artemia strains in the Mediterranean basin. Hydrobiologia, 298, 295-305 - Les annexes : Vous y placez des informations que l'on juge importantes, mais dont l'inclusion dans le document principal en gênerait la lecture, par exemple à cause de leur ampleur.
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