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REPUBLIQUE DU MALI UN PEUPLE-UN BUT-UNE FOI
TABLE DES MATIERES Liste des abréviations et acronymes 3 Liste des tableaux 4 Liste des figures 5 RESUME EXECUTIF 6 INTRODUCTION 10 CHAPITRE I : Situation, tendances et menaces 12 CHAPITRE II : Mise en œuvre des SPANB 58 CHAPITRE III : Intégration ou démarginalisation sectorielles et intersectorielles des considérations sur la Diversité Biologique 73 CHAPITRE IV : Progrès accomplis dans la poursuite de l’objectif de 2010 et dans la mise en œuvre du Plan Stratégique 76 CHAPITRE V : Progrès accomplis pour atteindre les objectifs de la Stratégie Mondiale pour la Conservation des plantes 87 CHAPITRE VI : Progrès accompli pour parvenir aux objectifs du Programme de Travail sur les Aires Protégées 91 CHAPITRE VII : Annexes 97 LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Les zones bioclimatiques et leurs caractéristiques climatiques. Tableau 2 Qualification des menaces Tableau 3 Situation des forêts classées par région administrative Tableau 4 Biodiversité de la faune au Mali Tableau 5 Densité des Primates et Population dans la Réserve du Bafing Tableau 6 Statut des animaux sauvages au Nord du Mali Tableau 7 Les différentes zones protégées au Mali Tableau 8 Situation des forêts classées du Mali par région Tableau 9 Situation du domaine faunique classé par type Tableau 10 Situation des Aires protégées au Mali Tableau 11 Situation des différentes espèces de plantes cultivées au Mali Tableau 12 La situation des différentes espèces d’animaux domestiques au Mali Tableau 13 Détails de races animales domestiques Tableau 15 Eléments caractéristiques de la dégradation des écosystèmes Tableau 16 Situation des d’autres espèces de plantes envahissantes Tableau 17 Evolution de l’exportation des espèces de faune Tableau 18 Etat d’exécution des mesures prioritaires Tableau 19 Etat d’exécution des actions prioritaires Tableau 20 Projets et programmes de conservation des ressources génétiques animales (1994 -2008) Tableau 21 Récapitulatif de la mise en œuvre des objectifs indicateurs d’évaluation des progrès accomplis dans la poursuite de l’objectif de 2010 pour la diversité biologique LISTE DES FIGURES Figure 1 Evolution de la pluviométrie au Sahel Figure 2 Evolution des surfaces de mil et de riz Figure 3 Saturation de l’espace agricole disponible entre 1952 et 2000 dans le vieux bassin cotonnier autour de Koutiala Figure 4 Pourcentage de disparition des écotypes par zone climatique RESUME EXECUTIF Le Mali recèle des écosystèmes terrestres et des habitats naturels particuliers. On distingue plusieurs grands groupes, répartis sur les différentes zones agro écologiques et régions naturelles du pays avec des spécificités, en fonction de leur situation géographique. Parmi ceux-ci figurent le Plateau Mandingue, le Bafing-Falémé, le Haut Bani-Niger, le Gourma, le Tamasna, l’Azawad, l’Azawagh et l'Adrar des Ifoghas. En dépit de sa continentalité, le Mali dispose de plusieurs zones humides dont la principale, le Delta Intérieur du Niger (DIN) est classé site Ramsar. Les zones humides du Mali comprennent les bassins fluviaux et les plaines d’inondation, les écosystèmes lacustres dont les lacs de la Boucle du Niger (Débo, Horo, Fati, Niangaye, Maggi, Wégnan), les écosystèmes de mares, les écosystèmes humides des oueds et des oasis. Le Delta du fleuve Niger forme l’un des plus vastes hydrosystèmes d’Afrique : il s’étire sur plus de 400 km de par et d’autres des rives du fleuve, sa largeur comprise entre 60 à 100 km. Ce plan d’eau détermine une région deltaïque de 35.000 km² où près de 800.000 habitants trouvent les moyens de leur subsistance en pratiquant l’agriculture, l’élevage, la pêche et le commerce. La préservation des écosystèmes bénéficiera de l’application de l’article 5 du Décret N°08-346 du 26 Juin 2008 relatif à l’Etude d’Impact Environnemental et Social qui stipule que : « les projets, qu’ils soient publics ou en privés, consistant en des travaux, des aménagements, des constructions ou d’autres activités dans les domaines industriel, énergétique, agricole, minier, artisanal, commercial ou de transport dont la réalisation est susceptible de porter atteinte à l’environnement, sont soumis à une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) ou à une Notice d’Impact Environnemental et Social (NIES) ». Dans le cadre du renforcement des capacités des jeunes ruraux pour une meilleure appropriation des techniques et outils de gestion des ressources naturelles et de protection de l’environnement, une structure de formation, d’éducation et d’échanges dénommée « Camp Bio » est dans sa phase de mise en place à travers la Convention Lutte Contre la Désertification (CCD) avec l’appui financier de l’Italie. Ce camp contribuera à une plus grande implication de la jeunesse rurale dans la gestion et la protection de l’environnement. Ces dernières années, le Mali a développé, avec l’appui financier et technique de ses partenaires au développement, des expériences de conservation in situ et d’utilisation durable de Vitellaria paradoxa (Karité), du Parkia biglobasa (Néré), de Vepris heterophylla (quinquéliba de Kita), etc. L’intervention de l‘ONG APSAGA a contribué à la régénération assistée de Hyphaena thebaica (Rônier) dans le Guimbala. Le service public de conservation de la faune (OPNBB) qui gère la réserve de Biosphère Parc National de la Boucle du Baoulé a installé cinq miradors dans des zones stratégiques pour accroître la surveillance de la réserve de la Boucle du Baoulé. Elle a en outre amélioré son réseau de communication avec l’acquisition de téléphones satellitaires. Tout ces efforts ont été accompagnés par les actions de surveillance, d’aménagement de mares dans la réserve et de restauration de terres dégradées dans les zones adjacentes, menées par COBA, un collectif d’une dizaine d’ONG, appuyé par le PMF/FEM. En commentant la carte de végétation de l’Afrique, établit collégialement par les membres de l’AETFAT, il avait définit une nouvelle notion de centre régional d’endémisme, à savoir un territoire qui présente : 1 - plus de 50% d’espèces endémiques et 2 - plus de 1000 espèces endémiques. Dans le Plateau Mandingue, on trouve des espèces endémiques comme Euphorbia sudanica, Vepris heterophylla appelé aussi le quinquéliba de Kita, une rutacée utilisée en médecine traditionnelle qui pousse en abondance sur les collines de Kita. Quelques individus de Gilletiodendron glandulosum, une césalpiniacée paléo endémique du Plateau Mandingue dont l'aire autrefois étendue s’est considérablement réduite sous les effets surtout des feux de brousse. L'espèce rivée aux rochers peuple quelques ravins et crêtes rocheuses de la région de Kita, Toukoto, Kéniéba. La Direction Nationale de la Conservation de la Nature (DNCN) a déjà réalisé, entre 2004 et 2006, l’inventaire des formations forestières des 5ième, 6ième et 7ième régions administratives du pays avec l’appui de l’Union Européenne ; cette action qui vise à mieux connaître les ressources forestières du pays en vue d’une bonne planification de leur développement s’étendra au reste du pays dès que les ressources nécessaires seront trouvées. Des efforts sont consentis pour arrêter les tendances de dégradation de la biodiversité dans la zone de parcours des éléphants à travers le Projet de Conservation et de Valorisation de la Biodiversité du Gourma et des Eléphants qui s’exécute depuis 2005 avec l’appui financé de la Banque Mondiale et du Fonds Français pour l’Environnement. En outre, le Projet « Initiatives Pauvreté Environnement » de la DNCN (financement PNUE) qui a démarré en 2008 a mis en évidence la contribution des services des écosystèmes au développement économique et social du pays. D’autres initiatives sont en cours de réalisation avec les ONG partenaires du Programme de Micro Financement du FEM, il s’agit notamment de :
Au plan législatif, le projet de loi portant sur la sécurité en biotechnologie a été adopté le 28 février 2007 lors du Conseil des Ministres. Il reste son adoption par l’Assemblée Nationale pour doter le pays d’un instrument législatif et règlementaire dans la prévention des risques liés à l’utilisation de la biotechnologie moderne. Par ailleurs, le Mali a initié avec l’appui du FEM le projet ‘Bétail Ruminant Endémique de l’Afrique de l’Ouest’ qui vise à lever les obstacles qui se posent à la gestion et à la valorisation des grandes potentialités de l’élevage au Sud du Mali. Dans ses objectifs spécifiques, le Projet ‘Bétail Ruminant Endémique’ vise à assurer la préservation de la diversité génétique des races de bétail ruminant endémique : le mouton et la chèvre ‘Djallonké’ et le bœuf ‘N’Dama’. La conservation de la diversité génétique des plantes cultivées est réalisée de manière diffuse par les sélections effectuées dans le cadre du plan semencier national, ainsi que dans le cadre des pratiques et savoirs traditionnels du monde paysan. Les tendances de dégradation des écosystèmes et des habitats naturels, constatées en 2005 dans le 3ième Rapport National de mise en œuvre de la CBD au Mali, se sont probablement poursuivies, mais on ne dispose pas encore au Mali de mesures fiables des phénomènes qui seraient à l’origine de l’altération de la diversité de la flore. Malgré le constat de ‘visu’ de la régression générale de la population de la faune sauvage, une remontée biologique de certaines espèces a été constatée par endroits, due à l’absence d’activités humaines dans ces zones : il s’agit des indices de présence de l’éléphant dans la zone Sud du Mali (frontière Mali-Côte d’Ivoire), la présence des antilopes sahélo-sahariennes dans la zone de Ménaka (frontière Mali-Niger) et de certaines antilopes dans le Bafing et dans le Badinko (Mali Sud-ouest, à la lisière des frontières Mali-Guinée et Mali-Sénégal) ; par ailleurs, le troupeau d’éléphants, ‘partagé’ entre le Mali et le Burkina Faso, se maintient ‘numériquement’ à 350 individus dans le Gourma malien et le Sahel burkinabè selon les comptages terrestres et aériens réalisés par Word Fondation et Save The Elelphant entre 2004 et 2005. La faiblesse, voire le manque de données, n’a pas permis d’apprécier à sa juste valeur l’état et la pression sur les écosystèmes et l’ampleur de la régression des ressources fauniques et floristiques, ainsi que de l’érosion génétique. Même pour des données fournies, souvent la précision des valeurs mesurées reste insuffisante pour satisfaire aux objectifs de connaissances ou de gestion des ressources biologiques, dans la perspective de leur utilisation dans les processus de prises de décisions. Les principales menaces qui pèsent sur la conservation de la diversité biologique au Mali se présentent sous les cinq formes suivantes : |
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