télécharger 153.33 Kb.
|
Ce sont des virus à ADN. Leur taille est de 20-30 nm.
Il y a traduction en protéines après épissage permettant la formation d’ARNm plus court.
Tous les parvovirus se transmettent par voie transplacentaire induisant ainsi des hypoplasies cérébelleuses et des résorptions embryonnaires. C’est le cas pour la virus porcin qui est porté de façons asymptomatiques par les adultes.
Rhabdos=baguette
Famille d’une centaine de virus différents infectant vertébrés, invertébrés et plantes. Dans cet ordre il y a 3 autres familles :
= L : la protéine est bien exprimée, elle s’intègre au complexe polymérase enchâssé dans la nucléocapside (transformation de l’ARN- en ARN+), action rapide. = NS : c’est une phosphoprotèine non structurale (pas présente dans le virion) produite au cours du cycle et utile pour la réplication, elle est indispensable à L pour l’activité de polymérisation = M : protéine matrice, elle fait le lien entre la capside et l’enveloppe pour la morphogenèse. Elle participe donc au bourgeonnement des virions. = N : c’est la mieux exprimée, elle forme la nucléocapside et protège l’ARN. Cette protéine est bien conservée au sein du genre = G : protéine d’enveloppe, trimère formant des spicules intervenant dans les liaisons spécifiques. C’est la première à être reconnue par le système immunitaire, elle est donc importante pour la vaccination. L’immunité cellulaire est aussi dirigé contre N mais G est plus variable est sert donc à déterminer les sérotypes alors que N sert à déterminer les genres.
Rq : le terme d’anticorps neutralisant s’applique in vitro et le terme d’anticorps protecteur s’applique in vivo
La multiplication est séquentielle (chaque gène est transcrit et traduit indépendamment des autres). Le virus entre par endocytose, il y a une fusion pH-dépendante-dépendante avec l’endosome (fusion indirecte, contraire d’une fusion direct qui est pH-indépendante). La sortie se fait par exocytose, il y a bourgeonnement à partir de la membrane plasmique de la cellule. C’est le mode de sortie principal mais le virus de la rage sort en bourgeonnant à partir des membranes internes (formation d’amas de protéines N entourés par des membranes (corps d’inclusion ou corps de Négri qui permettent le diagnostic histologique de la rage
Il n’y a jamais de transmission verticale, il n’y a que des transmissions horizontales
Rq : tous les arbovirus sont à ARN sauf un : le virus de la peste porcine africaine (ADN)
Pico=très petit rna=virus a ARN
Enterovirus : l’éspèce type est le poliovirus de type I responsable de la poliomyélite. Il existe 3 sérotypes qui sont tous contenus dans le vaccin humain. Chez le porc, l’entérovirus porcin I est responsable de la polioencéphalomyélite porcine ou maladie de Talfan-Teschen. Il existe des entérovirus porcin allant de 2 à 11 appelés virus SMEDI (stillbirth mummification embryonic death infertility). Ces virus sont portés de façon asymptomatique par les adultes, le virus passe de la truie à l’embryon par voie trans placentaire et infecte ce dernier. Il y a momification foetale, avortement, infertilité ou mort embryonnaire. Rhinovirus : l’espèce type est le rhinovirus 1A responsable du rhume chez l’homme, il existe de nombreux sérotypes associé à des rhumes differents. Aphtovirus : l’espèce type est le FMDV type O responsable de la fièvre aphteuse. Il existe 7 sérotypes dont 3 sont présent en europe (A,O,C) tous sont contennu dans le vaccin.
La petite taille de ces virus leur permet un transport par le vent ou via des systèmes inertes (roues, bottes).
Le virus reconnaît des récepteurs appartenant à la super famille des immunoglobulines (notamment les intégrines des MEC largement répandues dans les populations cellulaires). Il y a alors interaction avec VP1. Quand un complexe virion-recepteur se forme, il y a une modification de la structure de la particule virale, VP4 est alors éjectée ce qui donne une particule A non infectieuse, puis l’ARN est éjecté et on obtient des capsides vides. Cela se passe de la même façon à la surface d’une cellule. L’infection n’a pas lieu, elle est dite abortive car le virus est élué à la surface de la cellule. Toutefois dans un faible nombre de cas, la particule A s’implante dans la membrane de la cellule, le virion s’implante pour donner un infectosome. Les récepteur cellulaires interagissent avec VP1, VP4 est éjecté dans le canal à travers la membrane cellulaire et entraîne VPg elle même liée à l’ARN viral. Puis tous est traduit en une polyprotèine contenant la totalité des protéines virales. L’amplification de ce virus est donc très rapide puisque le cycle dure 6-8h, il est rès efficace (production de 10^4 à 10^5 virions par cellule). La multiplication des virus au sein du cytoplasme de la cellule crée des inclusions cytoplasmiques qui à terme font éclater la cellule et libèrent les virions. Rq : on ne vaccine pas contre la fièvre aphteuse, il existe un stock d’Ag utilisés pour fabriquer rapidement des vaccins en cas d’urgence. L’usage de la vaccination d’urgence est réglementé.
Poly=plusieurs, oma=tumeur => tumeurs multiples bénignes ou malignes. Ce sont donc des virus oncogènes. Le virus type est le polyomavirus murin. Exemple : NHE (néphrite hémorragique – entérite de l’Oison) responsable d’une maladie contagieuse entraînant une entérite chez les oisons. Il sévit dans tous les bassins de production de foie gras d’oie. Les papillomaviridae (ex : virus du papillome de Shope) existent chez presque toutes les espèces. Ce sont également des virus oncogènes. Ils sont responsables des verrues et des condylomes (verrues sur les muqueuses).
Ex : les papillomavirus infectent les cellules de la couche de malpighi de la peau et les font se multiplier très rapidement, ce qui donne naissance à une verrue, mais ces cellules ne produisent pas encore de virus qui est bloqué en phase précoce. Les virus attendent que les cellules se kératinisent, ces cellules arrêtent de se multiplier et entre en phase tardive pur produire des virions. Le virus est relargué en surface et la lésion est contagieuse. Les polyomaviridae constituent un modèle d’étude oncogène.
|
![]() | «copie» de l’information génétique contenu dans l’adn. Ils sont synthétisés rapidement et leur demi-vie est courte (quelques minutes... | ![]() | |
![]() | ... | ![]() | «ogm» implique un transfert de gène, donc l’étude d’ogm nécessite de bien connaître la structure de l’adn et des outils qui permettent... |
![]() | «drafts» et les «preprints» pour rester à jour des dernières recherches qui se font dans leur domaine et ainsi avancer leur propre... | ![]() | |
![]() | «labourer après une pluie provoque le mildiou», ou encore qu’ «on ne doit pas aller piétiner les sols quand ils sont mouillés», ou... | ![]() | «infirmières en colère» ont décrit pour nous, sans nuance et sans fards, avec parfois une impulsivité qui leur appartient (et dont... |
![]() | «( ) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions... | ![]() |