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Follicules primaires : ce sont des nodules lymphoïdes qui n’ont pas encore été en contact avec l’antigène : ils sont quiescents, monotones. Ces lymphocytes sont porteurs de l’IgM et de l’IgD. Follicules secondaires : une fois que les follicules primaires ont été en contact avec l’antigène (stimulation antigénique), ils se modifient avec l’apparition d’un centre germinatif central où se situent des cellules en cycle, qui se multiplient. C’est un centre très actif (donc très basophile) : il y a 90% de cellules qui se multiplient. Un manteau périphérique de cellules au repos constitue la couronne du follicule. On marque les lymphocytes B avec le CD20. Les cellules du manteau expriment l’IgM et l’IgD, elles sont polyclonables (c’est-à-dire qu’elles sont porteuses de chaines légères κ et λ), ce qui montre que le ganglion n’est pas tumoral.
Il se situe au niveau du tissu interfolliculaire et du paracortex. On marque les lymphocytes T avec le CD3 (marqueur fondamental). Chez le sujet non VIH ou non immunodéprimé, on trouve essentiellement des cellules CD4. Chez les VIH ce sont des cellules CD8 car il y a une chute des CD4. On retrouve l’équivalent des cellules folliculaires dendritiques présentes dans le follicule B : ce sont des cellules interdigitées (cellules histiocytaires). Il y a des veinules postcapillaires caractéristiques du compartiment des cellules T qui permettent la recirculation des lymphocytes T.
C’est le plus volumineux des organes lymphoïdes. Chez l’adulte, elle a un poids variable (150-200g en général) mais elle n’excède pas 250-300g. On distingue 2 zones : la pulpe rouge et la pulpe blanche. La pulpe rouge correspond aux ¾ de la surface de la rate, très riche en sinus et en sang (donc très sombre), avec une fonction d’hémofiltration essentiellement. La pulpe blanche, réduite, est un tissu lymphoïde sous forme de nodules : les corpuscules Malpighi. Ce sont les organes lymphoïdes par excellence de la rate. On y trouve principalement des petits manchons lymphocytaires T autour des artérioles pénicillées (périartériolaires) et de véritables follicules lymphoïdes B. Ces follicules ont un centre germinatif, un manteau (couronne) et une zone marginale (extérieure). Cette zone marginale est bien dessinée dans la rate, moins dans le ganglion, elle est séparée par un sinus marginal.
Il s’agit principalement des plaques de Peyer, situées au niveau du tube digestif, des bronches... La prof n’a pas détaillé… 3ème partie : Organisation fonctionnelle des systèmes hématopoïétique et immunitaire
Le sang est une suspension de cellules dans le plasma. Le plasma est composé de sels minéraux, glucides, lipides et acides aminés. On appelle sérum le plasma dépourvu de fibrinogène après coagulation. Les cellules du sang sont les globules rouges (érythrocytes, hématies), les plaquettes (thrombocytes) et les globules blancs (leucocytes). Ceux-ci sont divisés en 3 catégories : polynucléaires ou granulocytes neutrophiles (PN), éosinophiles, basophiles ; lymphocytes ; monocytes. Les globules rouges transportent l’oxygène des poumons vers les tissus. Les plaquettes sont responsables de l’hémostase primaire et de la coagulation. Les polynucléaires neutrophiles de la défense antibactérienne. Les monocytes/macrophages des réactions immunitaires non spécifiques (immunité innée) et de la défense antibactérienne. Les lymphocytes assurent la défense antivirale et les réactions immunitaires spécifiques (immunité adaptative). Là le prof donne des valeurs quantitatives pour les différents éléments. Il demande qu’on ne retienne que les ordres de grandeur, en particulier pour l’hémoglobine (globules rouges). Je vous les mets : 150 – 450.103/mm3 pour les plaquettes ; pour l’hémoglobine 12g/dL chez la femme, 13g/dL chez l’homme ; 1700 – 7000/mm3 pour les polynucléaires neutrophiles, 100 – 1000/mm3 pour les monocytes et 1500 – 4000/mm3 pour les lymphocytes. Lorsqu’on veut mesurer les éléments du sang, on fait ce qu’on appelle un hémogramme. On observe que le volume occupé par les globules rouges est important. On peut définir l’hématocrite, à savoir la proportion du volume sanguin occupée par les globules rouges. Elle diffère entre l’homme et la femme et permet de distinguer les vraie et fausse anémies. L’anémie correspond à la diminution de la quantité de globules rouges (donc du volume qu’ils occupent). Or, en cas d’hémodilution, on a la même quantité de globules rouges mais leur concentration étant plus faible, on a l’impression d’avoir une anémie, en mesurant l’hématocrite on peut voir que c’est une fausse anémie. L’autre grande grandeur indispensable pour caractériser une anémie est le volume globulaire moyen (VGM) soit la taille des globules rouges, qui permet de déterminer la cause de l’anémie.
Dès la naissance, la moelle osseuse est le siège de l’hématopoïèse, soit la fabrication de cellules du sang. On a une prolifération et une différenciation de cellules souches hématopoïétiques, ce qui permet le renouvellement permanent des cellules myéloïdes et lymphoïdes du sang. On a donc une réserve hématopoïétique. Les cellules souches ont deux propriétés principales : la différenciation en toutes les cellules du sang et l’autorenouvellement. On a différents compartiments de cellules souches immatures selon leur degré d’engagement vers une lignée déterminée :
![]() Les lymphocytes ne sont pas fonctionnels à la sortie de la moelle osseuse, pour les lymphocytes T, il s’agit de passer par le thymus pour maturer. Les lymphocytes B (naïfs) vont eux au niveau des ganglions lymphatiques pour rencontrer l’antigène et se différencier en lymphocyte B mémoire ou en plasmocyte. Pour permettre qu’un grand nombre de cellules soit produit, il faut une prolifération qui va se faire sur un contingent de précurseurs engagés. On ainsi production de 100 à 250 milliards de globules rouges, 70 à 150 milliards de plaquettes et plusieurs dizaines de milliards de polynucléaires, par jour.
Les facteurs de croissance hématopoïétiques sont les « hormones » de l’hématopoïèse et vont permettre cette prolifération. Ils agissent de deux manières :
Les cytokines sont fabriquées par les organes. La TPO par le foie, l’EPO par le rein, G-CSF par les fibroblastes, GM-CSF par les monocytes, M-CSF par les lymphocytes. Ces cellules passent ensuite dans le sang pour regagner la moelle où elles vont agir sur leurs cibles.
L’érythropoïèse dépend de la pression partielle en oxygène, lorsque celle-ci baisse, on a une augmentation de la synthèse d’EPO qui va agir au niveau des érythroblastes en favorisant leur survie. On a alors une augmentation du nombre de globules rouges produits et donc une compensation de la baisse de la pression partielle en oxygène.
Pour protéger les cellules souches, celles-ci sont placées dans des niches où elles sont entourées par d’autres cellules : des ostéoblastes en équilibre avec des ostéoclastes dans le tissu osseux, des cellules adipeuses (graisseuses) et des fibroblastes. Cet environnement permet la survie et la différenciation des cellules souches.
On peut utiliser ces cytokines et facteurs de croissance en thérapeutique. Par exemple, on peut utiliser G-CSF (stimule les granulocytes) pour corriger une aplasie fébrile et une réduction de la durée de la neutropénie après une chimiothérapie, une agranulocytose médicamenteuse. Il permet également de moduler l’adhésion des cellules souches à la niche, et ainsi de faire passer les cellules souches de la moelle vers le sang, en diminuant les chimiokines dans le secteur. On se sert aussi d’érythropoïétine recombinante en cas d’insuffisance rénale (dialyse), pour corriger les cytopénies induites par les chimiothérapies, les anémies au cours d’un cancer (chimiothérapie, envahissement médullaire), et les myélodysplasies (défauts de fabrication des globules rouges) avec [EPO] basse. La Thrombopoïétine est un agoniste du récepteur (MPL), on l’utilise en cas de Thrombopénie périphérique autoimmune (on a été obligé de fabriquer des agonistes pour éviter la formation d’anticorps anti thrombopoïétine, donc on doit connaître sa structure).
On peut explorer le système hématopoïétique par le frottis : on étale une goutte de sang sur une lame, on colore au May-Grundwald-Giemsa (MGG). On peut alors observer la morphologie des cellules et la formule sanguine au microscope. On peut également l’observer avec un myélogramme. On fait une ponction au trocart du sternum ou de la crête iliaque postérieure. On aspire les cellules et on les étale sur un frottis. On mesure les proportions relatives des cellules médullaires, il n’y a pas de valeurs absolues. Il y a 3 choses à regarder :
On peut également faire une biopsie médullaire au niveau de la crête iliaque postérieure. On la fait sous anesthésie locale, on découpe au trocart un fragment osseux. On fait une étude histologique de l’architecture de la moelle : on vérifie que les cellules hématopoïétiques sont dans des loges, avec des travées osseuses et du tissu adipeux (on cherche par exemple les indications de myélofibrose).
De nombreux problèmes peuvent survenir sur l’hématopoïèse, causant des pathologies.
Il s’agit d’une accumulation de cellules matures (chronique) ou immatures (aigue). En général, ce sont des maladies clonales, c’est-à-dire qu’elles dérivent toutes d’une même cellule où est survenue la mutation ou l’événement transformant. Cela correspond à des :
Parmi les exemples : leucémie myéloïde chronique, polyglobulie primitive, thrombocystémie essentielle, splénomégalie myéloïde. Une des causes peut être, par exemple, la mutation de la Tyrosine Kinase JAK2, qui va induire une prolifération : ![]()
C’est une situation relativement fréquente correspondant au passage de cellules immatures de la moelle osseuse dans le sang. Il y a 5 étiologies possibles :
On a des cytopénies avec une inhibition de l’hématopoïèse. Ces aplasies peuvent se révéler par une insuffisance médullaire avec une moelle pauvre/déserte. On a alors, une anémie (pâleur, asthénie), une thrombopénie (hémorragies), une neutropénie (fièvre, infection). Il y a différentes causes possibles :
On peut les injecter par autogreffes pour certaines maladies comme le myélome. C’est une maladie maligne incurable qui se traduit par la prolifération de plasmocytes tumoraux dans la moelle osseuse. Cela entraîne une insuffisance médullaire par envahissement, une destruction osseuse (trous dans les os) et une hypercalcémie. On traite par chimiothérapie à forte dose (melphalan 200 mg/m²), mais elle entraîne une aplasie médullaire (arrêt de production des cellules sanguines), trop longue (6 mois) et donc mortelle. C’est pourquoi, maintenant, on commence par une chimiothérapie d’induction, puis on réalise un prélèvement de cellules souches hématopoïétiques. On les réinjecte après la chimiothérapie à forte dose pour réduire l’aplasie à 15 jours seulement. On peut utiliser des facteurs de croissance pour décrocher les cellules souches en les faisant passer de la moelle vers le centre : c’est la chimiothérapie de mobilisation (avec l’endoxan + G-CSF ou G-CSF seul). On les recueille alors sous forme de cytaphérèses qu’on peut congeler et réutiliser plusieurs années plus tard.
C’est la seule façon de guérir les hémopathies malignes (leucémies, LMC, aplasie médullaire). Les contraintes majeures sont :
Le receveur, après conditionnement (chimiothérapie, immunosuppresseur, irradiation corporelle), reçoit les cellules prélevées chez le donneur sain qui n’a pas subi de chimiothérapie. On suit le même principe de cytaphérèse. On peut aussi utiliser le sang de cordon. Après l’allogreffe, on a un chimérisme (renouvellement) complet des cellules hématopoïétiques : l’hématopoïèse se fait entièrement avec les cellules du donneur. Par exemple, si un patient masculin est greffé avec les cellules de sa sœur : les cellules de son organisme seront 46 XY mais celles de son sang seront 46 |
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